125 000 $ accordés à la Dre Maria Vera Ugalde, en collaboration avec la Dre Heather D. Durham de l’Université McGill.
Dans la SLA et dans de nombreuses autres maladies neurodégénératives, une des caractéristiques spécifiques est que des protéines peuvent se replier de la mauvaise façon et s’agréger, ce qui peut entraîner des lésions aux cellules nerveuses. Lorsqu’un organisme sain réagit à ce type de stress, des mécanismes de protection augmentent la production de protéines de choc thermique qui agissent comme des gardiens à l’intérieur des cellules en aidant à replier les protéines pour qu’elles puissent fonctionner à nouveau ou, si cela ne fonctionne pas, en veillant à ce qu’elles soient détruites.
Dans le cas de la SLA, il semblerait que les protéines de choc thermique sont incapables de suivre les protéines qui se comportent mal et donc de les protéger contre les problèmes au niveau cellulaire. Comme stratégie de traitement, les chercheurs ont déjà identifié des médicaments qui visent à stimuler la production de protéines de choc thermique, mais leur efficacité a été limitée jusqu’à présent.
La Dre Vera Ugalde a supposé que la présence de protéines liées à la SLA dans les cellules pouvait interférer avec la régulation des protéines de choc thermique, ce qui pourrait finalement compromettre l’efficacité des thérapies visant à les renforcer. Grâce à cette bourse, la Dre Vera Ugalde utilisera des outils de pointe à molécule unique pour étudier l’impact de trois gènes associés à la SLA (FUS, TARDBP et SOD1) sur le cycle de vie des protéines de choc thermique dans des cultures cellulaires, des modèles de souris SLA et des échantillons de tissus humains donnés. L’équipe analysera également l’impact de la présence de protéines liées à la SLA sur l’activité des médicaments connus pour stimuler les protéines de choc thermique et sur les mécanismes pathologiques associés.
Les résultats de cette étude permettront aux chercheurs de mieux comprendre le cycle de vie des protéines de choc thermique dans le contexte de la SLA, ce qui pourrait expliquer pourquoi les médicaments stimulant les protéines de choc thermique précédents n’ont pas répondu aux attentes et fournit un cadre pour l’optimisation de ces types de traitements à l’avenir.