Les données disponibles suggèrent que le microbiome intestinal peut jouer un rôle dans la susceptibilité à diverses maladies, y compris celles qui affectent le cerveau. Les probiotiques sont des bactéries vivantes et amicales, bénéfiques pour le système digestif, et font l’objet d’études quant à leurs effets potentiels sur une série de maladies, notamment l’obésité, le cancer colorectal, les maladies cardiovasculaires et la SLA. Chez des modèles de vers de la SLA, la formulation probiotique Lacticaseibacillus rhamnosus HA-114 a contribué à prévenir la neurodégénérescence et semble favoriser le métabolisme des lipides dans les cellules. Un métabolisme lipidique adéquat est essentiel pour maintenir des niveaux d’énergie et des fonctions cellulaires normaux. Les résultats d’autres travaux ont confirmé les effets chez des modèles de souris de la SLA avant de passer à des essais cliniques humains. Cette étude de phase 2 recrutera 150 participants, qui recevront au hasard soit le complément alimentaire PROBIO_HA114, soit un placebo par voie orale pendant 24 semaines. L’étude évaluera la sécurité et l’efficacité de PROBIO_HA114 en mesurant les changements dans une variété de mesures biologiques, telles que les profils lipidomiques et métaboliques, ainsi que dans les résultats de l’échelle ALS Functional Rating Scale-Revised (ALSFRS-R).

Environ 97 % des cas de SLA présentent des anomalies dans une protéine appelée TDP-43. Des études pré-cliniques ont montré que lorsque la quantité de la TDP-43 fonctionnelle est réduite dans les cellules, le niveau d’une autre protéine, la STMN2, diminue considérablement. Les tissus des patients analysés par les chercheurs ont également montré que les niveaux de STMN2 sont plus faibles que prévu, spécifiquement dans les motoneurones. Ces découvertes soutiennent l’idée qu’une réduction de STMN2 résultant d’un dysfonctionnement de la TDP-43 contribue à la SLA et suggèrent que les méthodes visant à préserver les niveaux de STMN2 dans les motoneurones pourraient avoir un bénéfice thérapeutique. Le QRL-201 est une thérapie génétiquement ciblée qui vise à rétablir des niveaux normaux de STMN2 chez les personnes vivant avec la SLA. Cette étude de phase 1 inclura 64 participants qui seront répartis au hasard pour recevoir soit le médicament actif (QRL-201), soit un placebo dans le liquide céphalorachidien par une procédure connue sous le nom d’injection intrathécale. Les chercheurs suivront les participants pour s’assurer de la sécurité du médicament, déterminer le dosage approprié et comprendre comment l’organisme décompose le médicament en interne.