En partenariat avec la Fondation Vincent Bourque et Fondation Brain Canada, 75 000 $ ont été remis à Myriam Gagné, étudiante au doctorat dans le laboratoire de la Dre Christine Vande Velde à l’Université de Montréal.
Dans 97 % des cas de SLA et dans près de la moitié des cas de démence frontotemporale, la protéine TDP-43 est mal placée dans une zone située à l’extérieur du noyau cellulaire du motoneurone que l’on appelle cytoplasme. La protéine TDP-43 mal positionnée peut être toxique pour les motoneurones parce qu’elle s’agglomère dans le cytoplasme ou parce qu’elle ne remplit plus sa fonction normale dans le noyau.
Les scientifiques ont également découvert que des mutations d’une autre protéine, appelée RNPnh A1, peuvent causer la SLA. En 2018, la Dre Christine Vande Velde a découvert que, lorsque la protéine TDP-43 quitte le noyau cellulaire, une nouvelle version de la protéine RNPnh A1 se forme, qui est appelée RNPnh A1B. Ses travaux préliminaires ont démontré que cette nouvelle protéine peut être encore plus toxique et semble avoir une plus grande capacité à former des amas potentiellement toxiques.
Grâce à cette subvention, Myriam Gagné cherchera à comprendre l’implication de la protéine RNPnh A1B dans les processus morbides de la SLA en réalisant des expériences sur des cellules et des souris. Elle validera également ses constatations en utilisant des échantillons de tissus atteints de SLA généreusement offerts par des personnes atteintes de la SLA.
Mme Gagné espère que de nouveaux renseignements sur le rôle de la protéine RNPnh A1B dans la SLA pourraient révéler une meilleure compréhension des processus morbides et des cibles potentielles permettant de développer de nouveaux traitements et biomarqueurs.