Rencontrez les nouveaux chercheurs à l’origine des Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada

Le Dr Hussein Ghazale est le lauréat du Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 165 000 $.  

Après avoir terminé son doctorat en France, le Dr Ghazale est venu au Canada pour travailler avec la Dre Carol Schuurmans au Sunnybrook Research Institute. L’équipe de la Dre Schuurmans étudie si la reprogrammation neuronale pourrait servir de stratégie thérapeutique potentielle pour les maladies neurodégénératives, dont la SLA. 

La SLA endommage les neurones, affectant ainsi le fonctionnement quotidien de l’organisme. Les travaux du Dr Ghazale se concentrent sur la tentative de reprogrammer les cellules gliales – un type courant et abondant de cellules cérébrales – en nouveaux neurones. L’équipe espère que ces nouvelles cellules pourront s’intégrer efficacement aux cellules existantes dans le cerveau des personnes atteintes de SLA, améliorant ainsi leurs capacités et leur qualité de vie. 

Pour l’instant, le Dr Ghazale teste cette stratégie sur des modèles animaux. Mais grâce à cet investissement, il note qu’il peut accélérer le calendrier de son projet et réaliser des expériences de haute technologie. Le prix l’aidera également à affiner sa stratégie afin de pouvoir éventuellement transposer ces travaux à des applications cliniques. 

« Je sais que ce travail pourrait un jour permettre de soutenir les personnes atteintes de SLA et leurs familles et les aider à surmonter les épreuves qu’elles rencontrent », partage-t-il. « C’est ce qui me motive chaque jour à continuer à travailler dur pour améliorer les stratégies thérapeutiques. » 

« Nous devons continuer à franchir les limites de la recherche sur la SLA », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. « C’est à travers ces territoires inconnus que nous découvrirons des solutions et que nous pourrons envisager un avenir sans SLA. » 

Le financement de la bourse postdoctorale 2022 a été rendu possible par la Fondation Vincent Bourque, qui a généreusement versé 82 500 $ à la Société canadienne de la SLA, somme égalée par la Fondation Brain Canada par l’entremise du Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC). 

Le FCRC est un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada, qui accroît le soutien des Canadiens à la recherche sur le cerveau et élargit l’espace philanthropique pour la financer afin d’obtenir un impact optimal. À ce jour, Santé Canada a investi plus de 145 millions de dollars dans la recherche sur le cerveau par l’entremise du FCRC, somme égalée par la Fondation Brain Canada et ses donateurs et partenaires.

Pour une description complète du projet, consultez notre site Web «Projets financés en 2022». 

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Rencontrez les étudiants à l’origine des Bourses doctorales 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada

L’étudiante en doctorat Lucia Meng Qi Jadon (anciennement Liao) est lauréate du Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 75 000 $. Elle utilisera ce financement pour étudier si une étiquette récemment découverte dans la TDP-43 pourrait avoir un rôle important à jouer dans la SLA.

Lucia a rencontré quelques difficultés pendant les six premiers mois de son doctorat au laboratoire du Dr Dale Martin à l’université de Waterloo. « C’était difficile, car j’essayais de démontrer quelque chose de jamais vu auparavant », explique-t-elle.

Et puis, victoire. Elle a détecté un faible signal qui lui a confirmé qu’elle était sur la bonne voie. Grâce à sa persévérance, ses travaux ouvrent une nouvelle voie dans la recherche.

Le prix a été en quelque sorte comme ce premier signal, une confirmation de son travail en tant que chercheuse. « J’ai travaillé dur, et ce prix me confirme que je suis digne d’être ici », partage-t-elle. « C’est un encouragement énorme qui prouve que je suis à la hauteur de ma tâche. »

Le désir de Lucia de comprendre les processus complexes des cellules humaines motive sa passion pour la recherche.

« Lorsque l’on découvre un processus, de nouvelles possibilités s’ouvrent immédiatement. C’est comme un casse-tête dont on ne cesse de trouver des pièces », dit-elle.

Le projet de Lucia porte sur une pièce du complexe casse-tête qu’est la SLA. Au début de son doctorat, elle a confirmé que la TDP-43 subit une modification appelée palmitoylation. Ce processus pourrait jouer un rôle dans la mauvaise localisation de la TDP-43, l’une des manifestations les plus courantes de la SLA.

Elle utilisera ce financement pour mieux définir les propriétés de la palmitoylation de la TDP-43 et comprendre comment elle peut être anormale dans la SLA.

« Je découvre peu à peu », déclare-t-elle.

« Les travaux de Mlle Jadon serviront à attirer l’attention de scientifiques partageant les mêmes idées et désireux d’explorer les nouvelles frontières dans la recherche sur la SLA », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada.

Lucia se réjouit de pouvoir partager ses découvertes afin de susciter de nouvelles collaborations au sein de la communauté des chercheurs sur la SLA. « Je veux établir les bases de mes découvertes et les diffuser », ajoute-t-elle. « Ainsi, d’autres chercheurs trouveront qu’il s’agit de quelque chose à considérer. »

Pour une description complète du projet, consultez notre site Web « Projets financés en 2022 ».

Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.

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Rencontrez les étudiants à l’origine des Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada

Charlotte Manser est lauréate du Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 75 000 $. Étudiante en doctorat à l’Université d’Ottawa, elle étudie comment les gènes liés à la SLA peuvent contribuer à la perte de la formation normale des granules de stress.

Lorsque nos cellules sont stressées, elles créent des « granules de stress » pour protéger l’ARN – une substance essentielle à la santé cellulaire. Charlotte étudie comment l’accumulation anormale de granules de stress pourrait contribuer à la mauvaise localisation de la protéine TDP-43, une caractéristique commune de la SLA.

Elle a testé de nombreux gènes susceptibles d’être liés à la formation des granules de stress ainsi qu’à la SLA.

« J’ai trouvé deux succès que je poursuis activement », dit-elle. « Nous pouvons ainsi découvrir des nouveaux mécanismes de la maladie ou une nouvelle cible thérapeutique. Ils peuvent nous aider à mieux comprendre comment la maladie se développe. »

Une détermination motivée par la perte

Le travail de Charlotte est motivé par son lien personnel avec la maladie.

En 2013, son père est décédé de SLA. C’est à cette époque qu’elle a changé de spécialité pour passer de la médecine légale aux neurosciences.

« C’était un moment éclairant », partage-t-elle. « J’ai su que c’était ce que je voulais faire. »

Elle est également devenue un membre actif de la communauté des familles touchées par la SLA. Charlotte souligne que la reconnaissance de son travail par cette même communauté signifie beaucoup pour elle.

« Ce travail représente l’espoir de transformer quelque chose d’horrible, comme le deuil, en quelque chose de productif et de positif », ajoute-t-elle. « J’espère pouvoir apporter quelque chose à ce domaine pour que la situation ne soit pas si difficile pour la personne suivante. »

Pour une description complète du projet, consultez notre site Web « Projets financés en 2022 ».

Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.

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Rencontrez les nouveaux chercheurs à l’origine des Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada

Donovan McDonald est le lauréat du Prix des stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 75 000 $. En tant que doctorant, il étudie comment la fonction de l’ARNt pourrait contribuer aux processus pathologiques de la SLA.

Donovan est venu des Bahamas au Canada. « Les gens ne reconnaissent pas toujours les défis auxquels sont confrontés les étudiants étrangers », partage-t-il. Les possibilités de financement, par exemple, peuvent être beaucoup plus limitées.

Les programmes de bourses, comme ceux offerts par la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada, aident à combler un manque de financement critique pour des étudiants prometteurs comme Donovan.

« Soutenir les étudiants étrangers dans la recherche du cerveau est essentiel pour favoriser la diversité des perspectives, faire progresser la collaboration scientifique mondiale et accélérer les avancées dans la compréhension des complexités du cerveau », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada.

« Ce n’est pas qu’une question financière », précise Donovan. « Il s’agit aussi de la reconnaissance de nos travaux de recherche, qui est cruciale pour notre développement en tant que scientifique. »

Le projet initial de Donovan visait à comprendre les processus biologiques de base autour de l’ARNt. Cette molécule critique agit comme une clé principale au sein des cellules, permettant la formation des protéines. Mais, en travaillant avec des chercheurs de renom sur la SLA à l’université Western, il s’est rendu compte à quel point son travail pouvait être utile pour explorer des

« territoires inconnus » dans le domaine de la recherche sur la SLA.

Donovan étudie en particulier comment le dysfonctionnement de l’ARNt pourrait contribuer à la SLA en relation avec une protéine appelée angiogénine. Des chercheurs ont établi un lien entre des mutations de l’angiogénine, qui contribue à réguler l’ARNt, à des cas génétiques de SLA.

« Bien qu’elle soit connue depuis longtemps, très peu d’études s’intéressent à l’angiogénine et à son rôle dans la SLA. Voilà où j’interviens », dit Donovan.

Le jeune chercheur espère que ses travaux aideront d’autres personnes à reconnaître le rôle des ARNt en tant que molécules importantes à étudier dans le domaine de la SLA.

« Je veux comprendre comment le dysfonctionnement de l’ARNt peut contribuer à indiquer le développement ou la prédisposition à la SLA », explique-t-il. Le Prix des stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada l’aidera à atteindre cet objectif.

Pour une description complète du projet, consultez notre site Web « Projets financés en 2022 ».

Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.

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Voici le Dr Philip McGoldrick, lauréat de la bourse de transition de carrière 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada

Le Dr Philip McGoldrick, chercheur au Tanz Centre for Research in Neurodegenerative Diseases (Centre Tanz de recherche sur les maladies neurodégénératives) de l’Université de Toronto, est le lauréat de la bourse de transition de carrière 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada de 250 000 $.  

Cette bourse aide à lancer des chercheurs talentueux en début de carrière, en leur permettant de créer leur propre laboratoire, leur donnant l’indépendance nécessaire pour étanlir leurs propres programmes de recherche. 

« Cette bourse me permet de continuer quelque chose sur laquelle je travaille passionnément depuis plusieurs années », dit-il. « Le travail que je fais est tellement passionnant. Cela aurait été une énorme perte de ne pas pouvoir le continuer. » 

Le Dr McGoldrick a été inspiré à étudier les maladies neurodégénératives dès son plus jeune âge, après avoir vu comment ces types de maladies affectaient les membres de la famille. Après avoir déménagé à Londre (R.-U.) pour un doctorat, la SLA a rapidement attiré son attention.  

« C’était la maladie la plus intéressante étudiée, » déclare-t-il. Il travaille sur la SLA depuis 2008. 

Le Dr McGoldrick étudie les mutations du gène C9ORF72 – la cause génétique la plus fréquente de la SLA. Ces projets actuels explorent comment la perte de fonction qui se produit lorsque C9ORF72 est muté peut affecter un processus biologique crucial appelé transport nucléocytoplasmique. Ces co-chercheurs et lui, ont récemment publié un article sur le sujet dans le Cell ReportsIl s’intéresse également à la manière dont ces connaissances pourraient être utiles pour comprendre les cas sporadiques de SLA.  

« Ce soutien me permettra d’étudier un mécanisme fondamental, mais peu étudié qui pourrait contribuer à la SLA », dit-il. « J’espère pouvoir participer à un effort soutenu sur plusieurs fronts pour compendre une cause génétique de la SLA, mais applique aussi ces découvertes afin de comprendre la maladie sporadique. » 

« Ce programme transformateur et cette collaboration avec la Société canadienne de la SLA ont le potentiel d’inspirer les chercheurs en début de carrière à explorer des approches novatrices, qui pourraient conduire à un avenir sans SLA », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada.

Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.

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Rencontrez les chercheurs derrière les projets gagnants de la bourse de découverte 2022

Est-ce que la protection de l’axone pourrait représenter une stratégie de traitement prometteuse pour la SLA?  

Bourse: 300 000 $

Collaborateurs : Dr Gary Armstrong de l’Université McGill 

Le Dr Alex Parker du Centre de recherche du Chum de l’Université de Montréal est l’un des deux premiers lauréats de la nouvelle Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada. La bourse du Dr Parker a été financée grâce au généreux partenariat du Fonds DJean-Pierre Canuel – SLA Québec.

Le projet du Dr Parker porte sur les cibles possibles pour ralentir la dégénérescence neuronale chez les petits vers utilisés pour modéliser la SLA, appelés C. elegans, avec lesquels il travaille depuis ses années de doctorat à l’Université de Colombie-Britannique. Dès le début de sa carrière de chercheur, il a été attiré par la neurodégénérescence.

« L’idée d’essayer de modéliser la neurodégénérescence dans un système simple était intéressante pour moi », explique-t-il. « On peut naviguer rapidement et trouver des choses. »

Il a commencé par étudier la maladie de Huntington avant de s’intéresser à la SLA, une maladie difficile qui le motive à travailler sur des problèmes que personne ne souhaite aborder.

« La SLA est différente des autres maladies. Il s’agit d’un problème difficile – la fenêtre de la maladie est courte et agressive », explique le Dr Parker. « Pour de nombreuses personnes, le problème semble insoluble. Mais nous poursuivons nos efforts et je pense que nous pouvons apporter une contribution. »

Depuis des décennies, les chercheurs utilisent des modèles de vers pour comprendre quels sont les gènes qui contribuent à la régénération des axones neuronaux après qu’ils ont été endommagés. Jusqu’à présent, ces gènes n’ont pas été étudiés pour leur rôle dans les dommages causés par la SLA.

Le Dr Parker a commencé ce projet en répertoriant plus de 100 de ces gènes – qui favorisent la repousse axonale ou ralentissent la progression des lésions – comme cibles potentielles à étudier dans les modèles de SLA.

« Nous les avons tous testés. Et, surprise, certains d’entre eux ont effectivement arrêté la neurodégénérescence dans un modèle de SLA », explique-t-il.

Il a ensuite testé sa « liste restreinte » sur des vers plus âgés qui simulent mieux l’environnement cellulaire des patients atteints de SLA, dont le diagnostic est généralement posé mi-vie ou plus tard. Deux « cibles extrêmement puissantes pour ralentir la neurodégénérescence » ont ainsi été créées, note-t-il.

« Nous utilisons la biologie connue et la reformulons pour la SLA », explique le Dr Parker. « L’espoir est de trouver des médicaments capables de cibler ces voies génétiques qui rétablissent la capacité d’une cellule à régénérer ses propres axones, ralentissant ainsi efficacement la progression de la maladie. »

Selon le Dr Parker, cette nouvelle possibilité de financement l’a aidé à envisager le projet de manière plus ambitieuse et à faire appel à des collaborateurs susceptibles d’accélérer la recherche.

Le Dr Parker travaille avec le Dr Gary Armstrong de L’Université McGill, expert en modèle de poisson zèbre. Grâce à ce financement accru, le Dr Parker peut faire passer son hypothèse par différents niveaux de validation, notamment le poisson zèbre et les cellules souches pluripotentes induites (modèles cellulaires humains), ce qui pourrait lui permettre de faire progresser ses découvertes jusqu’à l’essai clinique dans un délai beaucoup plus court.

« La structure de la bourse nous a permis d’aller plus loin et plus vite », explique-t-il. « Nous nous dirigeons déjà vers la validation, et nous venons juste de commencer. »

« Ce type de programme est très important », ajoute-t-il. « Il finance des projets à un stade précoce, lorsqu’il est plus difficile d’obtenir un financement. La Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada nous a donné la possibilité de faire avancer nos recherches. »

« Soutenir la recherche dès ses premières étapes permet de réaliser des découvertes transformatrices qui ont un impact durable sur la santé et le bien-être des humains », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. « En finançant la recherche à un stade précoce, nous pouvons combler des lacunes importantes dans les connaissances, nous concentrer sur des défis émergents et encourager les chercheurs à explorer des approches non conventionnelles. »

Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA 

Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici . 

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Rencontrez les chercheurs derrière les projets gagnants de la Bourse de découverte 2022

Est-ce que l’amélioration des mécanismes d’élimination des protéines toxiques dans les motoneurones pourrait devenir une future stratégie de traitement?  

Bourse: 125 000 $

Collaborateurs : Le Dr Martin Duennwald de l’Université Western et la Dre Elizabeth Meiering de l’Université de Waterloo 

Le Dr Gary Shaw est biochimiste à l’Université Western et l’un des neuf bénéficiaires de la Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada 2022.  

« C’est toujours très excitant d’obtenir une bourse de recherche, car on utilise les idées étudiées dans la littérature pour créer de nouvelles expériences », dit-il. « Après tout cela, c’est enthousiasmant de voir que d’autres scientifiques se penchent et apprécient les idées émises. » 

Ce projet représente sa première bourse de recherche sur la SLA, mais il s’appuie sur des décennies de travail sur les protéines impliquées dans la neurodégénérescence, en particulier dans la maladie de Parkinson.  

« C’est une direction un peu différente pour mon laboratoire, mais cela me paraît une progression logique », déclare le Dr Shaw. 

« Chez la Fondation Brain Canada, nous adoptons l’approche « Un Cerveau » pour la recherche, sachant que chaque découverte a le potentiel d’avoir un impact sur un éventail de maladies et de troubles cérébraux », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. « Les travaux du Dr Shaw sur la maladie de Parkinson, et maintenant la SLA, amélioreront notre compréhension de la complexité du cerveau dans son ensemble. »

 

Étiqueter les protéines pour « sortir les déchets »   

Lorsque nos cellules vieillissent, notre corps dispose d’un mécanisme pour « étiqueter » les protéines indésirables ou problématiques afin qu’elles puissent être éliminées. Malheureusement, la machinerie enzymatique de ce processus ne fonctionne souvent pas correctement dans la SLA et d’autres maladies neurodégénératives.  

Le projet du Dr Shaw vise à identifier les protéines qui pourraient être responsables d’étiqueter les protéines indésirables ou mal repliées pour les éliminer des cellules dans les types courants de SLA.

« Si nous parvenons à identifier les protéines qui, selon nous, régulent ces processus », explique-t-il, « nous pourrons faire de ces enzymes des cibles potentielles pour des thérapeutiques à base de petites molécules ».

Sa transition d’autres maladies neurodégénératives à la recherche sur la SLA a été facilité par ses collaborateurs, notamment les chercheurs de longue date de la SLA, le Dr Martin Duennwald, également de l’Université Western, et la Dre Elizabeth Meiering de l’Université de Waterloo.

Bien que le Dr Shaw étudie les processus biochimiques les plus complexes, il se dit inspiré par la possibilité que ses recherches puissent faire la différence pour les personnes vivant avec la SLA.

« J’ai toujours voulu mener des recherches capables de faire une différence tangible, qui ont le potentiel d’améliorer la vie et la santé des gens », dit-il.

« À long terme, nous essayons d’identifier la cause des maladies comme la SLA. Ces types d’expériences sont très importants pour y parvenir », ajoute-t-il. « Je pense que ce projet peut avoir un impact sur la vie des gens. »

Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA 

Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici . 

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Est-ce que cette nouvelle façon d’observer certaines protéines protectrices permettra de mieux expliquer leur rôle dans la SLA?  

Bourse: 125 000 $ 

Collaboratrice : La Dre Heather D. Durham de l’Université McGill 

La Dre Maria Vera Ugalde adore la biologie fondamentale. En tant que biochimiste à l’Université McGill, elle passe ses journées à utiliser des techniques de microscopie avancées pour observer le fonctionnement complexe de nos cellules.  

En tant que bénéficiaire de la Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada 2022, elle peut mettre à profit son expertise et l’appliquer à un nouveau domaine : la recherche sur la SLA.  

« Je ne fais généralement pas de recherche biomédicale, mais plutôt de la biologie fondamentale », dit-elle. « Ce projet est vraiment excitant puisqu’il permet à ma recherche d’être plus significative. » 

Sa proposition gagnante de 2022 se concentre sur un sujet que la Dre Vera Ugalde a étudié depuis ses premiers travaux en tant que chercheuse : les protéines de choc thermique (HSP).  

Lorsqu’une protéine est mal repliée dans nos cellules, elle ne fait plus son travail correctement ou peut devenir toxique. Heureusement, notre corps ne nous laisse pas tomber : il déploie des protéines de choc thermique, nos « ambulanciers paramédicaux » cellulaires, pour venir replier la protéine mal formée et aider à remettre la cellule en marche. Ce processus soutient l’homéostasie des protéines, essentielle au fonctionnement équilibré et sain de nos cellules. 

Malheureusement, un type de cellules est particulièrement mauvais pour induire les protéines de choc thermique en période de stress, même chez les personnes en bonne santé : les motoneurones.  

De même, les médicaments qui renforcent le rôle des protéines de choc thermique dans la réparation des cellules endommagées dans d’autres parties du corps ne semblent pas fonctionner aussi bien dans les motoneurones – le site des protéines mal repliées chez les personnes vivant avec la SLA.   

Avec l’aide de sa Bourse de découverte 2022, la Dre Vera Ugalde examinera de près pourquoi les motoneurones sont si mauvais pour fabriquer des protéines de choc thermique, en explorant un mécanisme entièrement nouveau qui pourrait expliquer le problème. 

« Les recherches de la Dre Vera Ugalde pourraient ouvrir la voie à des découvertes révolutionnaires dans la recherche sur les motoneurones », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada.  

Elle espère qu’en découvrant la raison exacte pour laquelle les protéines de choc thermique fonctionnent mal dans les motoneurones – et pourquoi les médicaments actuels ne semblent pas aider – elle contribuera à ouvrir une nouvelle voie pour de futures thérapies.

« Nous devons le faire » 

Le projet a commencé lorsque la Dre Vera Ugalde a commencé à parler avec sa collègue de McGill, la chercheuse de longue date sur la SLA, Dre Heather Durham, qui est également une experte des protéines de choc thermique.

Les deux ont rapidement réalisé que l’expertise technique de la Dre Vera Ugalde sur l’homéostasie des protéines complétait la compréhension profonde de la Dre Durham des voies menant aux dommages cellulaires dans la SLA.

« Lorsque nous avons commencé à parler, nous avons dit, « nous devons le faire » », explique la Dre Vera Ugalde. « C’est une bonne synergie. »

Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA 

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Quel rôle joue sa protéine sœur dans la restauration du G3BP1 en tant que stratégie potentielle de traitement de la SLA?   

Bourse: 125 000 $

CollaborateursDre Marlene Oeffinger, Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)

Christine Vande Velde est biologiste cellulaire au Centre de recherche du CHUM, à l’Université de Montréal, et l’une des neuf lauréats de la Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada 2022. Bien qu’elle et son équipe consacrent leurs heures de laboratoire à l’analyse des subtilités biologiques, son travail est toujours motivé par quelque chose de plus important : la vie des personnes touchées par la SLA.  

La Dre Vande Velde vient de terminer son mandat de six ans au conseil d’administration de la Société canadienne de la SLA, au cours duquel elle a eu l’occasion de rencontrer des personnes atteintes de SLA et leurs familles.  

« Ce fut une expérience fabuleuse qui a changé ma façon de voir l’impact du travail de la Société canadienne de la SLA. Ça m’a aidée à toujours garder ma mission au cœur », dit-elle.  

Depuis plus de dix ans, le laboratoire de la Dre Vande Velde contribue à faire avancer la recherche sur la SLA au Canada.

Grâce à cette bourse, l’équipe de recherche tentera de comprendre la fonction de deux protéines « jumelles » appelées G3BP1 et G3BP2. La proposition a émergé de conversations entre deux stagiaires de son laboratoire, preuve que l’avenir de la recherche canadienne sur la SLA est bien engagé. 

La connaissance conventionnelle indique que les deux protéines sont tellement similaires qu’elles sont identiques. Mais d’autres chercheurs ont démontré que cette théorie pourrait être erronée, car des études antérieures ont révélé que lorsque les niveaux de G3BP1 sont réduits, la G3BP2 ne peut pas compenser entièrement la perte.  

La G3BP1 a tendance à se dégrader lorsqu’une protéine appelée TDP-43 quitte son logement dans le noyau – l’une des caractéristiques les plus courantes de la SLA et d’autres maladies neurodégénératives. Ce n’est pas le cas de sa jumelle, la G3BP2.  

Le projet de la Dre Vande Velde pose un certain nombre de questions sur ce que la G3BP1 pourrait faire contrairement à sa sœur, si le rétablissement de la fonction de la G3BP1 pourrait être une cible thérapeutique pour la SLA, et bien plus encore. 

« Dans la recherche, nous ne pouvons pas nous fier à des généralisations excessives (comme supposer que deux gènes « jumeaux » ont la même fonction) », dit-elle. « Je suis impatiente d’approfondir la biologie pour en comprendre les nuances. En matière de traitement, les détails sont importants. » 

« Quels que soient les résultats, nous apprendrons quelque chose de nouveau sur une cible que nous pensons pouvoir traiter et qui est pertinente pour la maladie », ajoute-t-elle.  

« La Dre Vande Velde joue un rôle essentiel dans le développement de la recherche sur la SLA au Canada. Sa capacité d’innovation fait d’elle un atout inestimable dans la recherche de solutions et d’avancées novatrices », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada 

« Plus nous comprenons la biologie, mieux nous pouvons interpréter les résultats d’un essai clinique », explique le Dr David Taylor, vice-président de la recherche et des partenariats stratégiques de la Société canadienne de la SLA. Cette recherche est particulièrement importante, car elle contribuera à l’élaboration de stratégies thérapeutiques sur lesquelles la Dre Vande Velde travaille également dans son laboratoire. 

La Dre Vande Velde se dit reconnaissante de faire partie d’une communauté de recherche aussi solide et dont les résultats thérapeutiques pour les patients sont tangibles depuis quelques années.  

« Je ne connais personne qui travaille dans le domaine de la SLA et qui ne soit pas dévoué à la cause. Personne n’en fait un passe-temps », dit-elle.

Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA 

Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici . 

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Est-ce que cette procédure de routine peu coûteuse peut avoir un effet neuroprotecteur dans la SLA?   

Bourse : 125 000 $ 

Collaborateurs : DMinh Dang Nguyen de l’Université de Calgary et DDeepak Kaushik de l’Université Memorial de Terre-Neuve

Le Dr Carlos Rodrigo Camara-Lemarroy est un chercheur en début de carrière et un neurologue clinicien basé au Canada, à l’Université de Calgary. Il est bénéficiaire pour la première fois de la bourse de recherche de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada. 

Dans sa pratique clinique, Dr Camara-Lemarroy a beaucoup travaillé avec des personnes atteintes de maladies neurodégénératives – de la sclérose en plaques (SEP) à la maladie de Parkinson, ainsi qu’à la SLA.  

« En tant que clinicien, j’ai été frappé par le fait que, malgré tout ce que nous connaissons sur le cerveau, nous avons si peu de thérapie pour les patients », déclare-t-il. « Leurs histoires reste gravées dans mon âme. »  

Motivé par ses nombreux patients, le principal intérêt de recherche du Dr Camara-Lemarroy est de traduire rapidement la recherche fondamentale en neurosciences en nouvelles thérapies pour les troubles neurodégénératifs. Jusqu’à présent, il s’est concentré sur la SEP, mais il s’est rendu compte que de nombreuses maladies qu’il traite en tant que clinicien ont des signatures similaires.  

« En fin de compte, dans toutes ces maladies, les cellules cérébrales meurent », explique-t-il. « Nous devons trouver un moyen d’arrêter cela. »  

L’une des questions de recherche actuelles porte sur le préconditionnement ischémique, c.-à-d., la pratique consistant à interrompre brièvement l’apport sanguin pour préparer le corps a mieux résisté à la maladie.  

Ces dernières années, les chercheurs ont découvert que lorsqu’ils interrompaient brièvement la circulation sanguine (ischémie) avec quelque chose d’aussi simple qu’un brassard de pression sanguine, le corps commençait à développer des mécanismes naturels de protection, se préparant efficacement à résister à des blessures plus graves.  

Le Dr Camara-Lemarroy et son équipe se demande si le préconditionnement ischémique pourrait aider les personnes atteintes de neurodégénérescence à mieux conjurer les effets de leur maladie, en ralentissant la progression efficacement.  

Grâce à la Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada de 2022, le Dr Camara-Lemarroy applique ce concept dans un modèle murin de SLA pour voir s’il y a un effet. Le succès de modèle animal pourrait ouvrir la voie à la progression de la thérapie vers les essais cliniques et, s’il s’avère finalement bénéfique, cela pourrait conduire à une option de traitement accessible, peu coûteuse et non-invasive. 

Il dirige également un essai clinique utilisant un concept similaire chez des patients atteints de sclérose en plaques, grâce à un financement de la Société canadienne de la sclérose en plaques.  

« L’impact positif du Dr Camara-Lemarroy sur la recherche sur la SEP illustre l’efficacité de l’approche Un cerveau de la Fondation Brain Canada », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. « Cette approche reconnaît que chaque découverte a le potentiel d’avoir un impact sur un éventail de maladies et de troubles cérébraux, ainsi que sur notre compréhension du fonctionnement du cerveau. » 

Ces deux projets incarnent l’approche unique du Dr Camara-Lemarroy en matière de découverte thérapeutique.  

« J’essaie de trouver des thérapies qui ne sont pas trop coûteuses, qui sont sécuritaires, accessible à tous et sur lesquelles personne ne peut déposer de brevet. Nous avons besoin de thérapies pouvant fonctionner pour les patients non seulement aux É.-U. et au Canada, mais dans le monde entier. C’est l’objectif que j’utilise lorsque je conçois des études », déclare-t-il.  

En plus de travailler avec le Dr Minh Dang Nguyen, aussi à l’Université de Calgary, le Dr Camara-Lemarroy collabore avec le Dr Deepak Kaushik à l’Université Memorial de Terre-Neuve, faisant une collaboration pancanadienne.  

« Cette recherche est vraiment nouvelle », déclare David Taylor, vice-président de la recherche et des partenariats stratégiques de la stratégiques de la, Société canadienne de la SLA. « Et les bourses de découverte sont destinées à financer des idées novatrices. Ce sont des idées novatrices comme celles du Dr Camara-Lemarroy qui peuvent ouvrir de nouvelles voies de découvertes dans la recherche sur la SLA. »

Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA 

Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici . 

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Bourse: 125 000 $

La Dre Maria Stepanova, une médecin à l’Université de l’Alberta, est l’une des neuf bénéficiaires de la Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada 2022. Elle travaille étroitement avec le Dr Holger Wille, un biologiste structural à l’Université de l’Alberta. Bien que tous deux aient des décennies d’expérience dans la recherche sur d’autres maladies neurodégénératives, la bourse représente leur premier financement pour la recherche sur la SLA.  

« Nous sommes nouveaux dans le domaine de la SLA, il est donc encourageant d’être financé pour certaines de nos idées et de constater comment nous pouvons contribuer », déclare le Dr Wille.  

Dès le premier cycle du secondaire, la Dre Stepanova avait une passion pour la recherche scientifique, espérant devenir physicienne ou biologiste. Elle a commencé sa carrière comme physicienne, en étudiant comment des structures complexes, telles que des cristaux, pouvaient résulter d’interactions apparemment simples entre des atomes.  

« J’ai choisi la physique au début parce qu’elle me permettait de commencer par les bases », dit-elle.  

Son inlassable curiosité scientifique l’a ramenée, avec le temps, vers la biologie, où elle adopte une approche théorique pour comprendre comment naissent les structures biologiques complexes. 

Cette expérience est à la base de son projet pour la Bourse de découverte 2022.

Une caractéristique commune de la SLA est la présence de protéine, telles que la FUS et la TDP-43, qui ont quitté leur domicile dans une cellule, se sont déformées et ne fonctionnent peut-être plus correctement. Le projet des Drs Stepanova et Wille est basé sur ce qu’on appelle la théorie du prion, l’idée que ces protéines mal repliées peuvent transmettre leur structure anormale à des versions normales de la même protéine, créant des amas ou des agrégats qui se propagent dans tout le système nerveux. 

Le laboratoire de la Dre Stepanova utilisera des méthodes computationnelles pour analyser ces agrégats dans des protéines spécifiques à la SLA. Elle espère ainsi trouver des zones aux formes complexes pour lesquelles un anticorps pourrait être fabriqué.  

L’équipe du Dr Wille utilisera ensuite ses données afin de tenter de créer des anticorps qui pourraient se lier et, théoriquement, empêcher les protéines mal formées de propager leur forme anormale. 

Ce processus – l’analyse des protéines mal repliées et la création d’anticorps spécifique à la maladie – est l’un de ceux que les collaborateurs ont déjà utilisés dans le cadre de travaux sur d’autres maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson. C’est la première fois qu’ils appliquent cette approche pour la SLA.  

En cas de succès, le projet pourrait être la première étape dans la validation de nouveaux sites de traitements ou de nouveaux marqueurs biologiques.  

Travailler avec le Dr Wille a permis à la Dre Stepanova d’apporter son expertise théorique à des expériences susceptibles d’avoir un impact clinique possible.  

« La Dre Stepanova et moi collaborons depuis longtemps sur le plan théorique », déclare le Dr Wille. « Mon équipe et moi sommes ceux qui essaient de traduire les choses en expériences pratiques. » 

En réunissant leurs compétences complémentaires, le duo se réjouit d’apporter de nouvelles connaissances dans le domaine de la recherche sur la SLA.  

« La collaboration et le partage de connaissances pour faire avancer la recherche sur le cerveau et amplifier le potentiel d’impact constituent ce qui est vraiment important pour nous », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. 

« Notre objectif est de trouver des idées qui seraient intéressantes, enrichissantes et utiles pour la communauté sur la voie du développement de nouveaux traitements pour la SLA », déclare la Dre Stepanova. « Et nous feront de notre mieux pour réaliser tout ce que nous pouvons en deux ans. » 

Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA 

Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici . 

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