Rencontrez les nouveaux chercheurs à l’origine des Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada
Le Dr Hussein Ghazale est le lauréat du Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 165 000 $.
Après avoir terminé son doctorat en France, le Dr Ghazale est venu au Canada pour travailler avec la Dre Carol Schuurmans au Sunnybrook Research Institute. L’équipe de la Dre Schuurmans étudie si la reprogrammation neuronale pourrait servir de stratégie thérapeutique potentielle pour les maladies neurodégénératives, dont la SLA.
La SLA endommage les neurones, affectant ainsi le fonctionnement quotidien de l’organisme. Les travaux du Dr Ghazale se concentrent sur la tentative de reprogrammer les cellules gliales – un type courant et abondant de cellules cérébrales – en nouveaux neurones. L’équipe espère que ces nouvelles cellules pourront s’intégrer efficacement aux cellules existantes dans le cerveau des personnes atteintes de SLA, améliorant ainsi leurs capacités et leur qualité de vie.
Pour l’instant, le Dr Ghazale teste cette stratégie sur des modèles animaux. Mais grâce à cet investissement, il note qu’il peut accélérer le calendrier de son projet et réaliser des expériences de haute technologie. Le prix l’aidera également à affiner sa stratégie afin de pouvoir éventuellement transposer ces travaux à des applications cliniques.
« Je sais que ce travail pourrait un jour permettre de soutenir les personnes atteintes de SLA et leurs familles et les aider à surmonter les épreuves qu’elles rencontrent », partage-t-il. « C’est ce qui me motive chaque jour à continuer à travailler dur pour améliorer les stratégies thérapeutiques. »
« Nous devons continuer à franchir les limites de la recherche sur la SLA », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. « C’est à travers ces territoires inconnus que nous découvrirons des solutions et que nous pourrons envisager un avenir sans SLA. »
Le financement de la bourse postdoctorale 2022 a été rendu possible par la Fondation Vincent Bourque, qui a généreusement versé 82 500 $ à la Société canadienne de la SLA, somme égalée par la Fondation Brain Canada par l’entremise du Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC).
Le FCRC est un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada, qui accroît le soutien des Canadiens à la recherche sur le cerveau et élargit l’espace philanthropique pour la financer afin d’obtenir un impact optimal. À ce jour, Santé Canada a investi plus de 145 millions de dollars dans la recherche sur le cerveau par l’entremise du FCRC, somme égalée par la Fondation Brain Canada et ses donateurs et partenaires.
Pour une description complète du projet, consultez notre site Web « Projets financés en 2022 ».
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Rencontrez les étudiants à l’origine des Bourses doctorales 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada
L’étudiante en doctorat Lucia Meng Qi Jadon (anciennement Liao) est lauréate du Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 75 000 $. Elle utilisera ce financement pour étudier si une étiquette récemment découverte dans la TDP-43 pourrait avoir un rôle important à jouer dans la SLA.
Lucia a rencontré quelques difficultés pendant les six premiers mois de son doctorat au laboratoire du Dr Dale Martin à l’université de Waterloo. « C’était difficile, car j’essayais de démontrer quelque chose de jamais vu auparavant », explique-t-elle.
Et puis, victoire. Elle a détecté un faible signal qui lui a confirmé qu’elle était sur la bonne voie. Grâce à sa persévérance, ses travaux ouvrent une nouvelle voie dans la recherche.
Le prix a été en quelque sorte comme ce premier signal, une confirmation de son travail en tant que chercheuse. « J’ai travaillé dur, et ce prix me confirme que je suis digne d’être ici », partage-t-elle. « C’est un encouragement énorme qui prouve que je suis à la hauteur de ma tâche. »
Le désir de Lucia de comprendre les processus complexes des cellules humaines motive sa passion pour la recherche.
« Lorsque l’on découvre un processus, de nouvelles possibilités s’ouvrent immédiatement. C’est comme un casse-tête dont on ne cesse de trouver des pièces », dit-elle.
Le projet de Lucia porte sur une pièce du complexe casse-tête qu’est la SLA. Au début de son doctorat, elle a confirmé que la TDP-43 subit une modification appelée palmitoylation. Ce processus pourrait jouer un rôle dans la mauvaise localisation de la TDP-43, l’une des manifestations les plus courantes de la SLA.
Elle utilisera ce financement pour mieux définir les propriétés de la palmitoylation de la TDP-43 et comprendre comment elle peut être anormale dans la SLA.
« Je découvre peu à peu », déclare-t-elle.
« Les travaux de Mlle Jadon serviront à attirer l’attention de scientifiques partageant les mêmes idées et désireux d’explorer les nouvelles frontières dans la recherche sur la SLA », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada.
Lucia se réjouit de pouvoir partager ses découvertes afin de susciter de nouvelles collaborations au sein de la communauté des chercheurs sur la SLA. « Je veux établir les bases de mes découvertes et les diffuser », ajoute-t-elle. « Ainsi, d’autres chercheurs trouveront qu’il s’agit de quelque chose à considérer. »
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Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
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Rencontrez les étudiants à l’origine des Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada
Charlotte Manser est lauréate du Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 75 000 $. Étudiante en doctorat à l’Université d’Ottawa, elle étudie comment les gènes liés à la SLA peuvent contribuer à la perte de la formation normale des granules de stress.
Lorsque nos cellules sont stressées, elles créent des « granules de stress » pour protéger l’ARN – une substance essentielle à la santé cellulaire. Charlotte étudie comment l’accumulation anormale de granules de stress pourrait contribuer à la mauvaise localisation de la protéine TDP-43, une caractéristique commune de la SLA.
Elle a testé de nombreux gènes susceptibles d’être liés à la formation des granules de stress ainsi qu’à la SLA.
« J’ai trouvé deux succès que je poursuis activement », dit-elle. « Nous pouvons ainsi découvrir des nouveaux mécanismes de la maladie ou une nouvelle cible thérapeutique. Ils peuvent nous aider à mieux comprendre comment la maladie se développe. »
Une détermination motivée par la perte
Le travail de Charlotte est motivé par son lien personnel avec la maladie.
En 2013, son père est décédé de SLA. C’est à cette époque qu’elle a changé de spécialité pour passer de la médecine légale aux neurosciences.
« C’était un moment éclairant », partage-t-elle. « J’ai su que c’était ce que je voulais faire. »
Elle est également devenue un membre actif de la communauté des familles touchées par la SLA. Charlotte souligne que la reconnaissance de son travail par cette même communauté signifie beaucoup pour elle.
« Ce travail représente l’espoir de transformer quelque chose d’horrible, comme le deuil, en quelque chose de productif et de positif », ajoute-t-elle. « J’espère pouvoir apporter quelque chose à ce domaine pour que la situation ne soit pas si difficile pour la personne suivante. »
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Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
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Rencontrez les nouveaux chercheurs à l’origine des Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada
Donovan McDonald est le lauréat du Prix des stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 75 000 $. En tant que doctorant, il étudie comment la fonction de l’ARNt pourrait contribuer aux processus pathologiques de la SLA.
Donovan est venu des Bahamas au Canada. « Les gens ne reconnaissent pas toujours les défis auxquels sont confrontés les étudiants étrangers », partage-t-il. Les possibilités de financement, par exemple, peuvent être beaucoup plus limitées.
Les programmes de bourses, comme ceux offerts par la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada, aident à combler un manque de financement critique pour des étudiants prometteurs comme Donovan.
« Soutenir les étudiants étrangers dans la recherche du cerveau est essentiel pour favoriser la diversité des perspectives, faire progresser la collaboration scientifique mondiale et accélérer les avancées dans la compréhension des complexités du cerveau », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada.
« Ce n’est pas qu’une question financière », précise Donovan. « Il s’agit aussi de la reconnaissance de nos travaux de recherche, qui est cruciale pour notre développement en tant que scientifique. »
Le projet initial de Donovan visait à comprendre les processus biologiques de base autour de l’ARNt. Cette molécule critique agit comme une clé principale au sein des cellules, permettant la formation des protéines. Mais, en travaillant avec des chercheurs de renom sur la SLA à l’université Western, il s’est rendu compte à quel point son travail pouvait être utile pour explorer des
« territoires inconnus » dans le domaine de la recherche sur la SLA.
Donovan étudie en particulier comment le dysfonctionnement de l’ARNt pourrait contribuer à la SLA en relation avec une protéine appelée angiogénine. Des chercheurs ont établi un lien entre des mutations de l’angiogénine, qui contribue à réguler l’ARNt, à des cas génétiques de SLA.
« Bien qu’elle soit connue depuis longtemps, très peu d’études s’intéressent à l’angiogénine et à son rôle dans la SLA. Voilà où j’interviens », dit Donovan.
Le jeune chercheur espère que ses travaux aideront d’autres personnes à reconnaître le rôle des ARNt en tant que molécules importantes à étudier dans le domaine de la SLA.
« Je veux comprendre comment le dysfonctionnement de l’ARNt peut contribuer à indiquer le développement ou la prédisposition à la SLA », explique-t-il. Le Prix des stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada l’aidera à atteindre cet objectif.
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Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
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Voici le Dr Philip McGoldrick, lauréat de la bourse de transition de carrière 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada
Le Dr Philip McGoldrick, chercheur au Tanz Centre for Research in Neurodegenerative Diseases (Centre Tanz de recherche sur les maladies neurodégénératives) de l’Université de Toronto, est le lauréat de la bourse de transition de carrière 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada de 250 000 $.
Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
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Rencontrez les chercheurs derrière les projets gagnants de la bourse de découverte 2022
Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici .
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Rencontrez les chercheurs derrière les projets gagnants de la Bourse de découverte 2022
Est-ce que cette procédure de routine peu coûteuse peut avoir un effet neuroprotecteur dans la SLA?
Bourse : 125 000 $
Collaborateurs : Dr Minh Dang Nguyen de l’Université de Calgary et Dr Deepak Kaushik de l’Université Memorial de Terre-Neuve
Le Dr Carlos Rodrigo Camara-Lemarroy est un chercheur en début de carrière et un neurologue clinicien basé au Canada, à l’Université de Calgary. Il est bénéficiaire pour la première fois de la bourse de recherche de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada.
Dans sa pratique clinique, Dr Camara-Lemarroy a beaucoup travaillé avec des personnes atteintes de maladies neurodégénératives – de la sclérose en plaques (SEP) à la maladie de Parkinson, ainsi qu’à la SLA.
« En tant que clinicien, j’ai été frappé par le fait que, malgré tout ce que nous connaissons sur le cerveau, nous avons si peu de thérapie pour les patients », déclare-t-il. « Leurs histoires reste gravées dans mon âme. »
Motivé par ses nombreux patients, le principal intérêt de recherche du Dr Camara-Lemarroy est de traduire rapidement la recherche fondamentale en neurosciences en nouvelles thérapies pour les troubles neurodégénératifs. Jusqu’à présent, il s’est concentré sur la SEP, mais il s’est rendu compte que de nombreuses maladies qu’il traite en tant que clinicien ont des signatures similaires.
« En fin de compte, dans toutes ces maladies, les cellules cérébrales meurent », explique-t-il. « Nous devons trouver un moyen d’arrêter cela. »
L’une des questions de recherche actuelles porte sur le préconditionnement ischémique, c.-à-d., la pratique consistant à interrompre brièvement l’apport sanguin pour préparer le corps a mieux résisté à la maladie.
Ces dernières années, les chercheurs ont découvert que lorsqu’ils interrompaient brièvement la circulation sanguine (ischémie) avec quelque chose d’aussi simple qu’un brassard de pression sanguine, le corps commençait à développer des mécanismes naturels de protection, se préparant efficacement à résister à des blessures plus graves.
Le Dr Camara-Lemarroy et son équipe se demande si le préconditionnement ischémique pourrait aider les personnes atteintes de neurodégénérescence à mieux conjurer les effets de leur maladie, en ralentissant la progression efficacement.
Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
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Rencontrez les chercheurs derrière les projets gagnants de la Bourse de découverte 2022
Cette expérience est à la base de son projet pour la Bourse de découverte 2022.
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La Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada attribuent 4,5 millions de dollars en recherche
La Société canadienne de la SLA, en partenariat avec la Fondation Brain Canada, a annoncé aujourd’hui l’attribution de 4,5 millions de dollars en financement à neuf nouveaux projets de recherche sur la SLA. Cela signifie que depuis le phénomène de l’« Ice Bucket Challenge » (défi du seau d’eau glacée) a enflammé les médias sociaux en 2014, près de 20 millions de dollars ont été investis dans la recherche canadienne sur la SLA au moment où celle-ci a le potentiel de donner les meilleurs résultats.
La SLA, ou sclérose latérale amyotrophique, est une maladie qui paralyse graduellement le corps, privant les personnes atteintes de leur capacité de bouger, de parler, d’avaler, de manger et, éventuellement, de respirer. La plupart des personnes atteintes meurent dans les deux à cinq ans après en avoir reçu le diagnostic de SLA parce qu’il n’existe aucun traitement ni guérison efficace pour cette maladie. Cependant, la recherche sur la SLA a progressé à un point tel où de nombreux experts en recherche sur la SLA croient que l’arrivée de traitements efficaces sera inévitable. La question est maintenant « quand », et non « si ».
« Nous entendons souvent des gens et des familles vivant avec la SLA dire que la promesse d’une découverte grâce à la recherche leur permet de garder espoir. Le défi est que la recherche prend du temps, chose que les personnes vivant avec la SLA n’ont pas. C’est pourquoi l’« Ice Bucket Challenge » change autant la donne », affirme Tammy Moore, PDG de la Société canadienne de la SLA. « Grâce à l’augmentation du financement rendue possible par l’« Ice Bucket Challenge », nous avons été plus que jamais en mesure d’investir dans la recherche. Nous remercions les Canadiens qui ont fait un don à l’« Ice Bucket Challenge », nos partenaires des Sociétés canadiennes de la SLA, la Fondation Brain Canada et le Fonds de recherche sur le cerveau du Canada du gouvernement fédéral d’avoir rendu possible cet investissement en recherche. »
« Le partenariat de la Fondation Brain Canada avec la Société canadienne de la SLA a permis d’investir davantage en recherche sur la SLA, ce qui accélère le progrès vers la mise au point de traitements efficaces », déclare Inez Jabalpurwala, présidente et chef de la direction de la Fondation Brain Canada. « De plus, les découvertes qui découleront de ce financement de la recherche nous permettront potentiellement de mieux comprendre d’autres maladies neurodégénératives présentant des mécanismes sous-jacents similaires. »
Les neuf projets englobent deux initiatives d’équipes pluriannuelles à grande échelle – l’une a recours aux cellules souches pour mieux comprendre la SLA et possiblement la traiter, alors que l’autre étudie d’une nouvelle façon le gène qui est le plus associé au développement de la SLA – et sept études à plus petite échelle qui permettent aux chercheurs d’explorer des idées novatrices.
« Il y a cinq ans, l’étendue de la recherche sur la SLA que nous finançons aujourd’hui n’aurait pas été possible simplement parce que nous n’en savions pas assez à propos de la maladie pour pouvoir poser le type de questions qui font l’objet de la recherche des chercheurs d’aujourd’hui », indique le Dr David Taylor, vice-président de la recherche à la Société canadienne de la SLA. « Le fait que nous avons maintenant la possibilité d’explorer la SLA sous différents angles reflète l’augmentation des connaissances sur la maladie et la possibilité accrue de mettre au point des médicaments efficaces. »
Une équipe de recherche dirigée par le Dr Guy Rouleau, de l’Université McGill et de l’Institut neurologique de Montréal, a reçu 2,2 millions de dollars afin d’étudier les motoneurones et les astrocytes créés à partir de personnes atteintes de différentes formes de la SLA à l’aide de la technologie des cellules souches. Le Dr Rouleau et son équipe, qui comprend d’autres collaborateurs de l’Université McGill et de l’Institut neurologique de Montréal ainsi que de l’Université de Montréal et de l’Université Laval, étudiera la biologie de ces cellules souches pour déterminer si leurs caractéristiques en laboratoire peuvent représenter différentes formes de la maladie chez l’humain et de mettre au point un mécanisme potentiel de criblage de thérapies à partir de celles-ci. Les outils et les tests créés dans le cadre du projet seront précieux pour les chercheurs de la SLA canadiens et internationaux à titre de nouvelles ressources permettant de comprendre la maladie et de trouver de nouvelles façons de la traiter.
Une équipe de recherche dirigée par la Dre Janice Robertson, de l’Université de Toronto, a reçu 1,6 million de dollars pour mieux comprendre si l’anomalie génétique la plus commune dans les cas de SLA, qui se produit dans le gène C9ORF72, cause la maladie ou y contribue au moyen d’une perte de fonction biologique normale du gène. La majorité de la communauté de recherche tente de comprendre comment l’anomalie génétique du C9ORF72 pourrait ajouter une fonction toxique. Toutefois, au cours de cette étude d’une durée de cinq ans, l’équipe – qui comprend d’autres collaborateurs de l’Université de Toronto en plus du Sunnybrook Health Sciences Centre, de l’Université McGill, de l’Institut neurologique de Montréal et de l’Université de la Colombie-Britannique – analysera en détail les dommages potentiels aux motoneurones dépourvus de C9ORF72 et examinera si des mécanismes de perte et de gain de fonction agissent ensemble pour causer la SLA. Ces connaissances pourraient changer fondamentalement la mise au point de thérapies contre les formes communes de la SLA et la démence frontotemporale (DFT), qui se produit souvent dans les cas de SLA.
Les autres projets, qui ont chacun été financés à hauteur de 100 000 $, sont :
- Le Dr Gary Armstrong, de l’Institut neurologique de Montréal et de l’Université McGill, utilise une technique de manipulation génétique de pointe pour créer de nouveaux modèles de poissons-zèbres de la SLA pour les causes génétiques les plus fréquentes, soit celles en lien avec les mutations du gène C9ORF72.
- Le Dr Neil Cashman, de l’Université de la Colombie-Britannique, utilise un modèle unique de mouche à fruit pour étudier si une protéine toxique clé de la SLA peut passer d’un neurone à l’autre afin d’expliquer la propagation de la maladie dans le corps.
- Le Dr Charles Krieger, de l’Université Simon Fraser, étudie une substance nommée adducine, qui est liée de façon cruciale à la santé au site de connexion entre les motoneurones et les muscles, afin de comprendre si cette substance pourrait être une cible de traitement pour ralentir la progression de la SLA.
- Le Dr Éric Lécuyer, de l’Université de Montréal, utilise une gamme d’outils scientifiques uniques pour analyser en détail le contenu de structures clés de la SLA nommées granules de stress.
- La Dre Marlene Oeffinger, de l’Institut de recherches cliniques de Montréal, étudie des structures nommées paraspeckles afin de comprendre leur contenu et leur fonctionnement, ainsi que la façon dont elles sont modifiées dans les cellules neuronales qui contiennent des mutations causant la SLA.
- Le Dr Alex Parker, de l’Université de Montréal, entreprend une étude visant à comprendre comment les probiotiques ralentissent la progression des symptômes de la SLA chez les vers.
- La Dre Lisa Topolnik, du Centre hospitalier de l’Université Laval, étudiera comment certains neurones nommés interneurones, qui relient les motoneurones du cerveau, pourraient jouer un rôle au début de la SLA.
Tous les projets de recherche ont été choisis à la suite d’un processus compétitif d’évaluation par les pairs. Il s’agit du processus international de référence par excellence pour l’évaluation des demandes de financement de projets de recherche. Le processus d’évaluation par les pairs est mené par un panel d’experts internationaux de la SLA et d’autres maladies neurodégénératives qui évalue et classe tous les projets de recherche proposés selon leur mérite scientifique et leur potentiel à faire avancer le plus rapidement possible la recherche sur la SLA dans le but de mettre au point des traitements efficaces. Tous les aspects de l’évaluation par les pairs sont réalisés avec la pleine collaboration de la Fondation Brain Canada, dont les fonds sont offerts au moyen d’un partenariat avec Santé Canada connu sous le nom de Fonds canadien de recherche sur le cerveau.
Chaque année, environ 1 000 Canadiens reçoivent un diagnostic de SLA. En tout temps, de 2 500 à 3 000 Canadiens vivent avec la SLA. On estime que le coût moyen pour prendre soin d’une personne atteinte de la SLA est de 150 000 $ à 250 000 $. Chaque jour, de deux à trois Canadiens meurent de la SLA.
À propos des Sociétés canadiennes de la SLA
Les Sociétés canadiennes de la SLA recueillent des fonds à l’échelle régionale afin d’offrir des services et du soutien aux personnes et aux familles vivant avec la SLA et pour contribuer au financement du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA. Le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA finance des bourses de recherche examinées par les pairs et favorise la collaboration entre les chercheurs canadiens afin de développer de nouvelles idées et de nouveaux moyens. Les Sociétés canadiennes de la SLA défendent les intérêts des personnes et des familles vivant avec la SLA au niveau fédéral, provincial et local afin qu’elles soient mieux épaulées par les gouvernements et aient un meilleur accès au système de santé.
À propos de la Fondation Brain Canada et du Fonds canadien de recherche sur le cerveau
La Fondation Brain Canada est un organisme sans but lucratif national dont le siège est à Montréal, au Québec, qui encourage et soutient l’excellente et l’innovante recherche contribuant à changer les paradigmes de la connaissance acquise sur le cerveau au Canada. Pour plus d’une décennie, la Fondation Brain Canada fait valoir le cerveau comme étant un système unique et complexe avec des similitudes pour l’ensemble des troubles neurologiques, les maladies mentales et la toxicomanie, les lésions du cerveau et de la moelle épinière. En regardant le cerveau comme étant un système, ceci a mis de l’avant la nécessité d’accroître la collaboration entre les disciplines et les institutions, et de façon plus intelligente d’investir dans une recherche sur le cerveau qui se concentre sur les résultats qui bénéficieront aux patients et à leurs familles. La vision de la Fondation Brain Canada est de comprendre le cerveau, à l’état sain et à l’état malade, afin d’améliorer des vies et exercer une incidence sociale.
Le Fonds de recherche sur le cerveau du Canada est un partenariat public-privé entre le Gouvernement du Canada et la Fondation Brain Canada visant à inciter les Canadiens à soutenir davantage la recherche sur le cerveau et à maximiser l’impact et l’efficacité de ces investissements. La Fondation Brain Canada et ses partenaires se sont engagés à récolter 120 millions de dollars qui feront l’objet d’un don jumelé de Santé Canada équivalant à un dollar pour chaque dollar récolté, pour un total de 240 millions de dollars. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web www.braincanada.ca.