La SLA est caractérisée par l’accumulation de protéines anormales, dont on pense qu’elles contribuent à la progression de la maladie. Selon des recherches antérieures, les voies responsables du contrôle des niveaux sains des protéines et de l’élimination des protéines anormales peuvent être perturbées par la maladie. Cette perturbation contribue à l’agrégation anormale des protéines à l’intérieur des cellules, ce qui nuit à la fonction cellulaire normale. Le VRG50635 est un inhibiteur à petite molécule qui réduit l’activité d’une molécule appelée PIKfyve. La diminution de l’activité de PIKfyve favoriserait les voies d’élimination de ces protéines toxiques et agrégées à l’intérieur de ces cellules. En laboratoire, il a été démontré que le VRG50635 prolonge la survie dans des modèles cellulaires et animaux de la SLA. Cette étude de phase 1 examinera le VRG50635 dans un contexte clinique en recrutant 50 participants. L’étude est ouverte, sans placebo, ce qui signifie que tous les participants recevront le médicament actif pendant 80 semaines. Les chercheurs surveilleront les participants pour assurer la sécurité du médicament, déterminer le dosage approprié, voir comment le corps métabolise le médicament et examiner les indications exploratoires de ses effets biologiques sur la SLA afin de déterminer les prochaines étapes.
Regardez le webinaire « ALS Clinical Trials Unboxed » sur le VRG50635 ici.
Des biomarqueurs qui peuvent mesurer efficacement la neurodégénérescence sont essentiels à la compréhension, au diagnostic et, en fin de compte, au traitement de la SLA. Dans cette étude par observation, les chercheurs visent à déterminer et mesurer les niveaux de biomarqueurs spécifiques chez des patients atteints de SLA qui reçoivent l’édaravone (Radicava). Les biomarqueurs d’intérêt sont liés au stress oxydatif, à l’inflammation et aux blessures neuronales et musculaires. Cette étude regroupera environ 300 participants qui seront suivis sur une période de 24 semaines. Des échantillons biologiques (sang et urine) seront prélevés auprès des participants à des fins d’analyse. Les participants peuvent aussi demander de recevoir leurs résultats génétiques pour cinq mutations courantes liées à la SLA, dont SOD1, TARDBP, C9orf72, FUS et VCP.
Les anticorps sont des protéines produites par le système immunitaire pour protéger l’organisme contre les envahisseurs étrangers tels que les bactéries et les virus. Ils agissent en se liant à des protéines spécifiques sur les agents nocifs et déclenchent leur élimination et/ou leur destruction. Dans cet essai clinique de phase 2, les chercheurs testeront l’innocuité d’un anticorps humain, AP-101, conçu pour cibler une protéine liée à la SLA, la SOD1. Des preuves suggèrent que le mauvais repliement de la SOD1 dans les cellules peut entraîner un gain de fonction toxique de la protéine. Les chercheurs espèrent que le ciblage de cette protéine se révèlera une stratégie prometteuse pour le traitement de la SLA. Une précédente étude de phase 1 a montré que le médicament était sûr et bien toléré aux doses testées. Dans cette étude de suivi, les chercheurs espèrent recruter 63 participants qui seront répartis au hasard et recevront soit le médicament actif (AP-101), soit un placebo, par voie intraveineuse (IV), pendant 48 semaines. Les personnes atteintes de SLA héréditaire, de SOD1-ALS et de SLA sporadique pourront participer. Les chercheurs suivront les participants pour s’assurer de l’innocuité du médicament, identifier les éventuels effets secondaires, déterminer le dosage approprié et comprendre comment l’organisme décompose le médicament en interne.