Rencontrez les nouveaux chercheurs à l’origine des Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie complexe dont les symptômes et la sévérité varient d’une personne à l’autre. En raison de son hétérogénéité, il peut être difficile de diagnostiquer la maladie et de trouver des traitements efficaces.
CAPTURE (Comprehensive Analysis Platform To Understand, Remedy, and Eliminate) SLA est une plateforme établie au Canada pour recueillir des échantillons biologiques, des données et des expériences de personnes atteintes de SLA et de volontaires en bonne santé de tout le pays.
Grâce à un effort collectif, les chercheurs visent à mieux comprendre les causes génétiques de la SLA, à identifier des biomarqueurs pour la détection précoce et à changer la façon dont les cliniciens peuvent traiter la maladie.
Participer au nom des générations futures
Kris Noakes constate rétrospectivement que la forme génétique de SLA a eu un impact sur sa famille de génération en génération. Vivre avec la maladie l’a obligée à renoncer à certains aspects de sa vie, notamment à sa passion pour courir et à repenser sa carrière.
Après avoir surmonté le choc initial de son diagnostic, Kris s’est tourné vers les enseignements des Premières Nations pour obtenir des conseils. Consciente de son sens de responsabilité à l’égard de la communauté, elle est déterminée à contribuer à la recherche, à la défense et au soutien des personnes qui, comme elle, sont atteintes de SLA.
Quatre fois par an, Kris se rend au Sunnybrook Hospital de Toronto, où une équipe examine l’évolution de la maladie. Elle subit des examens IRM, des tests cognitifs et d’élocution, ainsi que des prélèvements sanguins.
« Les gens n’en considèrent pas vraiment au moment du diagnostic », confie Kris. « Cette demi-journée peut avoir un impact réel sur notre vie. Il s’agit d’un petit sacrifice qui nous permettra de trouver un remède contre cette maladie. »
Les échantillons et les données sont dépersonnalisés et seront partagés à l’échelle mondiale pour que les chercheurs puissent les utiliser à des fins de progrès scientifique. Kris est convaincue que plus ses échantillons sont utilisés, mieux c’est. Elle aime imaginer ses échantillons voyager autour du monde et visiter les endroits qu’elle n’aura peut-être pas l’occasion de voir au cours de sa vie.
« Ils peuvent m’étudier à leur guise. Ma vie en dépend, ainsi que celle de mes enfants, de mes cousins… Pourquoi ne pas y participer? Le temps presse », ajoute-t-elle.
L’importance d’y participer
CAPTURE SLA valorise les voix des personnes touchées par la SLA, de leurs familles, de leurs amis et de leurs communautés. Un Conseil consultatif des participants et partenaires (CCPP) est en place et donne son avis sur les priorités de la recherche, le recrutement des participants et les lignes directrices en matière d’engagement.
« En faisant entendre la voix des personnes vivant avec SLA, la recherche acquiert un sens plus aigu de son objectif et de son urgence », explique Shelagh Genuis, membre de CAPTURE SLA et collaboratrice du CCPP. « Les projets de recherche présentent parfois des retards, mais pour une personne atteinte de SLA, chaque jour compte. Leur présence au sein de notre conseil rappelle aux chercheurs que leur travail est urgent et les incite à donner priorité aux besoins des personnes touchées par la maladie. »
L’engagement des participants a été une priorité depuis le début de l’initiative. Une consultation préliminaire avec des groupes de discussion composés de personnes vivant avec SLA et de membres de leur famille a permis d’informer et de façonner la demande de financement, y compris la conception de l’étude et le plan de partage des données de CAPTURE SLA. Aujourd’hui, leur participation garantit que l’expérience vécue est intégrée dans toutes les recherches menées par l’équipe.
Les Canadiens en bonne santé sont également nécessaires à la recherche
La Société canadienne de la SLA est fière de soutenir CAPTURE SLA, dont notre équipe participe activement. Carolina Jung, préposée à la recherche au sein de la Société canadienne de la SLA, a récemment participé à l’étude en tant que sujet sain.
« Les sujets sains sont un élément important de toute étude de recherche », partage Carolina. « Afin d’obtenir des résultats fiables et percutants, les chercheurs ont besoin de volontaires en bonne santé. Il s’agit d’une petite contribution en temps et en efforts qui peut avoir un impact important sur les personnes vivant avec SLA. »
Participez à CAPTURE SLA
L’équipe de CAPTURE SLA est à la recherche de personnes atteintes de SLA, de leur famille et de sujets témoins qui peuvent se rendre dans des cliniques situées près d’Edmonton, de Toronto, de Montréal ou de Québec. Pour en savoir plus sur comment s’impliquer, visitez captureals.ca.
Lors de la Journée mondiale de la science, les dernières bourses de recherche, avec le soutien de la Fondation Vincent Bourque, ont mis en évidence l’importance de financer les chercheurs et les cliniciens en début de carrière
Toronto – En reconnaissance de la Journée mondiale de la science, la Société canadienne de la SLA, en collaboration avec la Fondation Brain Canada, sont heureuses d’annoncer les lauréats de leur Bourse de recherche clinique et de leur Bourse pour stagiaires 2023. Ces bourses de début de carrière sont conçues pour soutenir la formation et la recherche de cliniciens en soins cliniques, d’étudiants au doctorat et des boursiers postdoctoraux engagés dans la recherche liée à la sclérose latérale amyotrophique (SLA) partout au Canada.
Avec environ 3 000 Canadiens vivant avec la SLA, investir dans la prochaine génération de chercheurs est essentiel pour en apprendre plus sur la maladie, améliorer les thérapies et, éventuellement, découvrir un remède.
« Notre engagement à investir dans les cliniciens et les chercheurs tôt dans leur carrière par le biais de programmes de bourses de recherche clinique et de bourses pour stagiaires garantit que nous disposons des meilleurs talents médicaux et scientifiques qui travaillent fort pour trouver des traitements pour les personnes vivant avec la SLA », déclare David Taylor, vice-président de la recherche et des partenariats stratégiques de la Société canadienne de la SLA. « Ces éléments sont essentiels pour notre programme de recherche national qui conduit aux soins optimaux et à des découvertes vers notre vision d’un avenir sans SLA. »
« Investir dans l’avenir de la recherche sur la SLA signifie investir dans les jeunes esprits brillants qui possèdent les connaissances nécessaires pour éclaircir les complexités de la maladie », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. « Grâce au programme de bourses de recherche clinique et de bourses pour stagiaires, la Fondation Brain Canada est fière de soutenir ces scientifiques prometteurs, alors qu’ils façonnent un avenir plus prometteur pour ceux qui combattent la SLA. »
La Bourse de recherche clinique est conçue pour soutenir la formation en soins clinique et les compétences de recherche sur la SLA d’un clinicien, ce qui est essentiel pour construire une meilleure infrastructure clinique à travers le Canada.
La Bourse de recherche clinique fournira un financement de 200 000 $.
Résumé de la bourse de recherche clinique de 2023
- Est-il possible de mieux comprendre l’expérience des jeunes adultes dans la moyenne d’âge atteints de SLA afin de faciliter la prise en charge de la maladie en fonction de leur âge? La Dre Andrea Parks, co-supervisé par le Dr Agessandro Abrahao, la Dre Lesley Gotlib Conn, la Dre Joanna Sale et le Dr Lorne Zinman, de Sunnybrook Health Sciences Centre, a reçu 200 000 $
Le programme de Bourses pour stagiaires comprend deux volets de financement : Les étudiants au doctorat et les boursiers postdoctoraux reçoivent un soutien financier pour couvrir leur salaire pendant une période pouvant aller jusqu’à trois ans, fournissant ainsi aux laboratoires canadiens les fonds nécessaires pour que les meilleurs chercheurs travaillent sur les projets les plus importants visant à mieux comprendre la maladie et à trouver de nouveaux traitements pour les personnes vivant avec la SLA.
Un total de 300 000 $ a été offert grâce aux Bourses pour stagiaires de 2023.
Résumé des bourses doctorales 2023
- Est-ce que cette nouvelle aide à la décision améliorera la planification précoce des soins et la gestion des symptômes de SLA bulbaire? Anna Huynh, une étudiante au doctorat du laboratoire de la Dre Yana Yunusova au Sunnybrook Research Institute, a reçu 50 000 $ pour deux ans
- Est-ce que les infections virales aiguës jouent un rôle dans le déclenchement ou l’accélération de la progression de la SLA?
Art Marzok, un étudiant en doctorat du laboratoire du Dr Matthew Miller à McMaster University, a reçu 25 000 $ pour un an - Est-ce que cette méthode sophistiquée de mesure de l’activité cérébrale peut aider les chercheurs à mieux comprendre le rôle de l’hyperexcitabilité dans la SLA et son lien avec les symptômes? Liane Phung, une étudiante au doctorat co-supervisé par le Dr Agessandro Abrahao et le Dr Lorne Zinman au Sunnybrook Research Institute, a reçu 75 000 $ pour trois ans
- Est-ce que mieux comprendre comment cette protéine en particulier influence la production générale de protéines dans les cellules peut offrir des connaissances afin de traiter la SLA? Amrita Verma, une étudiante au doctorat du laboratoire du Dr Neil Cashman à l’Université de la Colombie-Britannique, a reçu 75 000 $ pour trois ans
Résumé des bourses postdoctorales 2023
- Est-ce qu’une combinaison d’imagerie cérébrale avancée et d’intelligence artificielle peut révéler un biomarqueur permettant de mieux suivre la progression de la maladie? La Dre Isabelle Lajoie, une boursière postdoctorale du laboratoire de la Dre Mahsa Dadar du Centre de recherche Douglas de l’Université McGill, a reçu 78 000 $ pour deux ans
La Journée mondiale de la science nous rappelle l’impact de la science dans nos vies. La Société canadienne de la SLA est fière de soutenir les scientifiques et les cliniciens émergeant dont les idées et les découvertes feront avancer les traitements et mènera éventuellement à un monde sans SLA.
Le financement pour la bourse doctorale d’Anna Huynh a été possible grâce au partenariat entre la Fondation Vincent Bourque, qui a généreusement contribué 25 000 $ à la Société canadienne de la SLA, somme égalée par la Fondation Brain Canada à travers le Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC).
Le FCRC est un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada, qui accroît le soutien des Canadiens à la recherche sur le cerveau et élargit l’espace philanthropique pour la financer afin d’obtenir un impact optimal. À ce jour, Santé Canada a investi plus de 145 millions de dollars dans la recherche sur le cerveau par l’entremise du FCRC, somme égalée par la Fondation Brain Canada et ses donateurs et partenaires.
À propos de la Société canadienne de la SLA et de son programme de recherche
La Société canadienne de la SLA s’efforce de changer la vie des personnes atteintes de sclérose latérale amyotrophique, une maladie implacable et actuellement terminale.
Ancrés et informés dans la communauté canadienne de la SLA, nous répondons au besoin urgent non satisfait de traitements qui changent la vie en investissant dans des recherches de haute qualité qui alimenteront la découverte scientifique et en engageant l’industrie, en soutenant une capacité clinique accrue et en plaidant pour un accès équitable, abordable et rapide à des thérapies éprouvées.
En répondant à un énorme besoin de connaissances, de sensibilisation et d’éducation actuelles et crédibles sur la SLA, nous donnons aux Canadiens atteints de SLA des moyens de s’orienter dans les réalités actuelles de la SLA, d’être des consommateurs informés sur la SLA, et de plaider efficacement en faveur du changement.
Par l’entremise de notre programme de recherche, nous finançons des bourses de recherche examinées par les pairs, encourageons la collaboration et renforçons les capacités au sein de la communauté de chercheurs et de cliniciens de la SLA au Canada, en plus d’investir dans de nouveaux domaines de recherche susceptibles d’avoir un impact important. En tant que seule source nationale de financement dédiée à la recherche sur la SLA au Canada, le Programme de recherche de la Société canadienne de la SLA vise à accélérer l’impact de la recherche en fournissant un financement aux projets les plus prometteurs sur la SLA qui se concentrent à traduire les découvertes scientifiques en traitements contre la SLA. Nous sommes reconnaissants du soutien de nos donateurs et des contributions des Sociétés de la SLA provinciales participantes à la Marche pour vaincre la SLA.
À propos de la Fondation Brain Canada
La Fondation Brain Canada est un organisme sans but lucratif national qui encourage et soutient l’excellence et l’innovation en recherche en contribuant à changer les paradigmes de la connaissance acquise sur le cerveau au Canada. Elle joue un rôle fédérateur unique et inestimable à l’échelle nationale pour la communauté de la recherche sur le cerveau. Elle rassemble des gens, des laboratoires et des plateformes de partout au pays, de même que des établissements, des organismes et des secteurs afin de promouvoir l’innovation et de favoriser l’interconnexion du système de la recherche sur le cerveau. Le travail de la Fondation Brain Canada permet au Canada d’exceller et d’accroître grandement sa contribution aux efforts mondiaux visant à comprendre le cerveau et les troubles cérébraux. Aidez-nous à financer l’excellence au quotidien, braincanada.ca.
À propos de la Fondation Vincent Bourque
Vincent a été diagnostiqué avec la SLA en 2015. Il savait que la SLA n’était pas une maladie incurable, mais une maladie sous-financée. Avec son épouse, Isabelle Lessard, et de nombreux amis, il a créé une Fondation pour aider les familles vivant avec la SLA et pour soutenir la recherche afin de l’éradiquer. Il est décédé en 2018, mais son héritage pour la communauté SLA est immensurable. La Fondation Vincent Bourque a récolté plus de 1 200 000 $ depuis 2018, a accordé cinq bourses de recherche à des chercheurs vedettes dédiés à la SLA, et a distribué plus de 250 000 $ pour aider les familles. La Fondation Vincent Bourque est fière de travailler avec la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada pour un avenir sans SLA.
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Pour plus de renseignements
Société canadienne de la SLA
media@als.ca
437-703-5402
Fondation Brain Canada
Brielle Goulart
brielle.goulart@braincanada.ca
450-915-2253
Le Dr Hussein Ghazale est le lauréat du Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 165 000 $.
Après avoir terminé son doctorat en France, le Dr Ghazale est venu au Canada pour travailler avec la Dre Carol Schuurmans au Sunnybrook Research Institute. L’équipe de la Dre Schuurmans étudie si la reprogrammation neuronale pourrait servir de stratégie thérapeutique potentielle pour les maladies neurodégénératives, dont la SLA.
La SLA endommage les neurones, affectant ainsi le fonctionnement quotidien de l’organisme. Les travaux du Dr Ghazale se concentrent sur la tentative de reprogrammer les cellules gliales – un type courant et abondant de cellules cérébrales – en nouveaux neurones. L’équipe espère que ces nouvelles cellules pourront s’intégrer efficacement aux cellules existantes dans le cerveau des personnes atteintes de SLA, améliorant ainsi leurs capacités et leur qualité de vie.
Pour l’instant, le Dr Ghazale teste cette stratégie sur des modèles animaux. Mais grâce à cet investissement, il note qu’il peut accélérer le calendrier de son projet et réaliser des expériences de haute technologie. Le prix l’aidera également à affiner sa stratégie afin de pouvoir éventuellement transposer ces travaux à des applications cliniques.
« Je sais que ce travail pourrait un jour permettre de soutenir les personnes atteintes de SLA et leurs familles et les aider à surmonter les épreuves qu’elles rencontrent », partage-t-il. « C’est ce qui me motive chaque jour à continuer à travailler dur pour améliorer les stratégies thérapeutiques. »
« Nous devons continuer à franchir les limites de la recherche sur la SLA », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. « C’est à travers ces territoires inconnus que nous découvrirons des solutions et que nous pourrons envisager un avenir sans SLA. »
Le financement de la bourse postdoctorale 2022 a été rendu possible par la Fondation Vincent Bourque, qui a généreusement versé 82 500 $ à la Société canadienne de la SLA, somme égalée par la Fondation Brain Canada par l’entremise du Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC).
Le FCRC est un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada, qui accroît le soutien des Canadiens à la recherche sur le cerveau et élargit l’espace philanthropique pour la financer afin d’obtenir un impact optimal. À ce jour, Santé Canada a investi plus de 145 millions de dollars dans la recherche sur le cerveau par l’entremise du FCRC, somme égalée par la Fondation Brain Canada et ses donateurs et partenaires.
Pour une description complète du projet, consultez notre site Web « Projets financés en 2022 ».
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Rencontrez les étudiants à l’origine des Bourses doctorales 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada
L’étudiante en doctorat Lucia Meng Qi Jadon (anciennement Liao) est lauréate du Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 75 000 $. Elle utilisera ce financement pour étudier si une étiquette récemment découverte dans la TDP-43 pourrait avoir un rôle important à jouer dans la SLA.
Lucia a rencontré quelques difficultés pendant les six premiers mois de son doctorat au laboratoire du Dr Dale Martin à l’université de Waterloo. « C’était difficile, car j’essayais de démontrer quelque chose de jamais vu auparavant », explique-t-elle.
Et puis, victoire. Elle a détecté un faible signal qui lui a confirmé qu’elle était sur la bonne voie. Grâce à sa persévérance, ses travaux ouvrent une nouvelle voie dans la recherche.
Le prix a été en quelque sorte comme ce premier signal, une confirmation de son travail en tant que chercheuse. « J’ai travaillé dur, et ce prix me confirme que je suis digne d’être ici », partage-t-elle. « C’est un encouragement énorme qui prouve que je suis à la hauteur de ma tâche. »
Le désir de Lucia de comprendre les processus complexes des cellules humaines motive sa passion pour la recherche.
« Lorsque l’on découvre un processus, de nouvelles possibilités s’ouvrent immédiatement. C’est comme un casse-tête dont on ne cesse de trouver des pièces », dit-elle.
Le projet de Lucia porte sur une pièce du complexe casse-tête qu’est la SLA. Au début de son doctorat, elle a confirmé que la TDP-43 subit une modification appelée palmitoylation. Ce processus pourrait jouer un rôle dans la mauvaise localisation de la TDP-43, l’une des manifestations les plus courantes de la SLA.
Elle utilisera ce financement pour mieux définir les propriétés de la palmitoylation de la TDP-43 et comprendre comment elle peut être anormale dans la SLA.
« Je découvre peu à peu », déclare-t-elle.
« Les travaux de Mlle Jadon serviront à attirer l’attention de scientifiques partageant les mêmes idées et désireux d’explorer les nouvelles frontières dans la recherche sur la SLA », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada.
Lucia se réjouit de pouvoir partager ses découvertes afin de susciter de nouvelles collaborations au sein de la communauté des chercheurs sur la SLA. « Je veux établir les bases de mes découvertes et les diffuser », ajoute-t-elle. « Ainsi, d’autres chercheurs trouveront qu’il s’agit de quelque chose à considérer. »
Pour une description complète du projet, consultez notre site Web « Projets financés en 2022 ».
Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
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Charlotte Manser est lauréate du Prix des stagiaires 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 75 000 $. Étudiante en doctorat à l’Université d’Ottawa, elle étudie comment les gènes liés à la SLA peuvent contribuer à la perte de la formation normale des granules de stress.
Lorsque nos cellules sont stressées, elles créent des « granules de stress » pour protéger l’ARN – une substance essentielle à la santé cellulaire. Charlotte étudie comment l’accumulation anormale de granules de stress pourrait contribuer à la mauvaise localisation de la protéine TDP-43, une caractéristique commune de la SLA.
Elle a testé de nombreux gènes susceptibles d’être liés à la formation des granules de stress ainsi qu’à la SLA.
« J’ai trouvé deux succès que je poursuis activement », dit-elle. « Nous pouvons ainsi découvrir des nouveaux mécanismes de la maladie ou une nouvelle cible thérapeutique. Ils peuvent nous aider à mieux comprendre comment la maladie se développe. »
Une détermination motivée par la perte
Le travail de Charlotte est motivé par son lien personnel avec la maladie.
En 2013, son père est décédé de SLA. C’est à cette époque qu’elle a changé de spécialité pour passer de la médecine légale aux neurosciences.
« C’était un moment éclairant », partage-t-elle. « J’ai su que c’était ce que je voulais faire. »
Elle est également devenue un membre actif de la communauté des familles touchées par la SLA. Charlotte souligne que la reconnaissance de son travail par cette même communauté signifie beaucoup pour elle.
« Ce travail représente l’espoir de transformer quelque chose d’horrible, comme le deuil, en quelque chose de productif et de positif », ajoute-t-elle. « J’espère pouvoir apporter quelque chose à ce domaine pour que la situation ne soit pas si difficile pour la personne suivante. »
Pour une description complète du projet, consultez notre site Web « Projets financés en 2022 ».
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Donovan McDonald est le lauréat du Prix des stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, au montant de 75 000 $. En tant que doctorant, il étudie comment la fonction de l’ARNt pourrait contribuer aux processus pathologiques de la SLA.
Donovan est venu des Bahamas au Canada. « Les gens ne reconnaissent pas toujours les défis auxquels sont confrontés les étudiants étrangers », partage-t-il. Les possibilités de financement, par exemple, peuvent être beaucoup plus limitées.
Les programmes de bourses, comme ceux offerts par la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada, aident à combler un manque de financement critique pour des étudiants prometteurs comme Donovan.
« Soutenir les étudiants étrangers dans la recherche du cerveau est essentiel pour favoriser la diversité des perspectives, faire progresser la collaboration scientifique mondiale et accélérer les avancées dans la compréhension des complexités du cerveau », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada.
« Ce n’est pas qu’une question financière », précise Donovan. « Il s’agit aussi de la reconnaissance de nos travaux de recherche, qui est cruciale pour notre développement en tant que scientifique. »
Le projet initial de Donovan visait à comprendre les processus biologiques de base autour de l’ARNt. Cette molécule critique agit comme une clé principale au sein des cellules, permettant la formation des protéines. Mais, en travaillant avec des chercheurs de renom sur la SLA à l’université Western, il s’est rendu compte à quel point son travail pouvait être utile pour explorer des
« territoires inconnus » dans le domaine de la recherche sur la SLA.
Donovan étudie en particulier comment le dysfonctionnement de l’ARNt pourrait contribuer à la SLA en relation avec une protéine appelée angiogénine. Des chercheurs ont établi un lien entre des mutations de l’angiogénine, qui contribue à réguler l’ARNt, à des cas génétiques de SLA.
« Bien qu’elle soit connue depuis longtemps, très peu d’études s’intéressent à l’angiogénine et à son rôle dans la SLA. Voilà où j’interviens », dit Donovan.
Le jeune chercheur espère que ses travaux aideront d’autres personnes à reconnaître le rôle des ARNt en tant que molécules importantes à étudier dans le domaine de la SLA.
« Je veux comprendre comment le dysfonctionnement de l’ARNt peut contribuer à indiquer le développement ou la prédisposition à la SLA », explique-t-il. Le Prix des stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada l’aidera à atteindre cet objectif.
Pour une description complète du projet, consultez notre site Web « Projets financés en 2022 ».
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Voici le Dr Philip McGoldrick, lauréat de la bourse de transition de carrière 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada
Le Dr Philip McGoldrick, chercheur au Tanz Centre for Research in Neurodegenerative Diseases (Centre Tanz de recherche sur les maladies neurodégénératives) de l’Université de Toronto, est le lauréat de la bourse de transition de carrière 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada de 250 000 $.
Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
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Rencontrez les chercheurs derrière les projets gagnants de la bourse de découverte 2022
Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici .
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Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici .
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Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
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Est-ce que cette procédure de routine peu coûteuse peut avoir un effet neuroprotecteur dans la SLA?
Bourse : 125 000 $
Collaborateurs : Dr Minh Dang Nguyen de l’Université de Calgary et Dr Deepak Kaushik de l’Université Memorial de Terre-Neuve
Le Dr Carlos Rodrigo Camara-Lemarroy est un chercheur en début de carrière et un neurologue clinicien basé au Canada, à l’Université de Calgary. Il est bénéficiaire pour la première fois de la bourse de recherche de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada.
Dans sa pratique clinique, Dr Camara-Lemarroy a beaucoup travaillé avec des personnes atteintes de maladies neurodégénératives – de la sclérose en plaques (SEP) à la maladie de Parkinson, ainsi qu’à la SLA.
« En tant que clinicien, j’ai été frappé par le fait que, malgré tout ce que nous connaissons sur le cerveau, nous avons si peu de thérapie pour les patients », déclare-t-il. « Leurs histoires reste gravées dans mon âme. »
Motivé par ses nombreux patients, le principal intérêt de recherche du Dr Camara-Lemarroy est de traduire rapidement la recherche fondamentale en neurosciences en nouvelles thérapies pour les troubles neurodégénératifs. Jusqu’à présent, il s’est concentré sur la SEP, mais il s’est rendu compte que de nombreuses maladies qu’il traite en tant que clinicien ont des signatures similaires.
« En fin de compte, dans toutes ces maladies, les cellules cérébrales meurent », explique-t-il. « Nous devons trouver un moyen d’arrêter cela. »
L’une des questions de recherche actuelles porte sur le préconditionnement ischémique, c.-à-d., la pratique consistant à interrompre brièvement l’apport sanguin pour préparer le corps a mieux résisté à la maladie.
Ces dernières années, les chercheurs ont découvert que lorsqu’ils interrompaient brièvement la circulation sanguine (ischémie) avec quelque chose d’aussi simple qu’un brassard de pression sanguine, le corps commençait à développer des mécanismes naturels de protection, se préparant efficacement à résister à des blessures plus graves.
Le Dr Camara-Lemarroy et son équipe se demande si le préconditionnement ischémique pourrait aider les personnes atteintes de neurodégénérescence à mieux conjurer les effets de leur maladie, en ralentissant la progression efficacement.
Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
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Rencontrez les chercheurs derrière les projets gagnants de la Bourse de découverte 2022
Cette expérience est à la base de son projet pour la Bourse de découverte 2022.
Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici .
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Est-ce que ce nouveau modèle de culture cellulaire en 3D pourrait aider les chercheurs à mieux prédire la progression de la maladie dans la SLA?
Bourse : 125 000 $
Collaborateurs : Le Dr Yasser Iturria-Medina de l’Université McGill
Lorsque le Dr Thomas Durcan, directeur de la Plateforme de découverte de médicaments en phase précoce (PDMPP) du Neuro, a appris que son équipe avait reçu une bourse de découverte 2022, « ce fut une journée très heureuse pour nous tous. »
« Tous » comprend son associée de recherche de la PDMPP, la Dre Mathilde Chaineau et la doctorante María José Castellanos Montiel, deux des principaux acteurs de la proposition gagnante.
Le projet du Dr Durcan utilise un modèle innovateur en gestation depuis 10 ans, en grande partie grâce aux chercheurs du Neuro (l’Institut-hôpital neurologique de Montréal).
Le modèle utilise des cellules sanguines humaines de donneurs qui ont été transformées en neurones, astrocytres et microglies – tous les types de cellules importants dans le cerveau – pour créer des structures 3D appelées sphéroïdes. En représentant mieux la nature multidimensionnelle du cerveau, les sphéroïdes aideront les scientifiques à découvrir de nouvelles interactions et processus qui peuvent se produire dans un cerveau malade.
Dans le cadre du projet de la Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada, l’équipe utilisera des échantillons de sang de personnes vivant avec la SLA pour créer des sphéroïdes qui offreront de nouvelles connaissances sur la façon dont la microglie et les astrocytes interagissent avec les neurones dans un environnement 3D de la SLA. Ils travailleront avec le Dr Yasser Iturria-Medina, un génématicien à l’Université McGill, pour analyser ce qui se passe au niveau moléculaire afin de générer de nouvelles connaissances.
« Grâce à une approche multimodale, nous espérons trouver des signatures de maladies qui nous manqueraient en examinant simplement les données de manière plus simple », déclare le Dr Durcan.
« D’un point de vue scientifique, c’est très excitant pour nous d’obtenir ces fonds et de voir ce grand projet à l’avenir », ajoute Mme Montiel. « Nous allons construire un modèle pour étudier des choses qui ne sont pas très bien comprises – nous allons découvrir quelque chose de nouveau. »
« C’est une collaboration très excitante », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. « L’approche novatrice du Dr Durcan et de son équipe en matière d’analyse de données a le potentiel de révolutionner le paysage de la recherche sur la SLA au Canada. »
Garder les patients au cœur du travail
Ce projet de recherche repose sur la générosité des personnes qui donnent leurs échantillons de sang, ce dont les trois membres de l’équipe ont exprimé leur gratitude.
« Les patients traversent une période très difficile avec leur famille, mais ils trouvent quand même le temps de consentir à nous donner leurs échantillons », explique la Dre Chaineau. « La recherche est toujours un travail d’équipe, et j’inclus les patients dans cette équipe. »
Lorsque nous avons parlé aux chercheurs, tous les trois venaient d’assister au Forum de la recherche 2023 de la Société canadienne de la SLA, qui réunit des personnes vivant avec la SLA, des cliniciens, des familles et des scientifiques. C’est une excellente occasion pour les chercheurs de mettre des visages sur les projets de recherche auxquels ils consacrent leur temps.
« Lors de l’événement de cette année, le sentiment d’espoir était palpable », dit l’équipe.
« Les patients, étant si positifs, nous ont poussés dans la bonne direction », a déclaré la Dre Chaineau. « Chaque fois que nous assistons au Forum de la recherche de la Société canadienne de la SLA, nous revenons prêts à partir. »
« Il y a des personnes qui comptent sur nous pour nous lever tous les jours tôt le matin, travailler et faire ce que nous faisons », ajoute le Dr Durcan. « Je pense que c’est ce qui nous motive vraiment. »
Mme Montiel est d’accord. « En tant que scientifiques, c’est agréable de savoir qui nous aidons et que nous redonnons à la communauté. »
Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici .
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Rencontrez les chercheurs derrière les projets gagnants de la Bourse de découverte 2022
Est-ce que l’étude des protéines de la jonction neuromusculaire pourrait contribuer au développement de biomarqueurs essentiels?
Bourse : 300 000 $
Collaborateurs : La Dre Danielle Arbour et la Dre Roberta Piovesana de l’Université de Montréal et le Dr Robert Bowser du Barrow Neurological Institute
Le Dr Richard Robitaille, de l’Université de Montréal, a reçu sa première bourse de la Société canadienne de la SLA il y a dix ans. Déjà un expert mondial sur la jonction neuromusculaire (NMJ), le financement était sa première incursion dans la recherche sur la SLA et lui a permis de trouver des applications cliniques pour son expertise. Son laboratoire consacre désormais presque tous ses efforts de recherche à la maladie.
Le travail du Dr Robitaille démontre à quel point les Bourses de découverte peuvent être efficaces pour faire avancer la recherche sur la SLA.
Cette année, il a reçu l’une des toutes premières Bourses de découverte d’une durée de trois ans et d’un montant de 300 000 $. L’argent servira à financer un projet lié à un essai clinique à venir, fondé sur une recherche fondamentale financée par sa première Bourse de découverte il y a dix ans.
« La Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA se consacrent tous deux à soutenir la recherche dans toutes les étapes du parcours scientifique » a déclaré la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada.
L’équipe utilisera la Bourse de cette année pour faire avancer les efforts visant à valider un ensemble de protéines candidates liées à la NMJ en tant que biomarqueurs potentiels pour le traitement de la SLA et la progression de la maladie. Les biomarqueurs sont des mesures objectives pour suivre la présence et l’effet d’une maladie sur le corps.
Alors que de nombreuses maladies neurodégénératives affectent les endroits où les neurones se connectent, la SLA affecte également la connexion synaptique entre un nerf et des cellules musculaires – la NMJ.
En cas de succès, l’utilisation de protéines liées à la NMJ comme biomarqueurs présenterait de nombreux avantages, dont des changements au niveau de la NMJ tôt dans la maladie, qui pourraient permettre un diagnostic et une intervention plus précoces. Toutes les formes de SLA entraînent des changements au niveau de la NMJ, ce qui en fait un biomarqueur universel possible pour la maladie. Enfin, les changements de la NMJ peuvent être suivis à l’aide d’échantillons de sang – une méthode beaucoup moins invasive qu’une ponction lombaire ou un échantillon de tissus.
« La SLA a un grand besoin de biomarqueurs et ceux-ci sont très novateurs. Rien de tel n’a été exploré dans la SLA », déclare le Dr Robitaille.
De plus, le Dr Robitaille explorera si la NMJ pourrait également être une cible de traitement.
« C’est vraiment excitant d’utiliser notre recherche fondamentale pour cibler quelque chose à une utilisation clinique », dit-il.
Le Dr Robitaille travaille avec le Dr Robert Bowser à Barrow Neurological Institute en Arizona, un leader international dans la recherche de biomarqueurs pour la SLA.
Au-delà de l’aspect scientifique de son travail, le Dr Robitaille est très impliqué avec SLA Québec, un partenaire important de la Société canadienne de la SLA, lui permettant de rester en contact avec les personnes vivant avec la SLA.
« J’essaie d’être aussi pratique que possible », dit-il. « La science est amusante, mais l’objectif ultime est qu’elle soit accessible le plus rapidement possible. C’est notre motivation principale. »
Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.
Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici .
La mission d’SLA Canada est d’améliorer la vie des personnes touchées par la SLA grâce au soutien de ceux-ci, à la défense de leurs intérêts et à l’investissement dans la recherche pour un avenir sans SLA. Vous souhaitez soutenir des projets comme ceux-ci ? Faites un don maintenant et faites une différence dès aujourd’hui.
En mars 2023, la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada ont annoncé la dernière série de lauréats des bourses de découvertes dans le cadre de leur concours de bourse de recherche 2022. Grâce au soutien de SLA Québec et du Fonds Jean-Pierre Canuel, neuf chercheurs canadiens et leurs équipes ont reçu un financement total de 1 475 000 $ pour stimuler l’innovation qui permettra d’accélérer notre compréhension de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et d’identifier des voies pour de futures thérapies.
Les projets ont été sélectionnés dans le cadre d’un processus compétitif d’évaluation par les pairs, au cours duquel des experts internationaux de la SLA ont examiné le mérite du candidat, la qualité du projet et le potentiel d’avancement dans la recherche sur la SLA. En 2022, le Programme de bourses de découvertes a introduit deux subventions de 300 000 $ dans le cadre des efforts du partenariat pour soutenir des projets plus ambitieux, une augmentation par rapport au montant traditionnel de 125 000 $.
Un espoir concret pour les Canadiens atteints de SLA
Pour les Canadiens atteints de SLA, comme Paula Trefiak, ce financement représente une source d’espoir.
Paula est atteinte d’une variante familiale de la SLA et a perdu 27 membres de sa famille à cause de la maladie. Depuis 2018, elle est ambassadrice communautaire de la Société canadienne de la SLA, ainsi que membre de son Conseil consultatif scientifique et médical (CCSM).
« Ce partenariat signifie beaucoup », affirme-t-elle. « Nous avons de brillants talents canadiens qui travaillent sur ces projets novateurs. Il est incroyable de voir que leurs idées débouchent sur des essais ou nous donnent plus d’informations sur le fonctionnement de la SLA afin que nous puissions développer des traitements. Ceci est très important pour moi et, bien sûr, pour ma famille. »
Paula a une expérience personnelle du potentiel de la recherche sur la SLA. Au cours des cinq dernières années, elle a reçu du tofersen, une thérapie conçue pour les personnes présentant des mutations du gène SOD1, dans le cadre d’un essai clinique à Montréal et maintenant à la clinique de SLA de Calgary. Le traitement a été récemment approuvé par la FDA aux États-Unis, mais n’est pas encore approuvé par Santé Canada, bien qu’il soit accessible par le biais d’un Programme d’accès spécial. Le tofersen a été développé après de nombreuses années de travail pour comprendre et cibler la biologie précise de la SOD1-ALS, laquelle représente une petite proportion (~2 %) des cas de SLA. La plupart des personnes atteintes de SLA ne bénéficient pas encore de ces connaissances.
Jusqu’à présent, le traitement semble avoir ralenti la progression de la maladie et même inversé certains de ses symptômes.
« Je suis très impatiente que les personnes atteintes d’autres variantes de la SLA puissent connaître le même succès que moi », dit-elle. « Et je ne doute pas que les recherches menées dans le cadre du Programme de bourses de découvertes y contribueront. »
La recherche canadienne à l’échelle mondiale
La recherche canadienne sur la SLA est réputée pour son dynamisme, en partie grâce au financement important accordé par le biais du Programme de bourses de découvertes.
« Ces projets captivants menés par des équipes de tout le Canada contribuent à la découverte scientifique mondiale », déclare la présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada, la Dre Viviane Poupon. « Notre partenariat unique avec la Société canadienne de la SLA a le potentiel d’améliorer le diagnostic et le traitement des personnes vivant avec la SLA, et nous en sommes très fiers. »
Depuis 2014, le partenariat entre la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada a permis d’investir plus de 25 millions de dollars dans la recherche sur la SLA, ce qui a contribué à améliorer notre compréhension de la maladie.
« Le Programme de bourse de découvertes continue de soutenir la recherche canadienne essentielle contribuant à l’effort mondial de compréhension et de traitement de la SLA. Au cours des 15 dernières années, de nombreuses découvertes faites dans le cadre de ce programme ont servi de base à des études qui ont un impact sur les humains aujourd’hui, que ce soit à travers des essais cliniques ou des initiatives cruciales comme CAPTURE SLA », a déclaré le Dr David Taylor, vice-président de la recherche et des partenariats stratégiques de la Société canadienne de la SLA.
Découvrez les lauréats des Bourses de découvertes de cette année
Au cours des prochains mois, nous vous en dirons plus sur chacun des projets de recherche, explorant toutes les facettes de la science pour découvrir comment, et pourquoi, certains des meilleurs chercheurs canadiens dans le domaine de la SLA font ce qu’ils font. Consultez régulièrement le site pour découvrir de nouvelles histoires.
- Dr Richard Robitaille : S’appuyer sur 10 ans d’élan grâce aux Bourses de découverte
- Dre Renée Douville : Comment les rétrovirus dormants pourraient ouvrir de nouvelles cibles pour le traitement de la SLA
- Dr Thomas Durcan : Des modèles cérébraux en 3D donneront de nouvelles connaissances sur la SLA
- Dre Maria Stepanova et Dr Holger Wille : Deux chercheurs rassemblent diverses expertises, de la physique à la biologie structurale, pour trouver de nouvelles idées
- Dr Carlos Rodrigo Camara-Lemarroy : Raccourcir les délais pour des traitements accessibles et traduisibles de SLA
- Dre Christine Vande Velde : Garder la mission « au cœur »
- Dre Maria Vera Ugalde : Explorer un mystère cellulaire : pourquoi les « ambulanciers paramédicaux » de notre corps ne fonctionnent pas bien dans les motoneurones
- Dr Gary Shaw : Explorer comment les cellules « sortent les déchets » pour trouver de nouvelles cibles thérapeutiques dans la SLA
- Dr Alex Parker : La lutte contre le « problème difficile » de la SLA ne sera pas abandonnée
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Le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA accorde 650 000 $ à trois nouvelles initiatives de recherche novatrices, et annoncera l’attribution d’un million de dollars supplémentaires en 2021.
TORONTO – La Société canadienne de la SLA a annoncé aujourd’hui que dans le cadre de son engagement envers la recherche en 2020, le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA investira 650 000 $ dans trois nouvelles initiatives visant à contribuer au développement de traitements potentiels pour la SLA et à améliorer les soins cliniques contre la SLA au Canada. Le montant investi contribuera à répondre à un besoin criant pour les Canadiens vivant avec la SLA, soit leur permettre d’avoir accès à des soins de qualité et à de nouveaux traitements novateurs qui changent la réalité de la maladie et de ses effets dévastateurs.
En tant que seule source de financement dédiée de la recherche canadienne sur la SLA, le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA joue un rôle essentiel dans l’investissement soutenu dans la recherche, qui est nécessaire pour répondre aux questions sans réponse sur les causes et sur la progression de la SLA dans le but de développer des traitements ciblés. Les trois initiatives sont financées à la suite d’un concours de subventions évalué par des pairs, qui a fait participer un groupe d’experts scientifiques à la hiérarchisation des projets fondés sur l’excellence scientifique ayant le potentiel de faire progresser le plus rapidement possible le domaine de la recherche sur la SLA, contribuant ainsi à la base de connaissances nécessaire au développement de traitements.
La recherche financée cherche à répondre aux questions suivantes :
- L’imagerie cérébrale avancée pourra-t-elle aider à soutenir l’inscription et l’évaluation des essais cliniques sur la SLA? Il est essentiel de pouvoir mesurer objectivement la progression de la SLA, à la fois pour établir le pronostic d’une personne et pour évaluer l’efficacité des essais cliniques. Grâce à cette bourse de 200 000 $, le Dr Collin Luk, clinicien-chercheur à l’Université de l’Alberta, étudiera une technique avancée d’IRM appelée analyse de texture pour savoir si elle pourrait être un biomarqueur de l’apparition et de la progression de la SLA. Le Dr Luk collaborera avec le Consortium canadien de neuroimagerie de la SLA (CALSNIC) pour valider ses découvertes. Si sa recherche s’avère fructueuse, elle pourrait aider à prédire la progression de la maladie, faciliter le recrutement des essais cliniques et offrir aux chercheurs un outil objectif pour mieux évaluer l’efficacité de nouveaux traitements prometteurs. Le Dr Luk étudiera également la manière dont cette technique peut être développée pour accélérer le diagnostic de la SLA, qui est actuellement un long processus stressant.
- Des capteurs portables peuvent-ils améliorer la commodité et la qualité des essais cliniques? En règle générale, les personnes atteintes de SLA fournissent à leur équipe de soins des mises à jour sur la fonction de leurs membres uniquement lors des rendez-vous à la clinique, qui peuvent avoir lieu à des mois d’intervalle. Le DrGordon Jewett de l’Université de Calgary étudiera si le port de capteurs sur les bras et sur les jambes pourrait aider à suivre les changements dans les mouvements des membres à mesure que les symptômes de la SLA progressent, permettant ainsi de recueillir des données sur les mouvements entre les rendez-vous à la clinique et d’améliorer la qualité des rapports sur les mouvements pendant les essais cliniques. Cette subvention de 200 000 $ est financée en partenariat avec le programme de bourses de recherche postdoctorale de Mitsubishi Tanabe Pharma Canada, Inc. (MTP-CA), qui lui a permis de suivre sa formation postdoctorale. Cela pourrait également rendre la participation aux essais cliniques plus commode, en réduisant le nombre nécessaire de rendez-vous à la clinique à un moment où les nouvelles avancées en matière d’évaluation à distance sont plus importantes que jamais.
- L’identification de nouvelles cibles biologiques peut-elle représenter de nouvelles stratégies prometteuses de traitement par anticorps pour la SLA? La DreSilvia Pozzi, actuellement boursière postdoctorale au laboratoire du Dr Jean-Pierre Julien au Centre de recherche CERVO de l’Université Laval, vise à développer des anticorps qui peuvent retarder ou arrêter la progression de la SLA. Ses travaux valideront la façon dont l’interaction de deux protéines en particulier peut activer une voie biologique qui conduit éventuellement à la mort des motoneurones. Elle tentera dans un premier temps d’empêcher cette interaction protéique dans des modèles murins, puis en cas de succès, elle espère trouver si des effets similaires peuvent être observés chez les humains, ce qui aboutirait à la découverte d’une nouvelle cible pour le développement de traitements de la SLA servant à mener des essais cliniques. Cette subvention de 250 000 $ est soutenue en partenariat avec La Fondation Vincent Bourque.
« La Société canadienne de la SLA est extrêmement fière de soutenir ces jeunes chercheurs prometteurs. Nous espérons que chacun d’entre eux deviendra le leader de demain et le contributeur permanent au paysage canadien de la recherche et des soins sur la SLA », a déclaré le Dr David Taylor, vice-président de la recherche à la Société canadienne de la SLA. « Les domaines essentiels des soins cliniques, de l’identification et du développement de biomarqueurs, des mesures de résultats des essais cliniques et de l’identification de nouvelles cibles de traitement contribuent tous à l’amélioration des soins, des traitements et de la qualité de vie des personnes atteintes de SLA. »
Le généreux soutien des donateurs et des partenaires a rendu ce concours possible pendant la pandémie de COVID-19, lorsque le financement de la recherche en santé est si difficile à obtenir. En plus des bourses accordées en partenariat avec La Fondation Vincent Bourque et MTP-CA, les trois initiatives ont reçu le soutien financier des Sociétés canadiennes de la SLA qui contribuent 40 % des produits nets de leurs événements de financement locaux Marche pour vaincre la SLA.
En fonction d’un concours additionnel pour l’octroi de subventions qui aura lieu cet automne, d’autres projets bénéficiaires d’une subvention seront annoncés au début de 2021.
À propos du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA et les Sociétés canadiennes de la SLA
Le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA finance des bourses de recherche examinées par les pairs et favorise la collaboration entre les chercheurs canadiens afin de développer de nouvelles idées et de nouveaux moyens. En tant que seule source de financement dédiée à la recherche sur la SLA au Canada, le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA vise à accélérer l’impact de la recherche en fournissant un financement aux meilleurs projets de lutte contre la SLA qui se concentrent à traduire les découvertes scientifiques en traitements contre la SLA.
Collectivement, par l’intermédiaire d’initiatives comme la Marche pour vaincre la SLA, les Sociétés canadiennes de la SLA soutiennent le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA. Les Sociétés canadiennes de la SLA concertent leurs efforts pour maximiser leur impact collectif et faire une différence énorme pour les personnes touchées par la SLA. Notre structure consiste en huit organisations indépendantes qui font équipe pour remédier aux variations entre les systèmes de soins de santé provinciaux et qui jouent chacune un rôle pour combler ces lacunes en fournissant des services de soutien communautaires. Les sociétés de la SLA défendent les intérêts des personnes et des familles vivant avec la SLA au niveau fédéral, provincial et local en faveur de l’apport de changements aux politiques qui auront d’importantes répercussions aujourd’hui et à l’avenir.
Les neurones du cerveau communiquent sans cesse les uns avec les autres. À l’instar d’un signal d’« arrêt » et de « départ », ces communications peuvent être inhibitrices ou excitatrices. Pour que notre cerveau fonctionne correctement, nous devons trouver l’équilibre entre ces deux signaux. Le fait d’avoir trop de communications excitatrices (signal de « départ ») a été lié à divers troubles, y compris la SLA.
La générosité dont ont témoigné les Canadiens à l’occasion du ALS Ice Bucket Challenge a permis à des chercheurs de l’Université de Toronto de découvrir qu’en ciblant spécifiquement les neurones moteurs du cortex moteur (une région du cerveau qui contrôle les mouvements volontaires) d’une souris, il est possible de corriger le déséquilibre qui existe en faveur des signaux « départ » et ainsi de retarder l’apparition des symptômes liés à la SLA. Pour ce faire, un virus a été utilisé pour introduire des protéines fabriquées (et activées par un médicament pharmaceutique) au cortex de souris qui ont été génétiquement modifiées pour porter une mutation d’un gène de la SLA (SOD1). Les résultats ont été publiés récemment dans la revue scientifique Brain, de sorte qu’ils soient partagés plus largement avec la communauté des chercheurs.
Pourquoi cette découverte est-elle importante? Il s’agit d’un nouveau domaine de recherche qui révèle aux chercheurs que cibler le cortex moteur en vue d’assurer l’équilibre entre les signaux inhibiteurs et excitateurs est un domaine qu’il vaut la peine d’étudier plus en profondeur, car il pourrait éventuellement retarder la progression de la SLA chez l’humain.
Ce travail a été appuyé par le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, en partenariat avec Brain Canada (par l’entremise du Fonds canadien de recherche sur le cerveau, avec l’appui de Santé Canada). C’est grâce à la générosité de donateurs que le Programme de recherche de la Société canadienne de la SLA a pu continuer à investir dans les découvertes qui jettent les bases qui nous permettront d’atteindre un avenir sans SLA. Bien que le rythme des recherches ne soit jamais suffisamment rapide, les investissements continus dans le Programme de recherche de la Société canadienne de la SLA contribuent à accélérer le rythme des découvertes ainsi qu’à mettre au point d’éventuels outils thérapeutiques pour le traitement de la SLA. Pour obtenir plus de renseignements sur cette étude, veuillez consulter le communiqué de presse intégral émis par l’Université de Toronto.
Grâce à vous, le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA peut continuer d’alimenter les découvertes scientifiques qui approfondissent notre compréhension de la SLA. Votre soutien fait toute la différence. Nous vous invitons à faire un don pour contribuer à un avenir sans SLA.