Bourse de 1,8 million $ accordée à la chercheuse principale Dre Heather Durham de l’Université McGill et à ses collaborateurs, la Dre Josephine Nalbantoglu de l’Université McGill, le Dr Richard Robitaille de l’Université de Montréal et la Dre Chantelle Sephton de l’Université Laval

Dans la SLA et dans de nombreuses autres maladies neurodégénératives, une des caractéristiques spécifiques est que des protéines peuvent se replier de la mauvaise façon et s’agréger, ce qui peut entraîner des lésions aux cellules nerveuses. Lorsqu’un organisme sain réagit à un stress, des mécanismes de protection augmentent la production de protéines de choc thermique qui aident à empêcher le mauvais repliement des protéines. Ce mécanisme peut devenir défectueux lorsque la fonction des motoneurones sains est compromise par des processus pathologiques. Depuis des années, la Dre Durham étudie des médicaments qui pourraient accroître la réponse des protéines de choc thermique dans les motoneurones. Elle a récemment découvert une association médicamenteuse particulière qui permet d’augmenter grandement la production de protéines de choc thermique dans les motoneurones.

Ce projet jette les bases de l’étude d’une association médicamenteuse prometteuse qui pourrait un jour devenir un traitement important pour les personnes atteintes de SLA. La Dre Durham et ses collaborateurs, la Dre Josephine Nalbantoglu, le Dr Richard Robitaille, et la Dre Chantelle Sephton, tenteront de trouver le mélange optimal de médicaments agissant sur les protéines de choc thermique et d’un inhibiteur des histone désacétylases et analyseront ensuite les capacités protectrices de la meilleure association chez les souris atteintes de la SLA. Ces chercheurs examineront également le mode d’action de ces médicaments, ce qui pourrait mener à la mise au point de biomarqueurs potentiels pour de futurs essais cliniques sur des humains. Cette équipe collaborera avec les nombreuses sociétés biotechnologiques et pharmaceutiques qui détiennent les médicaments uniques agissant sur les protéines de choc thermique et les inhibiteurs des histone désacétylases. Si ce projet est couronné de succès, l’étape suivante consistera à la réalisation, par les entreprises pharmaceutiques, d’essais de toxicité et par la suite d’essais cliniques sur des volontaires humains.