Huit projets reçoivent financement afin de trouver des réponses et
d’alimenter les découvertes dans la recherche sur la SLA

Toronto – Désireuses de financer du progrès et de l’innovation dans la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada sont fières d’annoncer les huit lauréats des Bourses de découverte de 2023, dont l’investissement total s’élève à 1 350 000 $.

Les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada apportent à la communauté de la recherche un financement indispensable aux projets axés sur l’identification des causes de la SLA, des traitements pour la SLA ou d’autres maladies neurologiques connexes, ainsi que des moyens de maximiser les fonctions, de minimiser les handicaps et d’optimiser la qualité de vie des personnes et des familles vivant avec SLA.

« La Société canadienne de la SLA est profondément reconnaissante de notre partenariat avec la Fondation Brain Canada et du soutien de nos donateurs dans le but d’apporter un financement à ces individus et leurs projets », déclare le Dr David Taylor, vice-président de la recherche et des partenariats stratégiques de la Société canadienne de la SLA.  « Ces projets représentent les idées innovantes les plus récentes du Canada visant à améliorer notre compréhension de la SLA. Nous espérons que les découvertes réalisées grâce à ce financement nous rapprocherons à des traitements efficaces, et même, un jour, à un monde sans SLA. »

Les lauréats des Bourses de découverte sont sélectionnés à travers un concours de subventions évalué par les pairs, qui implique un panel international d’experts de la SLA pour choisir les meilleurs travaux fondés sur l’excellence et qui ont le potentiel de faire progresser le plus rapidement le domaine de la recherche sur la SLA.

« Nous sommes très fiers de pouvoir soutenir ces huit projets, qui favorisent la découverte scientifique à l’échelle mondiale », ajoute la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. « Grâce à ce financement, la communauté de la recherche sur la SLA est en mesure de franchir les limites de l’innovation. Nous attendons avec impatience les découvertes remarquables résultant de leurs travaux dévoués. »

Résumé des Bourses de découverte 2023 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada :

Le financement d’une bourse de découverte a été rendu possible grâce au Fonds Dr Jean-Pierre Canuel – SLA Québec, qui a généreusement contribué 150 000 $ à la Société canadienne de la SLA, somme égalée par la Fondation Brain Canada à travers le Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC).

Le FCRC est un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada, qui accroît le soutien des Canadiens à la recherche sur le cerveau et élargit l’espace philanthropique pour la financer afin d’obtenir un impact optimal.

Pour en savoir plus sur ces projets financés, consultez als.ca.

À propos de la Société canadienne de la SLA et de son programme de recherche

La Société canadienne de la SLA s’efforce de changer la vie des personnes atteintes de sclérose latérale amyotrophique, une maladie implacable et actuellement terminale.

Ancrés et informés dans la communauté canadienne de la SLA, nous répondons au besoin urgent non satisfait de traitements qui changent la vie en investissant dans des recherches de haute qualité qui alimenteront la découverte scientifique et en engageant l’industrie, en soutenant une capacité clinique accrue et en plaidant pour un accès équitable, abordable et rapide à des thérapies éprouvées.

En répondant à un énorme besoin de connaissances, de sensibilisation et d’éducation actuelles et crédibles sur la SLA, nous donnons aux Canadiens atteints de SLA des moyens de s’orienter dans les réalités actuelles de la SLA, d’être des consommateurs informés sur la SLA, et de plaider efficacement en faveur du changement.

Par l’entremise de notre programme de recherche, nous finançons des bourses de recherche examinées par les pairs, encourageons la collaboration et renforçons les capacités au sein de la communauté de chercheurs et de cliniciens de la SLA au Canada, en plus d’investir dans de nouveaux domaines de recherche susceptibles d’avoir un impact important. En tant que seule source nationale de financement dédiée à la recherche sur la SLA au Canada, le Programme de recherche de la Société canadienne de la SLA vise à accélérer l’impact de la recherche en fournissant un financement aux projets les plus prometteurs sur la SLA qui se concentrent à traduire les découvertes scientifiques en traitements contre la SLA. Nous sommes reconnaissants du soutien de nos donateurs et des contributions des Sociétés de la SLA provinciales participantes à la Marche pour vaincre la SLA.


À propos de la Fondation Brain Canada

La Fondation Brain Canada est un organisme sans but lucratif national qui encourage et soutient l’excellence et l’innovation en recherche en contribuant à changer les paradigmes de la connaissance acquise sur le cerveau au Canada. Elle joue un rôle fédérateur unique et inestimable à l’échelle nationale pour la communauté de la recherche sur le cerveau. Elle rassemble des gens, des laboratoires et des plateformes de partout au pays, de même que des établissements, des organismes et des secteurs afin de promouvoir l’innovation et de favoriser l’interconnexion du système de la recherche sur le cerveau. Le travail de la Fondation Brain Canada permet au Canada d’exceller et d’accroître grandement sa contribution aux efforts mondiaux visant à comprendre le cerveau et les troubles cérébraux. Aidez-nous à financer l’excellence au quotidien, braincanada.ca.

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Société canadienne de la SLA
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437-703-5402

Fondation Brain Canada
Brielle Goulart
brielle.goulart@braincanada.ca
450-915-2253

Toronto – La Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada ont pour mission conjointe de faire avancer la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Ensemble, les organisations sont fières d’annoncer la lauréate de la Bourse de transition de carrière 2023. La Dre Sahara Khademullah, du Centre de recherche CERVO à l’Université Laval, recevra 250 000 $ sur une période de trois ans pour soutenir sa recherche novatrice sur la SLA.

Cette bourse vise à former la prochaine génération de scientifiques dans diverses disciplines des sciences fondamentales et cliniques, à faire progresser la formation et l’application des connaissances dans le domaine de la recherche sur la SLA, et à soutenir les lauréats en termes de salaire et de frais de recherche pendant la période de transition vers leur premier poste universitaire.

« En collaboration avec nos partenaires de la Fondation Brain Canada, la Société canadienne de la SLA s’engage à investir dans les chercheurs en début de carrière. Ces fonds sont nécessaires pour développer et soutenir les futurs leaders de la recherche sur la SLA au Canada », déclare le Dr David Taylor, vice-président de la recherche et des partenariats stratégiques de la Société canadienne de la SLA. « Nos organisations ont eu la chance de soutenir les travaux de la Dre Khademullah au cours des dix dernières années, et les découvertes qui en résultent sont tout à fait nouvelles et captivantes. C’est avec fierté que nous renforçons ses succès en l’aidant à obtenir un poste universitaire indépendant et l’opportunité de faire avancer cette recherche axée sur la thérapie en vue d’un impact potentiel sur les humains. »

Les lauréats de la Bourse de transition de carrière sont choisis par un processus d’évaluation par les pairs, en fonction des mérites du candidat, de la qualité de son projet, de la pertinence de son travail pour la SLA et de ses chances de réussite à l’avenir. Ce financement a pour but d’identifier et d’engager les futurs chercheurs à poursuivre une recherche innovante dans les laboratoires et les institutions académiques au Canada. Les lauréats développeront leurs connaissances en matière de recherche et leur indépendance afin de devenir de futurs leaders dans ce domaine.

« Chez la Fondation Brain Canada, nous croyons fermement que les investissements dans les chercheurs en début de carrière ont le pouvoir de transformer des vies et de façonner un meilleur avenir pour les personnes touchées par la SLA », souligne la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. « Notre collaboration avec la Société canadienne de la SLA est extrêmement fructueuse, favorisant l’innovation et ouvrant la voie à des découvertes. »

À ce jour, le partenariat entre la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada a permis d’investir plus de 25 millions de dollars dans un large éventail de projets de recherche qui ont contribué à approfondir l’étude de la maladie.

Résumé de la bourse de transition de carrière 2023

Le concours de la Bourse de transition de carrière est financé grâce à une contribution équivalente fournie par la Fondation Brain Canada par l’entremise du Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC).

LE FCRC est un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada, qui accroît le soutien des Canadiens à la recherche sur le cerveau et élargit l’espace philanthropique pour la financer afin d’obtenir un impact optimal.

Pour plus d’informations sur ce projet financé, consultez als.ca.

À propos de la Société canadienne de la SLA et de son programme de recherche

La Société canadienne de la SLA s’efforce de changer la vie des personnes atteintes de sclérose latérale amyotrophique, une maladie implacable et actuellement terminale.

Ancrés et informés dans la communauté canadienne de la SLA, nous répondons au besoin urgent non satisfait de traitements qui changent la vie en investissant dans des recherches de haute qualité qui alimenteront la découverte scientifique et en engageant l’industrie, en soutenant une capacité clinique accrue et en plaidant pour un accès équitable, abordable et rapide à des thérapies éprouvées.

En répondant à un énorme besoin de connaissances, de sensibilisation et d’éducation actuelles et crédibles sur la SLA, nous donnons aux Canadiens atteints de SLA des moyens de s’orienter dans les réalités actuelles de la SLA, d’être des consommateurs informés sur la SLA, et de plaider efficacement en faveur du changement.

Par l’entremise de notre programme de recherche, nous finançons des bourses de recherche examinées par les pairs, encourageons la collaboration et renforçons les capacités au sein de la communauté de chercheurs et de cliniciens de la SLA au Canada, en plus d’investir dans de nouveaux domaines de recherche susceptibles d’avoir un impact important. En tant que seule source nationale de financement dédiée à la recherche sur la SLA au Canada, le Programme de recherche de la Société canadienne de la SLA vise à accélérer l’impact de la recherche en fournissant un financement aux projets les plus prometteurs sur la SLA qui se concentrent à traduire les découvertes scientifiques en traitements contre la SLA. Nous sommes reconnaissants du soutien de nos donateurs et des contributions des Sociétés de la SLA provinciales participantes à la Marche pour vaincre la SLA.

À propos de la Fondation Brain Canada

La Fondation Brain Canada est un organisme sans but lucratif national qui encourage et soutient l’excellence et l’innovation en recherche en contribuant à changer les paradigmes de la connaissance acquise sur le cerveau au Canada. Elle joue un rôle fédérateur unique et inestimable à l’échelle nationale pour la communauté de la recherche sur le cerveau. Elle rassemble des gens, des laboratoires et des plateformes de partout au pays, de même que des établissements, des organismes et des secteurs afin de promouvoir l’innovation et de favoriser l’interconnexion du système de la recherche sur le cerveau. Le travail de la Fondation Brain Canada permet au Canada d’exceller et d’accroître grandement sa contribution aux efforts mondiaux visant à comprendre le cerveau et les troubles cérébraux. Aidez-nous à financer l’excellence au quotidien, braincanada.ca.

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Les financements des deux premiers projets s’élèvent à 200 000 $

Le 30 janvier 2024, à Toronto – La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie qui peut évoluer à une vitesse effroyable. La Société canadienne de la SLA  reconnaît le besoin de financer rapidement des recherches prometteuses et, à travers un nouveau programme de subventions, a l’intention de raccourcir les longues procédures entre la sélection et le financement des projets de recherche, tout en élargissant la portée des projets éligibles à l’échelle mondiale.

Le Programme de subventions d’accélération de la Société canadienne de la SLA a été créé dans le but de propulser une ligne de recherche prometteuse vers l’avant de façon transparente, sans devoir passer par de longues candidatures, des examens et des phases administratives. Le programme s’appuie sur une forme unique d’évaluation globale par les pairs, où des experts du domaine déterminent de manière proactive les meilleurs travaux à soutenir plutôt que d’évaluer les candidatures de manière réactive. Ainsi, le financement de certains des projets les plus prometteurs dans le monde entier pourrait passer d’un délai de plusieurs années à un délai de quelques mois seulement.

« Les chercheurs du monde entier travaillent sans relâche pour faire de nouvelles découvertes qui nous permettront de mieux comprendre la SLA et de mettre au point des traitements efficaces pour cette maladie », explique le Dr David Taylor, vice-président de la recherche et des partenariats stratégiques de la Société canadienne de la SLA. « Pour avoir un impact sur les personnes qui vivent actuellement avec la maladie, nous devons accélérer le financement de la recherche et examiner les idées novatrices et prometteuses au-delà de nos frontières pour favoriser les découvertes qui mèneront à un monde sans SLA. »

Près de 4 000 Canadiens vivent avec SLA et sont donc conscients de l’urgence du financement de nouveaux traitements. Après avoir reçu un diagnostic, 80 % des personnes meurent de la maladie dans les deux à cinq ans qui suivent.

« Nous sommes très fiers d’offrir une occasion novatrice de financer de nouveaux projets plus rapidement grâce au Programme de subventions d’accélération de la Société canadienne de la SLA », déclare Tammy Moore, PDG de la Société canadienne de la SLA. « La SLA est une maladie dévastatrice; en réunissant des leaders mondiaux dans la SLA pour identifier et soutenir des projets du monde entier, nous cherchons à financer des recherches qui changeront les résultats d’un diagnostic de SLA et qui auront un impact sur les futures découvertes. »

Le Programme de subventions d’accélération de la Société canadienne de la SLA 2023 a le plaisir d’accorder un financement total de 200 000 $ à deux projets sur une période d’un an.

Résumé des subventions d’accélération de 2023

Étude épidémiologique de la SLA en Colombie et en Éthiopie
Mónica Povedano, de l’Hôpital Bellvitge-IDIBELL (Barcelone, Espagne), a reçu 100 000 $

La professeure Mónica Povedano dirige un effort collaboratif avec des collègues de Colombie et d’Éthiopie. L’objectif de l’étude est d’améliorer les infrastructures cliniques et de recherche en Amérique du Sud et en Afrique du Nord. Soutenue par une Subvention d’accélération de la Société canadienne de la SLA, la professeure Povedano mène la toute première étude comparative sur la SLA entre différents milieux ethniques, en parallèle avec des données provenant de sujets européens, afin de renforcer les capacités de recherche dans ces régions. Cette étude est importante pour le Canada, car elle aborde la question de la sous-représentation des populations mondiales dans la recherche sur la SLA et contribuera à notre compréhension globale de celle-ci.

Les travaux de la professeure Povedano permettront non seulement de mieux connaître les personnes atteintes de SLA dans ces régions, mais aussi de créer l’infrastructure nécessaire pour mener des essais cliniques. Cela pourrait permettre à ces pays d’accéder à des traitements expérimentaux bénéfiques et d’accélérer la découverte de traitements susceptibles d’être mis à la disposition du Canada s’ils s’avèrent concluants.

Déchiffrer la SLA précoce : Une étude d’EEG-IRM portant sur des cas présymptomatiques de C9ORF72
Le Dr Stefan Dukic, chercheur postdoctoral à University Medical Centre Utrecht (Pays-Bas), a reçu 100 000 $

Le Dr Stefan Dukic développe une nouvelle méthode consistant à sous-grouper les personnes atteintes de SLA à l’aide d’un électroencéphalogramme (EEG) à l’état de repos. Cette technique mesure l’activité électrique du cerveau à l’aide de simples électrodes placées sur le cuir chevelu. Le Dr Dukic et ses collègues ont montré que l’EEG peut capturer des modèles anormaux d’activité cérébrale motrice et cognitive dans la SLA et potentiellement aider à prédire l’évolution de la SLA d’une personne.

Le financement de la Subvention d’accélération permettra d’accélérer ces travaux, de recruter plus de participants et d’explorer une nouvelle combinaison d’EEG et d’imagerie par résonance magnétique (IRM). Cet outil combiné pourrait être beaucoup plus puissant pour comprendre les différentes formes de SLA, ouvrant potentiellement la voie à une médecine personnalisée et à des essais cliniques plus efficaces de traitements expérimentaux. Le projet se concentrera également sur les personnes qui peuvent présenter des processus pathologiques sous-jacents, mais qui n’ont pas encore ressenti de symptômes, ce qui pourrait permettre un jour de traiter la SLA plus tôt ou même de la prévenir.

Le financement de la Subvention d’accélération de la Société canadienne de la SLA du Dr Dukic a été rendu possible grâce au partenariat avec le Stevie Fever For ALS Foundation, qui a généreusement versé 100 000 $ à la Société canadienne de la SLA.

À propos de la Société canadienne de la SLA et de son programme de recherche

La Société canadienne de la SLA s’efforce de changer la vie des personnes atteintes de sclérose latérale amyotrophique, une maladie implacable et actuellement terminale.

Ancrés et informés dans la communauté canadienne de la SLA, nous répondons au besoin urgent non satisfait de traitements qui changent la vie en investissant dans des recherches de haute qualité qui alimenteront la découverte scientifique et en engageant l’industrie, en soutenant une capacité clinique accrue et en plaidant pour un accès équitable, abordable et rapide à des thérapies éprouvées.

En répondant à un énorme besoin de connaissances, de sensibilisation et d’éducation actuelles et crédibles sur la SLA, nous donnons aux Canadiens atteints de SLA des moyens de s’orienter dans les réalités actuelles de la SLA, d’être des consommateurs informés sur la SLA, et de plaider efficacement en faveur du changement.

Par l’entremise de notre programme de recherche, nous finançons des bourses de recherche examinées par les pairs, encourageons la collaboration et renforçons les capacités au sein de la communauté de chercheurs et de cliniciens de la SLA au Canada, en plus d’investir dans de nouveaux domaines de recherche susceptibles d’avoir un impact important. En tant que seule source nationale de financement dédiée à la recherche sur la SLA au Canada, le Programme de recherche de la Société canadienne de la SLA vise à accélérer l’impact de la recherche en fournissant un financement aux projets les plus prometteurs sur la SLA qui se concentrent à traduire les découvertes scientifiques en traitements contre la SLA. Nous sommes reconnaissants du soutien de nos donateurs et des contributions des Sociétés de la SLA provinciales participantes à la Marche pour vaincre la SLA.

À propos de Stevie Fever For ALS Foundation

Le Stevie Fever For ALS Foundation est un organisme de bienfaisance enregistré canadien, créé en mémoire de Steve Daly, affectueusement connu sous le nom de « Stevie », une âme vibrante, un mari dévoué et un père de quatre enfants. Sa joie de vivre résonnait haut et fort, même face à l’adversité. En 2022, à l’âge de 50 ans, Stevie est décédé après avoir lutté courageusement contre la SLA pendant neuf mois, laissant une trace sur tous ceux qui l’ont connu. Pour rendre hommage à la vie remarquable de Stevie et encourager la lutte contre la SLA, sa famille a créé l’organisme Stevie Fever for ALS Foundation. Cet organisme de bienfaisance enregistré canadien a pour mission non seulement de sensibiliser le public, mais aussi de générer des fonds cruciaux pour la recherche révolutionnaire sur la SLA et les soins prodigués avec compassion. Depuis le diagnostic de Steve en 2021, le Stevie Fever Foundation a rassemblé plus de 225 000 $ en son nom. Ce montant considérable est un témoignage de l’amour et du soutien des amis, de la famille et de la communauté, tous unis dans la cause commune de faire avancer la recherche et de fournir des soins aux personnes touchées par la SLA.

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Dernière mise à jour: 31 janvier 2024

12 janvier 2024 – La société pharmaceutique Ferrer a annoncé les premiers résultats de l’essai clinique ADORE (ALS Deceleration with Oral Edaravone) dans la SLA. L’étude de phase 3, menée en Europe, a examiné l’efficacité d’une formulation orale d’édaravone (FAB122) sur une période de 48 semaines. Cette étude n’a pas répondu aux critères d’évaluation primaires ou secondaires clés.

Les résultats ne montrent pas de bénéfices significatifs d’un traitement quotidien avec la formulation orale d’édaravone (FAB122) par rapport au placebo selon les changements dans le résultat de l’ALS Functional Rating Scale-Revised (ALSFRS-R). La survie à long terme, mesurée par l’évaluation combinée de la fonction et de la survie (Combined Assessment of Function and Survival, CAFS) n’a également montré aucune amélioration. Malgré l’innocuité et la bonne tolérance du produit, le manque d’efficacité a conduit l’entreprise à mettre fin à l’étude d’extension en ouvert.

Santé Canada approuve actuellement l’édaravone sous deux formulations différentes : RADICAVA® IV, administré par perfusion intraveineuse (IV), et RADICAVA® Suspension Orale, une suspension orale administrée par la bouche ou par une sonde d’alimentation. Les deux formulations sont distribuées par la société pharmaceutique Mitsubishi Tanabe Pharma Canada.

La Société canadienne de la SLA travaillera aux côtés de cliniciens et d’autres experts afin de mieux comprendre les implications de ces résultats pour les Canadiens vivant avec SLA et s’engage à tenir la communauté informée au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

TORONTO – Après la tenue d’un concours rigoureux, la Société canadienne de la SLA a annoncé aujourd’hui les gagnants des bourses de recherche 2019. Grâce au programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, soit la seule source de financement dédiée à la recherche sur la SLA au Canada, près de 1,4 million de dollars seront investis dans la recherche de pointe sur la SLA qui permettra de poursuivre l’étude de la maladie. Pour une maladie mortelle comme la SLA, qui paralyse graduellement les personnes qui en sont atteintes parce que le cerveau n’est plus en mesure de communiquer avec les muscles du corps que nous pouvons normalement bouger à notre guise, il est nécessaire de mener une recherche transformatrice pour accélérer la compréhension de la progression de cette maladie et ouvrir la voie aux futurs traitements. L’investissement continu dans la recherche sur la SLA alimente les découvertes scientifiques qui permettront d’espérer un avenir sans la maladie.

Plus de 850 000 $ sont investis dans dix subventions par titre et 540 000 $ sont investis dans six bourses de stagiaire qui donneront un élan à la prochaine génération de chercheurs prometteurs sur la SLA. C’est grâce à la générosité des sociétés de la SLA, des donateurs individuels et des efforts communautaires, notamment 40 % des produits nets des activités de collecte de fonds dans le cadre de la Marche pour vaincre la SLA qui se déroulent dans tout le pays, que ces projets de recherche innovants ont contribué à la compréhension de l’apparition et de la progression de la SLA.

« En ce moment, le spectre de la recherche canadienne sur la SLA est incroyablement riche et profond, et touche tant d’aspects de la maladie », a déclaré Chris Loudon, qui a reçu un diagnostic de SLA en 2015 et qui a eu l’occasion d’observer de près le processus d’évaluation par les pairs qui a conduit au financement des 10 subventions par titre. « Je suis impressionné par la passion de la communauté de recherche sur la SLA et par le dévouement du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA visant à faire avancer cette recherche vitale. En tant que personne vivant avec la SLA, je suis plus optimiste que jamais à l’idée que la SLA peut être et sera vaincue. »

« La SLA est une maladie complexe et, bien que nous ayons fait d’énormes progrès ces dernières années dans la compréhension des processus morbides de la maladie, il en reste encore beaucoup à apprendre », a déclaré le Dr David Taylor, vice-président de la recherche, Société canadienne de la SLA. « En se concentrant sur plusieurs projets variés, de nouvelles pistes de compréhension et de traitement peuvent être explorées. Tout ce que nous faisons pour soutenir la cause est effectué selon notre vision d’un avenir sans SLA. »

Les partenaires de financement des bourses et des subventions 2019 offertes par le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA sont les Sociétés canadiennes de la SLA, Orangetheory Fitness, la Fondation Vincent Bourque et la Fondation Brain Canada (avec le soutien financier de Santé Canada), qui a fourni des fonds permettant d’accorder trois des bourses de stagiaire dans le cadre d’un engagement pris après le « Ice Bucket Challenge ».

« Les membres et les franchisés d’Orangetheory Fitness sont extrêmement passionnés par la vision d’Augie’s Quest qui consiste à aider la communauté de la SLA à vivre plus longtemps et de façon plus dynamique. Nous sommes fiers de nous associer au programme de recherche de la Société canadienne de la SLA pour allouer des fonds provenant de l’initiative Augie’s Quest de 2019 à la recherche canadienne sur la SLA », a déclaré Blake MacDonald, président, OTF Canada Inc. « Nous espérons continuer à chercher un remède, tout en soutenant la découverte scientifique qui améliorera un jour la vie des personnes et des familles touchées par cette maladie rare et pourtant si terrible. »

Les projets financés répondront aux questions qui permettront d’accélérer les découvertes scientifiques contribuant au développement de traitements potentiels contre la SLA :

  • Comment les interactions des protéines uniques expliquent-elles le comportement de la protéine TDP-43 chez différentes personnes atteintes de SLA? 100 000 $ ont été remis au DrMohan Babu de University of Regina.
  • Comment les marques environnementales laissées sur l’ARN jouent-elles un rôle dans la façon dont la SLA est développée? 100 000 $ ont été remis au Dr Patrick Dion de Montréal Neurological Institute at McGill University.
  • Une exposition antérieure à des virus courants influence-t-elle l’apparition de la SLA et la progression de la maladie? 100 000 $ ont été remis au DrMatthew Miller de McMaster University.
  •  Une substance dans les intestins ou une bactérie orale influence-t-elle l’évolution de la SLA? 100 000 $ ont été remis au DrMinh Dang Nguyen de University of Calgary.
  • Un nouveau modèle murin de la SLA peut-il fournir des renseignements importants permettant de comprendre et de traiter la SLA? 100 000 $ ont été remis à la DreJeehye Park de Hospital for Sick Children (SickKids) Research Institute.
  • Est-ce les mêmes connexions défectueuses entre les nerfs et les muscles chez les souris atteintes de SLA se produisent également chez les humains? 100 000 $ ont été remis au DRichard Robitaille de l’Université de Montréal.
  • Quel est le rôle du gène annexine A11 dans les processus morbides de la SLA? 100 000 $ ont été remis au DrPeter St. George-Hyslop de University of Toronto.
  • Est-ce que la technologie avancée révèle le rôle de plusieurs types de cellules qui affectent la SLA chez les humains? 98 400 $ ont été remis au DrStefano Stifani de Montréal Neurological Institute at McGill University.
  • Une consultation précoce en soins palliatifs peut-elle améliorer la qualité de vie des patients et des aide-soignants? 55 437 $ ont été remis à la DreJocelyn Zwicker et à la Dre Christine Watt de l’Hôpital d’Ottawa.
  • La technologie de reconnaissance de la parole peut-elle contribuer à diagnostiquer la SLA? En partenariat avec Orangetheory Fitness, 100 000 $ ont été remis à la DreYana Yunusova du Sunnybrook Research Institute.
  • Un modèle animal de la SLA peut-il apporter de nouveaux renseignements sur la formation des granules de stress? 75 000 $ ont été remis à Alicia Dubinski, étudiante au doctorat dans le laboratoire de la DreChristine Vande Velde à l’Université de Montréal.
  •  Quel rôle une protéine récemment découverte joue-t-elle dans les processus de la SLA? La Fondation Vincent Bourque | Société canadienne de la SLA – Fondation Brain Canada ont remis une bourse de stagiaire de recherche au doctorat de 75 000 $ à Myriam Gagné, étudiante au doctorat dans le laboratoire de la DreChristine Vande Velde à l’Université de Montréal.
  •  Est-ce que la perte de la fonction normale du gène C9ORF72 dans un type de cellule en particulier constitue un facteur clé des processus morbides de la SLA? 75 000 $ ont été remis à Rahul Kumar, un étudiant au doctorat dans le laboratoire du DrPeter McPherson à l’Montréal Neurological Institute at McGill University.
  • Existe-t-il déjà un médicament expérimental capable de prévenir un comportement anormal des protéines dans les processus de la SLA? La Fondation Vincent Bourque | Société canadienne de la SLA – Fondation Brain Canada ont remis une bourse de stagiaire de recherche au doctorat de 75 000 $ à Marc Shenouda, étudiant au doctorat dans le laboratoire de la DreJanice Robertson à University of Toronto.
  • Les étiquettes récemment découvertes sur la protéine TDP-43 pourraient-elles expliquer son comportement anormal dans les processus de la SLA? En partenariat avec Fondation Brain Canada, 75 000 $ ont été remis à Terry Suk, étudiant au doctorat dans le laboratoire du DMaxime Rousseaux à University of Ottawa.
  • Les nouvelles connaissances sur les taches nucléaires peuvent-elles conduire à de nouvelles options de traitement contre la SLA? 165 000 $ ont été remis au DrUlises Rodríguez Corona, un étudiant postdoctoral dans le laboratoire de la Dre Marlene Oeffinger à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM).

Le financement des 16 projets de recherche a fait suite à un processus compétitif d’évaluation par les pairs, qui impliquait des spécialistes internationaux de la SLA pour trouver les projets qui font preuve d’excellence scientifique et qui ont le potentiel de faire progresser le plus rapidement le champ de recherche sur la SLA. Le processus d’évaluation par les pairs a été observé par des gens qui ont une expérience personnelle de la SLA.

À propos du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA et des Sociétés canadiennes de la SLA.

Le programme de recherche sur la SLA finance des bourses de recherche examinées par les pairs et favorise la collaboration entre les chercheurs canadiens afin de développer de nouvelles idées et de nouveaux moyens. En tant que seule source de financement dédiée à la recherche sur la SLA au Canada, le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA vise à accélérer l’impact de la recherche en fournissant un financement aux meilleurs projets de lutte contre la SLA qui se concentrent à traduire les découvertes scientifiques en traitements contre la SLA. Collectivement, par l’intermédiaire d’initiatives comme la Marche pour vaincre la SLA, les Sociétés canadiennes de la SLA soutiennent le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA. Les Sociétés canadiennes de la SLA concertent leurs efforts pour maximiser leur impact collectif et faire une différence énorme pour les personnes touchées par la SLA. Notre structure consiste en huit organisations indépendantes qui font équipe pour remédier aux variations entre les systèmes de soins de santé provinciaux et qui jouent chacune un rôle pour combler ces lacunes en fournissant des services de soutien communautaires. Les sociétés de la SLA défendent les intérêts des personnes et des familles vivant avec la SLA au niveau fédéral, provincial et local en faveur de l’apport de changements aux politiques qui auront d’importantes répercussions aujourd’hui et à l’avenir.

Le concours de financement 2018, en collaboration avec la Fondation Brain Canada, a permis de décerner 720 000 $ en bourses à six stagiaires, ce qui constitue un record du plus grand nombre de bourses de stagiaire jamais octroyé en une seule année.

TORONTO, 13 décembre 2018 – Aujourd’hui, la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada ont annoncé un financement de 720 000 $ sous la forme de six nouvelles bourses de stagiaire, complétant ainsi le dernier partenariat de recherche de 20 millions de dollars avec la Fondation Brain Canada (avec le soutien financier du gouvernement du Canada) à la suite de l’« Ice Bucket Challenge ». La Société canadienne de la SLA est également heureuse de s’associer à la Fondation Vincent Bourque, qui apportera un soutien financier à l’une de ces bourses. Chaque subvention a été attribuée dans le but de soutenir la recherche canadienne de grande qualité sur la SLA en offrant une aide salariale à la prochaine génération de chercheurs sur la SLA qui convoite actuellement des postes de recherche au doctorat ou de recherche postdoctorale.

À un moment donné, environ 3 000 Canadiens vivent avec la SLA, une maladie mortelle qui paralyse graduellement les gens parce que le cerveau n’est plus en mesure de communiquer avec les muscles du corps que nous pouvons normalement bouger à notre guise. Au fur et à mesure que la connexion entre le cerveau et les muscles se détériore, une personne vivant avec la SLA perd la capacité de marcher, de parler, de manger, d’avaler et, éventuellement, de respirer. Chaque année, environ 1 000 Canadiens meurent de la SLA. En l’absence de cure et avec peu d’options de traitement disponibles ayant un impact significatif sur la progression de la maladie, 80 % des personnes atteintes de la SLA décèdent dans les deux à cinq ans suivant le diagnostic.

« Ce fut une formidable occasion de collaborer avec la Fondation Brain Canada et la Fondation Vincent Bourque pour soutenir plus de stagiaires que jamais en une seule année », a déclaré le Dr David Taylor, vice-président de la recherche au sein de la Société canadienne de la SLA. « Pendant plus d’une décennie, la Société canadienne de la SLA a financé étudiants et des candidats postdoctoraux exceptionnels dans le but de faire avancer l’importante recherche canadienne sur la SLA et de développer la prochaine génération canadienne de chercheurs dédiés à la SLA. Il s’agit d’un programme qui a un impact aujourd’hui et pour les nombreuses années à suivre. »

« Depuis 2015, le très important partenariat entre la Fondation Brain Canada et le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA a permis d’investir 20 millions de dollars dans la recherche sur la SLA. Les projets financés mèneront à de nouvelles découvertes dans le développement de traitements efficaces pour cette maladie dévastatrice, et permettront à la prochaine génération de chercheurs sur la SLA de démarrer ou de poursuivre des recherches dans des secteurs de recherche prometteurs », a mentionné Inez Jabalpurwala, président et PDG de la Fondation Brain Canada. « De plus, les découvertes qui découleront de ce partenariat nous permettront potentiellement de mieux comprendre d’autres maladies neurodégénératives présentant des mécanismes sous-jacents similaires, telles que la sclérose en plaques, ainsi que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la maladie de Huntington. »

« Recevoir un diagnostic de SLA a un énorme impact sur tous les domaines de la vie : physique, émotionnel et financier. Cependant, les progrès de la recherche au cours des dernières années ont permis aux personnes vivant avec la SLA d’espérer la découverte possible de traitements susceptibles de changer leur vie », a partagé Vincent Bourque, fondateur de la Fondation Vincent Bourque, peu de temps avant son décès en novembre 2018. M. Bourque a reçu un diagnostic de SLA en 2015, à l’âge de 40 ans. « Les futurs progrès en matière de recherche ne sont limités que par le montant du financement disponible. C’est pourquoi nous sommes fiers de contribuer à renforcer la capacité de découvrir de nouveaux traitements grâce à la recherche sur la SLA en aidant des chercheurs en début de carrière. »

 

Les six lauréats d’une bourse de stagiaire de cette année cherchent à répondre aux questions suivantes sur la manière dont la SLA survient et sur la manière de la traiter :

  • Les techniques d’imagerie avancées peuvent-elles identifier efficacement les biomarqueurs validés de la SLA et suivre la progression de la maladie?
    Un montant de 75 000 $ a été attribué à Abdullah Ishaque, étudiant au doctorat en médecine du laboratoire du Dr Sanjay Kalra de l’Université de l’Alberta. Les recherches d’Abdullah consistent à analyser des images obtenues auprès du Consortium canadien de neuroimagerie de la SLA (CALSNIC), un projet financé par la plus importante subvention accordée par la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada à la suite de l’« Ice Bucket Challenge ».
  • La restauration de l’inhibition des motoneurones peut-elle empêcher ou faire cesser la progression de la SLA?
    En partenariat avec la Fondation Vincent Bourque, 165 000 $ ont été attribués à la Dre Sahara Khademullah, boursière de recherche postdoctorale du laboratoire du Dr Yves De Koninck de l’Université Laval. Cette recherche s’appuie sur deux projets précédemment financés par la Société canadienne de la SLA, qui visait à déterminer si le ciblage de l’activité des cellules de Betz dans le cerveau pourrait constituer un nouveau moyen inexploré de traiter la SLA.
  • Une perte du gène C9orf72 est-elle responsable de l’anomalie protéique la plus courante dans la SLA?
    Un montant de 75 000 $ a été attribué à Lilian Lin, étudiante au doctorat au laboratoire de la Dre Janice Robertson de l’Université de Toronto.
  • Un type spécifique d’infection virale joue-t-il un rôle dans le déclenchement de la SLA et dans sa progression?
    Yasir Mohamud, étudiant au doctorat dans le laboratoire de la Dre Honglin Luo à l’Université de la Colombie-Britannique, a reçu une bourse de 75 000 $.
  • L’utilisation de modèles composés de cellules souches de la SLA et de vers atteints de la maladie pour rechercher de nouveaux médicaments contre la SLA permet-elle d’identifier un facteur pouvant ralentir la progression de la maladie?
    Prateep Pakavathkumar, boursier en recherche postdoctorale du laboratoire du Dr Alex Parker de l’Université de Montréal, a reçu une bourse de 165 000 $.
  • Les anticorps peuvent-ils détecter une protéine mal repliée associée à la SLA dans le liquide céphalorachidien?
    Le Dr Yulong Sun, a reçu une bourse de 165 000 $. Il est boursier en recherche postdoctorale dans le laboratoire du Dr Avi Chakrabartty de l’Université de Toronto.

 

L’attribution de ces bourses de stagiaire survient à la suite d’un processus concurrentiel d’évaluation par les pairs, qui a fait appel à un groupe d’experts canadiens en matière de SLA pour évaluer les candidatures et identifier les jeunes chercheurs les plus exceptionnels dont les projets ont un potentiel considérable pour faire progresser le domaine de la recherche sur la SLA. Tous les aspects du processus d’évaluation par les pairs ont été réalisés avec la pleine collaboration de la Fondation Brain Canada, dont les fonds sont offerts par l’intermédiaire du Fonds canadien de recherche sur le cerveau (avec le soutien financier de Santé Canada).

Maintenant que l’engagement de la Fondation Brain Canada à verser des fonds de contrepartie a pris fin, le financement du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA reviendra maintenant à son niveau de financement historique variant entre 1,5 et 2 millions de dollars par année en bourses de recherche.

À propos du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA et les Sociétés canadiennes de la SLA

Le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA finance des bourses de recherche examinées par les pairs et favorise la collaboration entre les chercheurs canadiens afin de développer de nouvelles idées et de nouveaux moyens. Les Sociétés canadiennes de la SLA recueillent des fonds à l’échelle régionale afin d’offrir des services et du soutien aux personnes ainsi qu’aux familles vivant avec la SLA dans leur province, et pour contribuer au financement du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA. Les sociétés de la SLA défendent les intérêts des personnes et des familles vivant avec la SLA au niveau fédéral, provincial et local afin qu’elles soient mieux épaulées par les gouvernements et aient un meilleur accès au système de santé.

 

À propos de la Fondation Brain Canada et du Fonds canadien de recherche sur le cerveau

La Fondation Brain Canada est un organisme de bienfaisance national enregistré qui encourage ainsi que soutient l’excellente et l’innovante recherche contribuant à changer les paradigmes de la connaissance acquise sur le cerveau au Canada. Depuis 1998, la Fondation Brain Canada fait valoir le cerveau comme étant un système unique et complexe avec des similitudes pour l’ensemble des troubles neurologiques, les maladies mentales et la toxicomanie, les lésions du cerveau et de la moelle épinière. Le fait de considérer le cerveau comme étant un système a mis de l’avant la nécessité d’accroître la collaboration entre les disciplines et les établissements, ainsi que d’investir de façon plus intelligente dans une recherche sur le cerveau qui se concentre sur les résultats qui bénéficieront aux patients et à leur famille. La vision de la Fondation Brain Canada consiste à comprendre le cerveau, à l’état sain et à l’état malade, afin d’améliorer des vies et d’exercer une incidence sociale.

Le Fonds canadien de recherche sur le cerveau est un partenariat public-privé entre le gouvernement du Canada et la Fondation Brain Canada visant à inciter la population canadienne à soutenir davantage la recherche sur le cerveau et à maximiser les retombées ainsi que l’efficacité de ces investissements. La Fondation Brain Canada a recueilli 115 millions de dollars auprès de donateurs privés et de partenaires non fédéraux, qui s’élèvent actuellement à plus de 100, un montant auquel Santé Canada a ajouté 120 millions de dollars. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web www.braincanada.ca/fr/ ou suivez nous sur Twitter ou Facebook.

 

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Le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA subventionne huit nouveaux projets qui se concentrent à chercher de nouveaux objectifs en matière de traitements.

TORONTO, 15 novembre 2018 – La Société canadienne de la SLA annonce aujourd’hui un investissement d’un million de dollars dans huit nouveaux projets de recherche financés en 2018 dans le cadre du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, qui constitue la seule source de financement dédiée à la recherche sur la SLA au Canada. Le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA est généreusement financé par des Canadiens engagés envers la création d’un avenir sans SLA grâce aux dons de particuliers et à des efforts communautaires, dont 40 % des produits nets provenant de la collecte de fonds de la MARCHE pour la SLA qui a lieu dans tout le pays.

Les huit nouveaux projets de recherche financés comprennent de nombreuses études faisant appel à des techniques de pointe jamais appliquées à la SLA, un examen plus approfondi des protéines récemment découvertes pouvant être essentielles pour comprendre le fonctionnement de la SLA dans le corps, l’utilisation de modèles spécialisés de SLA pour mieux comprendre les causes de la maladie, un nouvel élan dans le ciblage de nouveaux mécanismes immunitaires et inflammatoires anormaux pouvant aider à traiter la SLA ainsi que l’élaboration d’un protocole canadien unique permettant de mesurer la valeur des traitements en ce qui concerne la qualité de vie parallèlement à l’évaluation médicale dans le cadre d’essais cliniques.

« En tant que personne vivant avec la SLA, lorsque je constate la passion et le dévouement de la communauté de recherche canadienne sur la SLA, j’ai bon espoir que nous trouverons bientôt les réponses nécessaires pour changer la vie des personnes atteintes de cette maladie », a déclaré Denis Blais, qui a été diagnostiqué avec la SLA en 2015 et qui a eu l’occasion, l’année dernière, d’observer le processus d’évaluation par les pairs. « Bien que d’importants progrès aient été réalisés ces dernières années, il reste encore beaucoup de travail à faire et nous devons continuer à investir dans la recherche sur la SLA afin de nous rapprocher d’un avenir sans la présence de la maladie. »

Le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA vise à accélérer l’impact de la recherche en fournissant un soutien financier aux meilleurs projets de lutte contre la SLA qui se concentrent à traduire les découvertes scientifiques en traitements contre la SLA. L’engagement continu des donateurs et du partenariat avec les Sociétés provinciales de la SLA confèrent au programme la capacité de soutenir une recherche fondamentale nouvelle et innovante, en plus d’aider les chercheurs établis à maintenir l’élan des projets de recherche vitaux sur la SLA.

« Le programme de subventions par titre affecte les fonds des donateurs aux meilleurs projets de recherche canadiens sur la SLA », a déclaré le Dr David Taylor, vice-président de la recherche au sein de la Société canadienne de la SLA. « Ceux-ci comprennent d’excellentes nouvelles idées nécessitant un financement pilote permettant de rassembler une base de données, des recherches en cours sur la SLA qui ont déjà une incidence sur la compréhension globale de la SLA et des études qui touchent directement les personnes actuellement atteintes de SLA. Les Canadiens sont des contributeurs importants sur le terrain et nous espérons que le programme pourra s’étendre pour financer encore plus de projets dans le futur. »

 

La recherche financée cherchera à répondre à des questions permettant d’explorer de nouveaux objectifs en matière de traitements, d’étendre les recherches existantes pour soutenir de nouvelles découvertes et d’aider les chercheurs à mieux comprendre pourquoi la SLA progresse différemment chez chaque personne. Les questions de recherche auxquelles on tente de répondre sont les suivantes :

  • Peut-on utiliser des modèles uniques de SLA chez les poissons pour comprendre la signalisation du système nerveux en présence de la SLA?
    Le Dr Gary Armstrong, de l’Institut neurologique de Montréal, a reçu 125 000 $.
  • Une protéine qui affecte les cellules immunitaires du cerveau peut-elle être reprogrammée pour prévenir ou ralentir la SLA?
    La Dre Jasna Kriz, de l’Université Laval, a reçu 125 000 $.
  • Peut-on élaborer une mesure efficace de la qualité de vie liée à la santé après un diagnostic de SLA dans le cadre d’essais cliniques?
    La Dre Ayse Kuspinar et la Dre Vanina Dal Bello-Haas, provenant toutes deux de l’Université McMaster, ont reçu 125 000 $.
  • Les granules de stress anormales constituent-elles un facteur unificateur de la SLA?
    Le Dr Eric Lécuyer, de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), a reçu 125 000 $.
  • La pathologie de la SLA est-elle différente dans une région du cerveau par rapport à une autre chez une même personne atteinte de SLA?
    La Dre Janice Robertson, de l’Université de Toronto, a reçu 125 000 $.
  • Les facteurs environnementaux ayant une incidence sur les gènes peuvent-ils expliquer pourquoi la SLA affecte les personnes différemment?
    La Dre Ekaterina Rogaeva, de l’Université de Toronto, a reçu 125 000 $.
  • Une protéine unique et cachée appelée altFUS joue-t-elle un rôle dans la SLA?
    Le Dr Xavier Roucou, de l’Université de Sherbrooke, a reçu 125 000 $.
  • Une protéine n’ayant pas encore été étudiée et appelée hnRNP A1B joue-t-elle un rôle important dans la SLA?
    La Dre Christine Vande Velde, de l’Université de Montréal, a reçu 125 000 $.

 

Les subventions par titre octroyées à la Dre Ayse Kuspinar et à la Dre Vanina Dal Bello-Haas, à la Dre Janice Robertson et au Dr Xavier Roucou sont partiellement financées par le Bernice Ramsay Estate.

Environ 3 000 Canadiens vivent avec la SLA, une maladie mortelle qui paralyse graduellement les gens parce que le cerveau n’est plus en mesure de communiquer avec les muscles du corps que nous pouvons normalement bouger à notre guise. Chaque année, environ 1 000 Canadiens meurent de la SLA et un nombre similaire de Canadiens en reçoivent le diagnostic. En l’absence de cure et avec peu d’options de traitement disponibles ayant un impact significatif sur la progression de la maladie, la plupart des personnes atteintes de la SLA décèdent dans les deux à cinq ans suivant le diagnostic.

Le financement des huit projets de recherche a fait suite à un processus compétitif d’évaluation par les pairs, qui impliquait des spécialistes internationaux de la SLA, qui ont évalué un grand nombre de candidatures pour trouver les projets qui font preuve d’excellence scientifique et qui ont le potentiel de faire progresser le plus rapidement le champ de recherche de la SLA afin de mettre au point des traitements efficaces. Le processus d’évaluation par les pairs a été observé par des gens qui ont une expérience personnelle de la SLA.

À propos du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA et des Sociétés canadiennes de la SLA

Le programme de recherche sur la SLA finance des bourses de recherche examinées par les pairs et favorise la collaboration entre les chercheurs canadiens afin de développer de nouvelles idées et de nouveaux moyens. Collectivement, par l’intermédiaire d’initiatives comme la Marche pour vaincre la SLA, les Sociétés canadiennes de la SLA soutiennent le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA. Les Sociétés canadiennes de la SLA concertent leurs efforts pour maximiser leur impact collectif et faire une différence énorme pour les personnes touchées par la SLA. Notre structure consiste en huit organisations indépendantes qui font équipe pour remédier aux variations entre les systèmes de soins de santé provinciaux et qui jouent chacune un rôle pour combler ces lacunes en fournissant des services de soutien communautaires. Les sociétés de la SLA défendent les intérêts des personnes et des familles vivant avec la SLA au niveau fédéral, provincial et local afin qu’elles soient mieux épaulées par les gouvernements et aient un meilleur accès au système de santé.

 

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Washington, D.C. (le 8 mars 2018) – L’ALS Association, en partenariat avec la Motor Neurone Disease Association (MND Association) et la Société canadienne de la SLA, est heureuse d’annoncer un financement de 600 000 $ pour soutenir la plateforme d’anticorps reproductibles anti-SLA (PARa-SLA). Le financement permettra de soutenir la création d’une plateforme en libre accès pour valider la recherche sur les anticorps et fournir à la communauté de recherche sur la SLA des anticorps renouvelables de la plus haute qualité pour les gènes de la SLA.

La PARa-SLA a été créée par le biais d’un partenariat public-privé composé d’experts mondiaux en production et en validation d’anticorps, dont le Consortium de génomique structurelle (CGS) et ses laboratoires associés à l’Institut neurologique de Montréal (INM) de l’Université McGill à Montréal (Canada), l’Université d’Oxford (Royaume-Uni), et l’Institut Karolinska (Suède).

Des procédures opératoires normalisées seront établies pour caractériser les anticorps anti-SLA, disponibles à la fois sur le marché et nouvellement créés, afin de s’assurer qu’ils excèdent les critères de qualité rigoureux du CGS et de l’INM pour établir une liste publique d’anticorps « de référence » qui, en fin de compte, établiront des bases solides dans le but de développer des traitements fructueux pour la SLA.

La SLA est une maladie neurodégénérative progressive qui affecte les cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière. Finalement, les personnes atteintes de SLA perdent la capacité à initier et à contrôler leurs mouvements musculaires, ce qui mène à une paralysie totale et à la mort, habituellement dans les deux à cinq ans suivant le diagnostic. La grande majorité des cas de SLA seraient attribuables à une combinaison diversifiée de facteurs génétiques et environnementaux. Il n’existe aucune cure.

Les anticorps sont parmi les outils les plus fréquemment utilisés dans la recherche scientifique fondamentale et dans les essais cliniques. Les chercheurs achètent ou créent leurs propres anticorps pour détecter les protéines dans leurs systèmes de modèles. En partie en raison de l’absence d’un cadre de validation commun et transparent, les anticorps se présentent souvent une variabilité élevée et une faible spécificité. Cela peut donner des résultats discutables, entraînant une perte de temps et d’argent et, plus important encore, compromettant des progrès scientifiques constants permettant de comprendre cette maladie complexe.

En réponse à cette problématique, la PARa-SLA a été créée pour assurer la disponibilité d’anticorps validés de la plus haute qualité qui sont développés en utilisant des procédures opératoires normalisées et qui seront ouvertement partagées avec la communauté de recherche sur la SLA. On remarque notamment qu’aucune forme de protection de la propriété intellectuelle ou de brevets ne sera déposée pour tous les nouveaux anticorps reproductibles entièrement découverts et développés par la PARa-SLA. Cet effort de collaboration, fondé sur une science ouverte et une totale liberté d’exploitation, garantira l’utilisation d’outils de la plus haute qualité pour réussir davantage à découvrir de nouveaux médicaments.

Ce partenariat rassemble des experts en matière d’anticorps provenant d’établissements universitaires aux quatre coins du monde. Le CGS est un réseau mondial de scientifiques universitaires et industriels expérimentés qui apporteront leur expertise dans le développement des réactifs nécessaires à la validation des cibles et à la découverte de médicaments.

La PARa-SLA travaillera avec Lucie Bruijn, Ph. D., MBA, experte scientifique en chef, ALS Association; Brian Dickie, Ph. D., directeur du développement de la recherche, MND Association; et David Taylor, Ph. D., vice-président de la recherche, Société canadienne de la SLA. Janice Robertson, Ph. D., professeure à l’Université de Toronto; Aaron Gitler, Ph. D., professeur de génétique à l’Université Stanford; Joe Lewcock, Ph. D., chef de la découverte en biologie à Denali; et Janine Kirby, Ph. D., chargée de cours en neurogénétique à l’Université de Sheffield agiront à titre de conseillers et fourniront des commentaires ainsi que des conseils sur le groupe d’anticorps proposés devant être créés.

Un groupe d’experts en priorisation des gènes de la SLA sera également créé pour s’assurer que la nomination des gènes dans la PARa-SLA répondra de manière transparente aux demandes de création et de validation d’anticorps de la communauté mondiale de la recherche sur la SLA. Si elle est utilisée de concert avec un modèle de science ouverte et un accès sans brevet à tous les produits, la PARa-SLA devrait dynamiser la recherche ainsi que permettre un développement plus rapide et encore plus efficace de traitements pour relever le défi visant à contrer la SLA, et ce, à l’échelle mondiale.

« L’ALS Association est ravie de financer cette initiative passionnante et croit qu’il s’agira d’une ressource ouverte extrêmement précieuse pour les chercheurs du monde entier », a déclaré Lucie Bruijn, Ph. D.

« Nous sommes enchantés de nous associer à cette nouvelle initiative passionnante pour offrir aux chercheurs les “meilleurs outils dans le cadre de leur travail”, ce qui contribuera à améliorer la qualité et le rythme de la recherche sur la SLA », a déclaré Brian Dickie, Ph. D., directeur de la recherche, MND Association.

« Cette plateforme a le potentiel d’accélérer notre capacité à comprendre et à traiter la SLA en éliminant un obstacle de longue date à la découverte, et la Société canadienne de la SLA est ravie de la soutenir dans le cadre de ce partenariat international », a déclaré David Taylor, Ph. D., vice-président de la recherche, Société canadienne de la SLA.

« Nous sommes ravis de faire partie d’une telle initiative visionnaire issue des trois principales fondations de la SLA pour construire un modèle très révolutionnaire pour soutenir l’avenir de la découverte thérapeutique », a déclaré Wen Hwa Lee, Ph. D., directeur des fondations de la maladie au Consortium de génomique structurelle et basé à l’Université d’Oxford.

 

À propos de l’ALS Association

L’ALS Association est le seul organisme national à but non lucratif luttant contre la maladie de Lou Gehrig sur tous les fronts. En ouvrant la voie à la recherche mondiale, en aidant les personnes atteintes de SLA à travers un réseau national de divisions, en coordonnant les soins multidisciplinaires par le biais de centres de soins cliniques certifiés et en favorisant les partenariats gouvernementaux, l’ALS Association fait naître l’espoir et améliore la qualité de vie tandis qu’elle déploie des efforts dans la recherche de nouveaux traitements et d’une cure. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’ALS Association, visitez notre site Web au www.alsa.org.

 

À propos de la Motor Neurone Disease Association

La MND Association a été fondée en 1979 par un groupe de bénévoles ayant vécu avec quelqu’un ou s’étant occupé de quelqu’un atteint d’une maladie des motoneurones (MMN). Elle constitue le seul organisme de bienfaisance national en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord qui se concentre sur les soins, la recherche et les campagnes de sensibilisation des MMN. La MND Association améliore les soins et le soutien offerts aux personnes atteintes d’une MMN, à leurs familles et à leurs aidants, et finance et encourage la recherche qui mène à une nouvelle compréhension ainsi qu’à de nouveaux traitements, tout en nous rapprochant de plus en plus près d’une cure pour les MMN. Elle procède également à des campagnes de sensibilisation pour s’assurer que les besoins des personnes atteintes d’une MMN ainsi que de tous ceux qui s’occupent de ces personnes soient reconnus et considérés par la société en général.

 

À propos de la Société canadienne de la SLA

Depuis sa fondation en 1977, la Société canadienne de la SLA, en compagnie de ses partenaires provinciaux, se voue à soutenir les Canadiens vivant avec la SLA et à investir en recherche afin de faire de la SLA une maladie traitable, et non terminale. Nous sommes un organisme de bienfaisance enregistré qui ne reçoit aucun financement public. Nos services et notre recherche sont tous financés grâce à la générosité de nos donateurs. Par l’entremise de son programme de recherche, la Société canadienne de la SLA finance des bourses de recherche examinées par les pairs, favorise la collaboration et le développement de nouveaux moyens au sein de la communauté de recherche canadienne sur la SLA, et participe à de nouveaux domaines de recherche dans lesquels la Société est bien positionnée pour avoir un impact. En Ontario, la Société canadienne de la SLA joue un rôle semblable à celui des sociétés provinciales de la SLA. Elle offre des services et du soutien qui aident à répondre aux besoins des personnes vivant avec la SLA. La Société canadienne de la SLA défend les intérêts des personnes touchées par la SLA au niveau fédéral, provincial et local afin qu’elles soient mieux épaulées par les gouvernements et aient un meilleur accès au système de santé. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web www.als.ca/fr/.

 

À propos du Consortium de génomique structurelle

Le CGS est un partenariat public-privé préconcurrentiel qui accélère la recherche en biologie humaine et la découverte de médicaments en rendant l’ensemble de ses résultats de recherche librement accessibles à la communauté scientifique. Pour réaliser sa mission, l’organisation développe un réseau ouvert et collaboratif de scientifiques. Le CGS possède des installations de recherche actives au sein de sept établissements universitaires aux quatre coins du monde (Toronto et Montréal, au Canada; Oxford, au R.-U.; UNICAMP, au Brésil; Karolinska, en Suède; UNC Chapel Hill, aux É.-U.; et Francfort, en Allemagne), et les scientifiques du CGS collaborent avec plus de 300 chercheurs issus d’universités et de l’industrie. Le CGS est un organisme de bienfaisance enregistré (numéro 1097737) qui reçoit des fonds de la part d’AbbVie, de Bayer Pharma AG, de Boehringer Ingelheim, de la Fondation canadienne pour l’innovation, de l’Eshelman Institute for Innovation, de Génome Canada, l’Initiative médicaments innovants (UE/Fédération européenne des associations de l’industrie pharmaceutique), de Janssen, de MSD, de Merck KGaA, de Novartis Pharma AG, du ministère du Développement économique et de l’Innovation de l’Ontario, de Pfizer, de la Fondation de recherche de l’État de São Paulo (FAPESP), de Takeda et de la Wellcome Trust. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web www.thesgc.org.

 

Coordonnées :

Brian Frederick
ALS Association
bfrederick@alsa-national.org

TORONTO, le 22 novembre 2017 – La Société canadienne de la SLA a annoncé aujourd’hui 12 nouveaux projets de recherche stimulants qui seront financés en 2017 dans le cadre du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, auquel contribuent les Sociétés canadiennes de la SLA. Parmi les projets financés figurent une étude sur plusieurs années qui porte sur une association médicamenteuse prometteuse, trois bourses de stagiaires qui contribueront à la formation de la nouvelle génération de chercheurs canadiens dans le domaine de la SLA qui font présentement leur doctorat, deux projets qui examinent comment les traitements contre la SLA pourraient être administrés par voie sanguine, ainsi qu’une initiative qui cherche à élucider pourquoi les muscles oculaires sont souvent plus résistants à la SLA que d’autres groupes de muscles qui cessent de fonctionner. Ce financement a été annoncé en partenariat avec la Fondation Brain Canada qui assure, par l’entremise du Fonds canadien de recherche sur le cerveau (avec le soutien financier de Santé Canada), le financement conjoint de la plus importante bourse de 1,8 million $ grâce à des fonds de contrepartie engagés à la suite de l’« Ice Bucket Challenge » (défi du seau d’eau glacée).

Environ 3 000 Canadiennes et Canadiens sont aux prises avec la SLA, une maladie paralysante qui bloque la capacité de bouger, de parler et d’avaler et qui finit par empêcher de respirer. Chaque année, environ 1 000 personnes au Canada reçoivent un diagnostic de SLA alors qu’un nombre similaire de Canadiennes et de Canadiens en meurent. La plupart des personnes atteintes meurent dans les deux à cinq ans après en avoir reçu le diagnostic parce qu’il n’existe aucun traitement curatif pour cette maladie et qu’il y a peu d’options de traitement.

« La SLA est une maladie incroyablement complexe, mais la communauté scientifique fait d’énormes progrès et a grandement avancé malgré le très faible financement comparativement au financement annuel accordé pour des maladies qui ont des options de traitement », affirme le Dr David Taylor, vice président de la recherche à la Société canadienne de la SLA. « Pour le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, cela a été rendu possible grâce à la générosité des donateurs, aux partenariats avec les sociétés provinciales de la SLA de l’ensemble du Canada et à des organismes comme la Fondation Brain Canada, qui a permis de pratiquement doubler le financement de la recherche sur la SLA au Canada depuis quelques années en égalisant les dons faits dans le cadre de l’“Ice Bucket Challenge”. »

Le financement attribué en 2017, jumelé aux bourses de recherche attribuées conjointement par la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada en 2015 et en 2016, met à profit les 20 millions $ affectés à la recherche sur la SLA au Canada à la suite de l’« Ice Bucket Challenge » qui a permis en 2014 de faire connaître la SLA comme jamais auparavant et d’amasser des fonds pour les organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine de cette maladie, y compris les Sociétés canadiennes de la SLA. Maintenant que l’engagement de la Fondation Brain Canada à verser des fonds de contrepartie a pris fin, le financement du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA reviendra à son niveau habituel variant entre 1,5 et 2 millions $ par année en bourses de recherche.

« La population canadienne a répondu généreusement à l’“Ice Bucket Challenge”, et en égalisant le montant de 10 millions $ affecté à la recherche dans le cadre de notre partenariat avec Santé Canada, la Fondation Brain Canada a doublé les retombées de ces actes de générosité », a déclaré Inez Jabalpurwala, présidente et chef de la direction de la Fondation Brain Canada. « Depuis 2015, nous avons financé, en collaboration avec le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, 20 projets de recherche novateurs et originaux, 9 projets collaboratifs de recherche translationnelle qui permettront de faire passer les découvertes du laboratoire à la clinique et 5 bourses qui permettront à la nouvelle génération de professeurs-chercheurs d’entreprendre ou de poursuivre des projets de recherche dans des domaines prometteurs. Bien que ces investissements en recherche soient toujours axés sur la SLA, la Fondation Brain Canada a amené son approche de système unique, qui incite les chercheurs d’autres domaines à mettre leurs connaissances à profit et selon laquelle chaque découverte a le potentiel d’avoir une influence sur d’autres troubles neurodégénératifs dont les mécanismes sous jacents se retrouvent également dans la SLA. »

Parmi les bourses de recherche annoncées aujourd’hui, le projet de 1,8 million $ financé conjointement par la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada vise à découvrir si une association médicamenteuse prometteuse peut s’attaquer aux protéines mal repliées, un des attributs biologiques caractéristiques de la SLA. Cette bourse a été accordée à une équipe de recherche dirigée par la Dre Heather Durham de l’Université McGill et ses collaborateurs, la Dre Josephine Nalbantoglu (Université McGill), le Dr Richard Robitaille (Université de Montréal) et la Dre Chantelle Sephton (Université Laval).

Les 11 autres projets ont été financés dans le cadre de deux concours de financement distincts du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA grâce à l’apport direct des dons et des partenariats avec les Sociétés canadiennes de la SLA, notamment 40 % des recettes nettes des activités de financement MARCHE pour la SLA qui ont lieu partout au pays.

 

Les projets de recherche financés en 2017 visent à répondre aux questions suivantes pour aider à passer d’une compréhension accrue de la SLA à la mise au point de traitements utilisables chez l’humain :

  • L’ajustement de la concentration d’une protéine de « garde » peut-il protéger une protéine qui devient toxique dans la plupart des cas de SLA? Bourse de 125 000 $ accordée au Dr Marco Prado et ses collaborateurs, le Dr Martin Duennwald et le Dr Flavio Beraldo, tous de l’Université Western
  • L’échographie focalisée assistée par imagerie médicale peut-elle être utilisée en toute sécurité sur des personnes atteintes de SLA comme moyen d’administrer les traitements futurs? Bourse de 124 948 $ accordée au Dr Lorne Zinman et ses collaborateurs, le Dr Nir Lipsman, le Dr Kullervo Hynynen, la Dre Sandra Black, le Dr Todd Mainprize et le Dr Agessandro Abrahao, tous de l’Université de Toronto
  • Les bulles microscopiques dans le corps humain peuvent-elles être utilisées pour administrer des traitements contre la SLA dans la circulation sanguine? Bourse de 125 000 $ accordée au Dr Derrick Gibbings et ses collaborateurs, le Dr Baptiste Lacoste et le Dr Maxim Berezovski, tous de l’Université d’Ottawa
  • Cibler l’activité des motoneurones dans la moelle épinière : une nouvelle façon de diagnostiquer et de traiter la SLA? Bourse de 125 000 $ accordée au Dr Yves De Koninck, Université Laval
  • La modification des processus de communication entre les motoneurones et les cellules immunitaires du système nerveux après un diagnostic de SLA pourrait-elle aider à identifier de nouvelles cibles de traitement? Bourse de 124 930 $ accordée au Dr Stefano Stifani, Université McGill
  • La technologie d’écran tactile pourrait-elle aider à améliorer les tests de déficience cognitive qui survient dans certains cas de SLA? Bourse de 110 770 $ accordée au Dr Flavio Beraldo et ses collaborateurs, le Dr Marco Prado et la Dre Vania Prado, tous de l’Université Western
  • Le séquençage de génome complet pourrait-il révéler de nouvelles régions de mutations génétiques qui rendraient certaines personnes plus susceptibles de développer la SLA? Bourse de 75 000 $ accordée à Jay Ross, étudiant au doctorat dans le laboratoire du Dr Guy Rouleau à l’Université McGill
  • Comment les protéines mal repliées présentes dans la SLA peuvent-elles causer la mort des cellules? Bourse de 50 000 $ accordée à Sonja Di Gregorio, étudiante au doctorat dans le laboratoire du Dr Martin Duennwald à l’Université Western
  • Que peuvent nous apprendre les souris qui sont capables de marcher presque normalement malgré une perte importante de fonction des motoneurones? Bourse de 125 000 $ accordée au Dr Turgay Akay, Université Dalhousie
  • Pourquoi les muscles oculaires sont-ils plus résistants à la SLA, et que peut-on apprendre de ce constat pour aider à préserver la fonction et l’usage des autres muscles? Bourse de 121 048 $ accordée au Dr Richard Robitaille et sa collaboratrice, Danielle Arbour, tous deux de l’Université de Montréal
  • Les probiotiques qui améliorent la SLA dans le nématode fonctionnent-ils également dans la souris? Bourse de 75 000 $ accordée à Audrey Labarre, étudiante au doctorat dans le laboratoire d’Alex Parker à l’Université de Montréal

 

Le financement de ces 12 projets de recherche fait suite à un processus rigoureux d’évaluation scientifique par des spécialistes internationaux de la SLA, qui ont évalué un grand nombre de candidatures pour trouver les projets qui font preuve d’excellence scientifique et qui ont le potentiel de faire progresser le plus rapidement le champ de recherche de la SLA afin de mettre au point des traitements efficaces. Le processus d’évaluation scientifique a été observé par des gens qui ont une expérience personnelle de la SLA.

À propos des Sociétés canadiennes de la SLA et du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA
Les Sociétés canadiennes de la SLA recueillent des fonds à l’échelle régionale afin d’offrir des services et du soutien aux personnes et aux familles vivant avec la SLA dans leur province et pour contribuer au financement du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA. Le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA finance des bourses de recherche examinées par les pairs et favorise la collaboration entre les chercheurs canadiens afin de développer de nouvelles idées et de nouveaux moyens. Les sociétés de la SLA défendent les intérêts des personnes et des familles vivant avec la SLA au niveau fédéral, provincial et local afin qu’elles soient mieux épaulées par les gouvernements et aient un meilleur accès au système de santé.

 

À propos de la Fondation Brain Canada et du Fonds canadien de recherche sur le cerveau
La Fondation Brain Canada est un organisme de bienfaisance national enregistré dont le siège est à Montréal, qui encourage et soutient l’excellente et l’innovante recherche contribuant à changer les paradigmes de la connaissance acquise sur le cerveau au Canada. Depuis près de deux décennies, la Fondation Brain Canada fait valoir le cerveau comme étant un système unique et complexe avec des similitudes pour l’ensemble des troubles neurologiques, les maladies mentales et la toxicomanie, ainsi que les lésions du cerveau et de la moelle épinière. Le fait de considérer le cerveau comme étant un système a mis de l’avant la nécessité d’accroître la collaboration entre les disciplines et les établissements et d’investir de façon plus intelligente dans une recherche sur le cerveau qui se concentre sur les résultats qui bénéficieront aux patients et à leur famille. La vision de la Fondation Brain Canada est de comprendre le cerveau, à l’état sain et à l’état malade, afin d’améliorer des vies et d’exercer une incidence sociale.

Le Fonds de recherche sur le cerveau du Canada est un partenariat public-privé entre le Gouvernement du Canada et la Fondation Brain Canada visant à inciter la population canadienne à soutenir davantage la recherche sur le cerveau et à maximiser les retombées et l’efficacité de ces investissements. La Fondation Brain Canada et ses partenaires se sont engagés à récolter 120 millions $ qui feront l’objet d’un don jumelé de Santé Canada équivalant à un dollar pour chaque dollar récolté, pour un total de 240 millions $. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web www.braincanada.ca/fr/.

 

Pour plus de renseignements :
416-497-2267, poste 234
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