125 000 $ attribués au Dr Maxime Rousseaux, Université d’Ottawa, en collaboration avec le Dr Martin Duennwald, Western University.

La TDP-43 est une protéine qui se trouve normalement à l’intérieur du noyau d’une cellule. Cependant, chez plus de 97 % des personnes atteintes de la SLA, la TDP-43 se retrouve piégée hors du noyau, dans le cytoplasme, où elle forme des agrégats ou des amas. Cependant, à la différence de nombreux autres gènes liés à la SLA, les mutations du gène TDP-43 ne sont responsables de ce dysfonctionnement que dans un petit sous-ensemble de cas, la cause étant encore inconnue pour la plupart des personnes atteintes de SLA.

Des marques appelées protéines SUMO (small ubiquitin-like modifiers ou petites protéines de modification de type ubiquitine) peuvent modifier le fonctionnement des protéines et leur emplacement dans une cellule. On appelle « SUMOylation » le processus par lequel les SUMO se combinent aux protéines. Les scientifiques ont découvert des protéines SUMO sur la protéine TDP-43, mais personne ne sait encore comment ces marques pourraient en modifier la structure, l’emplacement ou le fonctionnement.

Grâce à cette subvention, le Dr Rousseaux et son équipe souhaitent étudier le lien entre la protéine TDP-43 et la SUMOylation dans la SLA, à l’aide d’un nouveau modèle murin créé dans leur laboratoire. L’équipe étudiera comment la SUMOylation se produit dans la cellule, comment le blocage de la SUMOylation de la TDP-43 peut modifier son activité, et si la SUMOylation peut influencer les processus pathologiques de la SLA.

Comprendre comment le dysfonctionnement de la protéine TDP-43 pourrait être régulé par la SUMOylation est d’un grand intérêt, car les résultats de l’étude auront un impact sur presque toutes les personnes vivant avec la SLA et pourraient ouvrir de nouvelles voies d’exploration pour développer des traitements ciblant la TDP-43.

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