250 000 $ a été accordés au Dr Philip McGoldrick du anz Centre for Research in Neurodegenerative Diseases (pour la recherche sur les maladies neurodégénératives) de l’Université de Toronto.

Les mutations du gène C9ORF72 sont la cause génétique la plus fréquente de la SLA. Ces mutations sont uniques puisque contrairement à la plupart des autres gènes liés à la SLA, qui présentent souvent une erreur dans un seul segment d’ADN, les mutations du gène C9ORF72 touchent un segment d’ADN qui est anormalement répété souvent des centaines ou même des milliers de fois. Ces mutations répétées font en sorte qu’une quantité moindre de la protéine C9ORF72 normale est produite dans la cellule, ce qui semble nuire à sa capacité de faire son travail normal.

De plus en plus de données probantes indiquent également une implication significative des mutations du C9OF72 dans la perturbation du transport nucléocytoplasmique au sein des cellules. Le transport nucléocytoplasmique, essentiel à la survie cellulaire, permet l’échange de substances entre deux importants compartiments de la cellule, soit le noyau et le cytoplasme. Le mécanisme exact pour cette perturbation est cependant encore inconnu.

Avec cette bourse, Dr Philip McGoldrick étudiera le lien entre une perte de la fonction normale de C9ORF72 et le transport nucléocytoplasmique et tentera de déterminer si le dysfonctionnement ce système contribue au comportement anormal d’une autre protéine liés à la SLA, appelée TDP-43, qui est mal localisée du noyau au cytoplasme dans 97 % de tous les cas de SLA. À ce jour, la plupart des liens établis entre les mutations du C9ORF72 et le CPN étaient liés à un mécanisme différent, ce qui les travaux du Dr McGoldrick uniques dans le domaine.

S’appuyant sur des travaux antérieurs, Dr McGoldrick étudiera les changements dans la biologie des complexes du pore nucléaire (CPN), les grands complexes protéiques responsable du transport des substances entre le noyau et le cytoplasme, ainsi que les effets en aval de ces changements sur des processus cellulaires importants tels que la réponse au stress et l’homéostasie des protéines. Il évaluera également si la perte de C9ORF72, associée aux processus normaux du vieillissement, contribue à la dégénérescence neuronale dans des modèles cellulaires humains.

En fin de compte, ces travaux aideront les chercheurs à mieux comprendre à quel point un processus cellulaire important peut être perturbé dans les premiers stades de la SLA. Comprendre pourquoi ces changements se produisent et quels sont les effets en aval qui sera sans aucun doute la clé du développement de traitements futurs. Le Dr McGoldrick espère faire évoluer ce projet vers une carrière basée sur le développement de nouveaux modèles de laboratoire et de traitements pour toutes les forme de SLA.

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