Aujourd’hui, on en connaît plus sur cette maladie des motoneurones progressive qui cause une paralysie graduelle et mène au décès d’environ 1 000 Canadiens chaque année. Et bien que le pronostic de la SLA soit variable et que sa progression soit difficile à prédire , nous savons qu’elle peut progresser à un rythme fulgurant. Ainsi, elle ne laisse qu’une fenêtre très étroite pour la ralentir, une fenêtre qui est elle-même rétrécie par les délais pour diagnostiquer la maladie.

Approcher le gouvernement par le biais d’une combinaison de canaux au niveau organisationnel et individuel mets la communauté de la SLA dans une meilleure position pour faire entendre notre voix.

Alors que la Société canadienne de la SLA continue de s’engager auprès de représentants officiels du gouvernement fédéral et du gouvernement de l’Ontario pour réclamer des changements politiques qui auront un impact significatif sur les personnes vivant avec la SLA aujourd’hui et dans l’avenir, il est essentiel que les voix et les expériences des personnes vivant avec la SLA soient entendues.

Vous trouverez ci-dessous des ressources pour vous aider à vous engager avec vos élus locaux et leur dire que le temps est venu pour du changement.

Boîte à outils pour les initiatives d’interventions

L’accès à des traitements innovants est un problème urgent pour les personnes vivant avec la SLA et les processus actuels d’approbation et de remboursement des médicaments au Canada ne fonctionnent pas d’une manière qui reflète les réalités de ce que signifie vivre avec la SLA. Des décisions de couverture publique plus rapides pour les nouveaux traitements éprouvés sont essentielles et est nécessaires partout au Canada.

Le document de prise de position Le temps presse de la Société canadienne de la SLA propose deux solutions distinctes pour offrir des traitements approuvés par Santé Canada aux canadiens vivant avec la SLA dans un délai qui reflète plus précisément l’urgence de la perte à laquelle cette communauté est confrontée.

Dans cette boîte à outils, vous trouverez les ressources suivantes

Modèle de demande de rencontre

Ce modèle de lettre peut être utilisé pour demander une rencontre avec vos représentants, élus fédéraux ou provinciaux. Des conseils sur la façon de trouver les coordonnées de votre représentant élu sont inclus.

Fiche d’information sur la SLA

À laquelle vous pouvez vous référer pour les faits et les chiffres clés lors de votre prise de parole et qui peuvent être partagés avec les représentants élus.

Exemple de déroulement de rencontre

Ce document est un guide pour vous aider à naviguer dans toutes les rencontres avec des représentants élus. Ceci est un document interne et ne doit pas être partagé.

Eversana « Comment raconter votre histoire »

Ce guide, élaboré par nos partenaires d’Eversana, vous aide à développer et raconter votre propre histoire.

Exposé de la rencontre Le temps presse (provincial)

Cette présentation peut être utilisée pendant lors de toute rencontre avec des représentants élus provinciaux pour expliquer la question de l’accès aux traitements. Cela peut être envoyé au représentant élu en tant qu’information de base.

Exposé de la rencontre Le temps presse (fédéral)

Cette présentation peut être utilisée lors de toute rencontre avec des représentants élus fédéraux pour expliquer la question de l’accès aux traitements. Cela peut être envoyé au représentant élu en tant qu’information de base.

Formulaire de rapport de retour

Utilisez ce formulaire pour partager avec la Société canadienne de la SLA sur le déroulement de votre rencontre et toute autre information importante.

Le travail de SLA Canada s’appuie sur la communauté. Découvrez comment, en 2023, notre travail au sein de la communauté de la SLA a aidé les personnes touchées par la maladie à se sentir habilitées et informées pour prendre des décisions et s’engager dans des efforts de défense des droits.

 

L’Institut canadien d’apprentissage sur la SLA de la Société canadienne de la SLA favorise les initiatives d’intervention

La recherche sur la SLA est en constante évolution, alors que les chercheurs continuent à faire des progrès. Cependant, la recherche n’est qu’une partie du parcours; s’assurer que des traitements efficaces sont reconnus et accessibles est essentiel pour soutenir les personnes vivant avec SLA au Canada, et personne ne le comprend mieux que celles qui sont touchées par la maladie aujourd’hui.

La Société canadienne de la SLA cherche à donner aux Canadiennes et Canadiens touchés par la SLA les connaissances, les outils et le soutien nécessaires pour s’orienter dans les réalités actuelles et défendre efficacement le changement. C’est ainsi que l’Institut canadien d’apprentissage sur la SLA a été créé, une expérience d’apprentissage en petit groupe permettant aux personnes touchées par la maladie de mieux comprendre le milieu de la SLA au Canada, la recherche clinique, le développement de thérapies et comment défendre efficacement.

Jennifer Hutton et son mari, Don Hutton

Depuis le lancement de l’Institut en 2021, les diplômés du programme, devenus ambassadeurs communautaires au sein de la Société canadienne de la SLA, ont fait preuve de détermination dans leurs efforts de défense, en traduisant activement ce qu’ils ont appris en actions. Jennifer Hutton, diplômée du groupe de 2022 de l’Institut, s’est immédiatement engagée dans les initiatives d’intervention après le diagnostic de SLA de son mari en 2021. « J’avais le désir et la passion de plaider, mais je ne me sentais pas suffisamment renseignée pour m’exprimer pleinement », partage Mme Hutton, qui a donc décidé de s’adresser à la Société canadienne de la SLA, où elle a découvert l’Institut.

« L’Institut a présenté l’état actuel de la SLA sous tous ses aspects, y compris les lacunes en matière de soins de santé, de recherche, de développement de médicaments et de soutien. J’ai pu utiliser ces connaissances lors de mes entretiens et de mes initiatives d’intervention à des fins beaucoup plus étendues que mon histoire personnelle. » Après avoir obtenu son diplôme et être devenue ambassadrice communautaire de la Société canadienne de la SLA, Jennifer a été en mesure d’impliquer divers représentants du gouvernement de sa province, y compris le premier ministre et le ministre de la Santé de la Nouvelle-Écosse, ainsi que d’établir une relation et un dialogue constant avec le personnel de soutien du ministère de la Santé et du Bien-être.

« [En participant à l’Institut,] vous vous rapprochez d’une communauté entière de personnes qui vous soutiendront et vous accompagneront tout au long de votre parcours, non seulement dans les initiatives d’intervention, mais aussi dans la lutte contre la SLA en général », explique Mme Hutton. Alors qu’elle poursuit son propre parcours de sensibilisation, soutenue par la communauté de l’Institut, elle laisse quelques conseils à toute personne touchée par la SLA et désireuse d’entamer le sien : « Soyez patient. Ce n’est pas facile, mais ça en vaut la peine. Appuyez-vous sur la communauté pour obtenir du soutien et continuez à avancer. »

Au début de mars, les membres de la communauté de la SLA se sont joints à la Société canadienne de la SLA à Ottawa pour deux journées de formation en revendication des droits, ainsi que pour des rencontres avec les politiciens et d’autres représentants gouvernementaux. Regroupant des personnes vivant avec la SLA, leurs aidants, les membres de leur famille, des chercheurs, des cliniciens et des bénévoles, notre délégation de 35 personnes a présenté les revendications suivantes au gouvernement fédéral : apporter des modifications considérables à la voie d’accès aux médicaments pour permet un accès équitable, rapide et abordable aux traitements pour la SLA; et fournir des fonds consacrés à la recherche sur la SLA pour contribuer au développement de ces traitements. Plus précisément  :

  • Veiller à ce que les réformes du Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) n’influent pas sur l’accès des patients aux médicaments.
  • Donner suite aux engagements pris en matière d’accès aux médicaments, notamment l’accélération de la mise sur pied de l’Agence canadienne de médicaments de manière à raccourcir l’échéancier pour l’approbation des médicaments et les décisions de remboursement.
  • Solliciter la participation des personnes ayant une expérience vécue au processus décisionnel.
  • Mettre en œuvre les recommandations du Comité permanent de la santé de la Chambre des communes concernant les études de prolongation ouvertes.
  • Consacrer des fonds à la recherche sur la SLA en appuyant CAPTURE ALS, plateforme de science en libre accès qui est dirigée par le Canada et regroupe des données biologiques détaillées sur 1 000 Canadiens vivant avec la SLA, et qui permettra l’étude des raisons pour lesquelles la SLA progresse différemment d’une personne à l’autre.

Nos réunions se sont avérées positives, bon nombre des représentants gouvernementaux ayant aussi exprimé leurs inquiétudes au sujet des défis qui confrontent la communauté de la SLA et leur volonté de prendre deux mesures précises : se joindre au Caucus de la SLA multipartite et écrire une lettre à la ministre de la Santé pour appuyer nos revendications. Merci à tous ceux qui ont participé à cette journée pour votre engagement, votre temps et votre courage, ainsi qu’aux députés, sénateurs et membres de leur personnel qui nous ont rencontrés.

Ce que vous pouvez faire :

Bien que les réunions tenues dans le cadre de la journée de la revendication des droits aient contribué au démarrage des discussions avec le gouvernement après les élections de 2019, des initiatives de sensibilisation et d’engagement additionnelles s’imposeront. Nous avons compilé plusieurs activités de suivi que nous prévoyons continuer de mettre en œuvre au cours des prochaines semaines, une fois que les occasions d’engagement seront plus nombreuses. C’est important de maintenir notre élan, mais nous devons le concilier avec la réaction prioritaire accordée à la COVID-19 pour veiller à ce que nos initiatives de sensibilisation soient aussi efficaces que possible.

Nous continuerons de publier des mises à jour sur ce blogue au sujet des façons de revendiquer des changements considérables à la voie d’accès aux médicaments du Canada et des subventions consacrées aux recherches sur la SLA. De plus, surveillez nos réseaux sociaux pour des mises à jour et des renseignements additionnels. Ensemble nous sommes plus forts, et vos gestes font une différence.

Pour obtenir plus de renseignements :

En plus des liens fournis dans l’article susmentionné, les ressources additionnelles suivantes renferment plus de renseignements sur le contexte des revendications :

 

 

Sur la Colline du Parlement, nous avons tenu plus de 25 réunions avec des députés, des sénateurs et les membres de leur personnel, dont :

  • Le député Darren Fisher, secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé
  • Le député Ron McKinnon, président du Comité permanent de la santé de la Chambre des communes
  • Le député Matt Jeneroux, vice-président du Comité permanent de la santé de la Chambre des communes
  • Le bureau du député Don Davies, critique en matière de santé du NPD
  • Le député Francis Drouin, président du Caucus de la SLA

Les systèmes de santé provinciaux du Canada ne répondent pas toujours aux besoins des personnes atteintes de SLA. En effet, le paysage actuel des soins et du soutien aux personnes atteintes de SLA dans l’Ontario pose aux personnes vivant avec cette maladie des défis importants qui exigent une action immédiate.

L’enjeu

L’impact d’un diagnostic de SLA sur la personne atteinte, sa famille, ses soignants et sa communauté est énorme et omniprésent; physiquement, psychologiquement et financièrement. En Ontario, plus de 1 300 personnes vivant avec SLA sont confrontées non seulement aux dures réalités de cette maladie au quotidien, mais aussi à un système de santé qui ne répond pas à leurs besoins complexes et évolutifs, les privant ainsi de soins et de soutien appropriés.

Notre solution

C’est pour répondre à cet enjeu urgent que la Société canadienne de la SLA, en collaboration avec les cinq cliniques régionales multidisciplinaires de SLA en Ontario (Hamilton, Kingston, London, Ottawa, Toronto), a développé le Programme provincial pour vaincre la SLA de l’Ontario.

Le Programme provincial pour vaincre la SLA de l’Ontario est une solution globale qui répond aux besoins complexes et essentiels de la communauté SLA. Il comprend quatre recommandations clés :

Recommandation no 1 : Réduire les disparités dans l’accès aux soins pluridisciplinaires de la SLA 

Enjeu: En raison de la nature complexe de la SLA, les personnes qui en sont atteintes ont des besoins importants en matière de soins et d’équipements, lesquels évoluent et augmentent au fil du temps. Une prise en charge efficace de la SLA exige l’accès à des cliniques de SLA multidisciplinaires où les prestataires de soins de santé, tels que les orthophonistes, les diététiciens, les travailleurs sociaux, les inhalothérapeutes et les ergothérapeutes, jouent un rôle clé dans l’optimisation des soins. Pourtant, les cinq cliniques régionales de SLA de l’Ontario sont dépassées, manquent de ressources et ne sont pas en mesure de répondre aux niveaux de soins uniques identifiés dans les Recommandations canadiennes pour les pratiques optimales de prise en charge de la SLA. 

Solution:Le gouvernement de l’Ontario doit fournir des investissements supplémentaires aux cliniques de SLA afin de normaliser et d’améliorer les modèles de soins existants, d’optimiser les soins de la SLA et de s’assurer que chaque personne vivant avec SLA dans la province reçoive des soins de la plus haute qualité.

Recommandation no 2 : Améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec SLA et les aider à conserver leur indépendance, leur dignité et leur securité 

Enjeu:Le manque de sensibilisation et les réalités physiques de plus en plus difficiles font de la SLA une maladie extrêmement isolante. Afin de soutenir les personnes vivant avec SLA, leurs aidants et leurs proches, ces derniers sont mis en contact avec des responsables communautaires de la Société canadienne de la SLA à travers l’Ontario. Les responsables communautaires fournissent un soutien direct à domicile, des informations personnalisées et un service d’orientation dans les ressources pour s’assurer que ces personnes sont bien soutenues, et contribuent ainsi à renforcer le système de soins de santé.

Au fur et à mesure que la maladie progresse, les personnes atteintes de SLA deviennent de plus en plus dépendantes des équipements de mobilité et de communication et d’autres dispositifs fonctionnels qui les aident à conserver leur indépendance, leur dignité et leur sécurité. Cependant, les programmes d’équipement médical de l’Ontario ne répondent pas aux besoins des personnes vivant avec SLA, qui se retrouvent avec des équipements à usage limité ou avec des appareils désuets ou inadaptés à leurs besoins, entraînant des risques élevés pour elles-mêmes, leurs aidants et leurs familles. Ainsi, les personnes vivant avec SLA et leurs aidants doivent se tourner vers la Société canadienne de la SLA, une organisation financée par des donateurs, pour combler les lacunes importantes qui existent dans le système de santé de l’Ontario.

Solution:Le gouvernement de l’Ontario doit allouer des fonds aux programmes de services communautaires et d’équipements de la Société canadienne de la SLA, afin que les personnes aient accès à l’équipement et aux appareils fonctionnels appropriés en temps voulu pour améliorer la qualité de vie et aider les personnes vivant avec SLA à conserver leur indépendance, leur dignité et leur sécurité, ainsi que celles de leurs aidants.

Recommandation no 3 : Assurer une surveillance coordonnée des soins liés à la SLA 

Enjeu: Le manque de supervision et de coordination des soins liés à la SLA en Ontario entrave la capacité de la province à recueillir des informations cruciales sur les patients, qui pourraient servir de base à des décisions fondées sur des données probantes pour façonner un système de soins de santé qui réponde aux besoins de la communauté SLA. La saisie de données détaillées, la diffusion des connaissances et la planification du système sont essentielles pour une approche coordonnée des soins liés à la SLA.

Solution:Création d’un secrétariat chargé de superviser et de coordonner les soins liés à la SLA et de faciliter la saisie de données détaillées, la diffusion efficace des connaissances et la planification stratégique du système.

Recommandation no 4 : Garantir l’équité des soins liés à la SLA dans le nord et les zones rurales de l’Ontario

Enjeu: Beaucoup d’Ontariens vivant dans les régions rurales et du nord sont confrontés à des défis uniques en matière d’accès aux soins de santé en raison des grandes distances et de l’infrastructure limitée des soins de santé. C’est le cas des personnes vivant avec SLA dans le nord et les zones rurales de l’Ontario, qui doivent effectuer de longs trajets pour se rendre à un rendez-vous dans l’une des cinq cliniques de SLA situées à Toronto, London, Hamilton, Kingston et Ottawa, créant ainsi des disparités et des obstacles dans l’accès aux soins.

Solution: L’élaboration d’une stratégie régionale visant à fournir des soins équitables et accessibles aux personnes atteintes de SLA dans le nord et les zones rurales de l’Ontario permet de s’assurer que celles-ci reçoivent des soins en temps opportun, quelle que soit leur situation géographique.

Nos progrès en matière d’initiatives d’intervention

Peu après avoir soumis la proposition au ministère de la Santé de l’Ontario en juin 2023, la Société canadienne de la SLA a commencé à plaider en faveur de la mise en œuvre du Programme provincial pour vaincre la SLA de l’Ontario.

  • Rencontres avec le gouvernement : Au cours des derniers mois, la Société canadienne de la SLA et des membres de la communauté ont rencontré des députés de l’Ontario pour discuter de la mise en œuvre du Programme provincial pour vaincre la SLA de l’Ontario, notamment la ministre de la Santé, Sylvia Jones, et le cabinet du premier ministre, Doug Ford. Nous continuerons à nous engager auprès des élus provinciaux, des ministres et des autres parties prenantes pour faire connaître les réalités des Ontariens vivant avec SLA et le besoin critique d’accès aux soins urgents et aux soutiens nécessaires.
  • Mémoire prébudgétaire 2024 de l’Ontario : La Société canadienne de la SLA a présenté un mémoire (en anglais seulement) dans le cadre des consultations sur le budget 2024 de l’Ontario, exhortant le gouvernement à investir 6,6 millions de dollars pour mettre en œuvre les recommandations énoncées dans le Programme provincial pour vaincre la SLA de l’Ontario.
  • Consultations prébudgétaires 2024 de l’Ontario : La Société canadienne de la SLA a participé à six réunions publiques prébudgétaires tenues en Ontario par le Comité permanent des finances et des affaires économiques et les députés locaux.
  • Journée de sensibilisation à Queen’s Park : Le 21 février 2024, la Société canadienne de la SLA, en collaboration avec des membres de la communauté SLA, organisera une journée de sensibilisation à Queen’s Park, où nous nous engagerons auprès des députés provinciaux, les exhortant à inclure le Programme provincial pour vaincre la SLA de l’Ontario. Restez à l’écoute sur nos canaux de médias sociaux pour obtenir des mises à jour et des informations sur notre journée de sensibilisation à Queen’s Park.

Ce que vous pouvez faire dès maintenant

Contactez votre représentant élu en Ontario, en l’exhortant à soutenir la mise en œuvre du Programme provincial pour vaincre la SLA de l’Ontario dans le cadre du budget 2024. Afin d’informer et de renforcer vos efforts d’initiatives d’intervention, nous avons développé des ressources que vous pouvez utiliser pour approcher votre député.

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Nos prochaines démarches

 La Société canadienne de la SLA continuera de collaborer avec les parties prenantes au cours des prochains mois afin de s’assurer que le Programme provincial pour vaincre la SLA de l’Ontario soit mis en œuvre dans le budget 2024.

Nous continuerons à fournir des mises à jour pertinentes et des moyens de plaidoyer sur ce blog et sur nos canaux de médias sociaux.

Aujourd’hui, la Société canadienne de la SLA (SLA Canada) souligne le début du mois de la sensibilisation à la SLA à travers le pays. Joignez-vous à nous pour sensibiliser sur la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie dévastatrice qui touche plus de 3 000 canadiens actuellement diagnostiqués et leurs familles. 

« La SLA est une maladie implacable. Comme nous l’avons vu de la dernière année avec la perte de la légende du hockey Börje Salming et les nouvelles de célébrités comme Roberta Flack qui ont annoncé leur diagnostic, la SLA est de plus en plus sous les feux de la rampe. Pourtant, il y reste encore beaucoup à faire », déclare Tammy Moore, PDG de la Société canadienne de la SLA. « Chaque année, plus de personnes reçoivent un diagnsotic et chaque année nous perdons plus de nos proches. À la Société canadienne de la SLA, nous nous efforçons de donner aux personnes vivant avec la SLA les moyens de s’orienter dans les réalités actuelles de la SLA, d’être des consommateurs informés sur la SLA, et de plaider efficacement en faveur du changement. Nous investissons dans la recherche de haute qualité qui alimentera la découverte scientifique, nous espérons, qui conduira à des thérapies plus approuvées et à une meilleure qualité de vie. » 

La SLA est une maladie neuromusculaire qui paralyse les personnes, car le cerveau ne peut plus communiquer avec les muscles du corps que sommes généralement capables de bouger à volonté. En conséquence, les personnes atteintes de SLA sont confrontées à un déclin progressif et dévastateur de leur capacité à parler, marcher, manger, avaler et éventuellement respirer. Il n’existe actuellement aucun traitement pour cette maladie qui comporte un risque à vie de 1 sur 300 pour chacun d’entre nous. La Société canadienne de la SLA travaille à donner de l’espoir pour les personnes touchées grâce à notre investissement dans la recherche, dans les initiatives d’intervention, les informations et les services communautaires, y compris du soutien direct fourni par le Programme d’équipement de la Société canadienne de la SLA et les responsables communautaires de la SLA aux familles ontariennes vivant avec la SLA.   

En juin, aidez-nous à souligner le mois de la sensibilisation à la SLA en vous impliquant de diverses façons auprès de la Société canadienne de la SLA : 

  • Violet pour la sensibilisation. Gardez vos yeux ouverts pour l’éclairage et les illuminations des monuments locaux dans votre région alors qu’ils deviennent violets pour reconnaître ce mois important. Visitez la Tour CN, le Nathan Phillips Square et les chutes du Niagara tout au long du mois de juin.  
  • Journée de Lou Gehrig. Connectez-vous le 2 juin alors que la Ligue majeure de baseball (MLB) reconnaît la Journée de Lou Gehrig, honorant le grand joueur de baseball pour son héritage et la sensibilisation qu’il a suscitée pour la SLA dans le monde entier. Les Blue Jays marqueront cette journée le 1er juin lorsqu’ils joueront à domicile. 
  • Journée mondiale de la sensibilisation à la SLA. Lors de la Journée mondiale de sensibilisation à la SLA (21 juin), la Société canadienne de la SLA organisera un webinaire en direct sur les traitements de la SLA au Canada avec le Dr David Taylor, vice-président de la recherche et des partenariats stratégiques, de la Société canadienne de la SLA. Inscrivez-vous gratuitement 
  • Préparez-vous à marcher! Connectez-vous avec la communauté de la SLA en participant à la Marche pour vaincre la SLA de la Société canadienne de la SLA; pour la liste complète des dates et des emplacements, visitez walktoendals.ca 
  • Partagez votre histoire et restez connecté. Que vous souhaitiez partager votre parcours ou garder vivante la mémoire d’un être cher, nous vous encourageons à suivre la Société canadienne de la SLA sur nos médias sociaux au @ALSCanada FacebookTwitter et Instagram. Faites-nous savoir ce que #unAvenirSansSLA signifie pour vous. 

À propos de la SLA et de la Société canadienne de la SLA 

La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie implacable et actuellement en phase terminale. Elle paralyse progressivement les personnes parce que le cerveau n’est plus capable de communiquer avec les muscles du corps que nous sommes habituellement capables de bouger à volonté. Au fil du temps, à mesure que les muscles du corps se détériorent, une personne vivant avec la SLA perd la capacité de marcher, de parler, de manger, d’avaler et, éventuellement, de respirer. Plus de 3 000 Canadiens vivent avec la SLA et environ 1 000 Canadiens sont diagnostiqués chaque année. Quatre personnes sur cinq vivants avec la SLA mourront dans les deux à cinq ans suivant le diagnostic.   

La Société canadienne de la SLA s’efforce de changer ce que cela signifie de vivre avec la SLA. Ancrés et informés dans la communauté canadienne de la SLA, nous répondons au besoin urgent non satisfait de traitements qui changent la vie en investissant dans des recherches de haute qualité qui alimentera la découverte scientifique et en engageant l’industrie, en soutenant une capacité clinique accrue et en plaidant pour un accès à des traitements équitables, abordables et rapide à des thérapies éprouvées. 

Répondant à un énorme besoin de connaissances, de sensibilisation et d’éducation actuelles et crédibles sur la SLA, nous donnons aux Canadiens atteints de la SLA des moyens de s’orienter dans les réalités actuelles de la SLA, d’être des consommateurs informés sur la SLA, et de plaider efficacement en faveur du changement. En Ontario, nous offrons des services communautaires directs pour aider les gens à s’orienter dans la SLA.  

Fondé en 1977, nous sommes un organisme de bienfaisance enregistré qui ne reçoit aucun financement gouvernemental de base – notre travail est soutenu par de généreux donateurs qui partagent notre vision d’un avenir sans SLA.  

Rejoignez la conversation et connectez-vous avec la communauté SLA en ligne. Retrouvez la Société canadienne de la SLA sur TwitterInstagram, ou sur notre page Facebook. 

 

For more information

ALS Society of Canada

media@als.ca

437-703-5440 

Aujourd’hui, le 28 février, c’est la Journée des maladies rares. Cette journée donne à la Société canadienne de la SLA une chance de sensibiliser le public à cette maladie, ainsi qu’à d’autres maladies potentiellement moins connues, et de collaborer en vue de l’équité en matière de soins de santé et de l’accès au diagnostic et aux thérapies. La Journée des maladies rares permet de souligner le manque de ressources et les difficultés rencontrées par les personnes vivant avec une maladie rare. Selon la définition provisoire de Santé Canada, une maladie rare est une maladie qui touche moins de cinq personnes sur 10 000 à travers le Canada.   

La sclérose latérale amyotrophique (également connue comme SLA, maladie de Lou Gehrig ou maladie du motoneurone), une maladie neurodégénérative mortelle, entraîne une paralysie progressive et, à terme, la perte de la capacité de bouger, de parler et de respirer. Environ 3 000 Canadiens vivent avec SLA, dont beaucoup meurent dans les deux à cinq ans suivant le diagnostic. Pour changer cette réalité, la Société canadienne de la SLA finance la recherche à travers le pays et défend la cause d’un accès équitable, abordable et rapide aux thérapies éprouvées. Bien que la SLA soit considérée comme une maladie rare, elle n’est pas ressentie comme telle par les personnes concernées, qu’il s’agisse de la personne atteinte, de ses proches, de ses aidants, de ses amis ou de sa famille. L’impact est considérable et peut se répercuter sur plusieurs générations à cause de la dévastation qu’elle provoque.   

« Aujourd’hui, nous rendons hommage à la communauté des maladies rares et, à la Société canadienne de la SLA, nous continuons à sensibiliser les gens à la nécessité d’apporter des changements cruciaux aux politiques et aux investissements de notre gouvernement en matière de santé », déclare Tammy Moore, PDG de la Société canadienne de la SLA.  

Chaque année, environ 1 000 Canadiens sont diagnostiqués avec SLA et un nombre similaire en meurt. Alors que la SLA progresse si rapidement, un accès rapide aux traitements est nécessaire. Pourtant, la communauté continue de faire face à des défis significatifs en ce qui concerne le temps que les provinces canadiennes prennent pour rembourser les thérapies de SLA. La longueur des processus d’approbation des médicaments et des décisions de remboursement – dont certains prennent plus de trois ans – retarde inutilement l’accès aux médicaments au Canada.   

« Il n’y a pas de temps à perdre. Pour les personnes atteintes de SLA et leurs familles, un accès rapide aux thérapies est essentiel. Nous devons continuer à travailler ensemble pour défendre les changements aux processus actuels d’approbation et de remboursement des médicaments au Canada afin de répondre aux besoins urgents et uniques d’une personne vivant avec SLA », ajoute Moore. 

Il est essentiel que les personnes vivant avec SLA fassent entendre leur voix au niveau gouvernemental. En présentant les expériences vécues par cette communauté, on montre aux décideurs l’impact humain de cette maladie dévastatrice et pourquoi il est nécessaire d’apporter des changements aux processus d’accès aux médicaments au Canada.  

« J’ai réalisé, après avoir suivi le programme de l’Institut canadien d’apprentissage sur la SLA, à quel point il peut être important de partager mon histoire personnelle pour mettre en lumière les problèmes auxquels sont confrontées les personnes comme moi », explique Ray Freebury, diagnostiqué avec SLA en 2018. « J’ai utilisé la formation que j’ai reçue pour approcher ma députée. Comme bon nombre de ses collègues, elle connaissait peu sur la SLA et les problèmes liés à l’approbation et à la prise en charge des traitements », explique Ray. « Je voulais qu’elle sache à quel point l’accès aux thérapies existantes est crucial. Elles peuvent retarder la progression de la maladie, améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de SLA et faciliter la vie des aidants, qui sont souvent des membres de famille. L’accès aux thérapies permet également d’espérer que des traitements plus efficaces soient en cours d’élaboration ».   

La Journée des maladies rares n’est qu’une occasion d’attirer l’attention sur ces questions, mais nos efforts de sensibilisation ne s’arrêtent pas là. Le document de prise de position C’est le moment d’agir de la Société canadienne de la SLA, écrit en consultation avec l’ensemble de la communauté canadienne de la SLA, propose deux solutions concrètes pour que les thérapies approuvées par Santé Canada soient mises à la disposition des Canadiens vivant avec SLA dans un délai qui reflète plus fidèlement les besoins urgents de cette communauté.    

Aux côtés de membres de la communauté comme Ray, la Société canadienne de la SLA continue de s’engager auprès des représentants des gouvernements fédéral et provinciaux pour réclamer des changements de politiques qui auront un impact significatif sur les personnes vivant avec SLA aujourd’hui et dans le futur.  

Si vous souhaitez vous impliquer, téléchargez notre Valise d’initiatives d’interventions – ensemble, nous pouvons travailler vers le changement.

La Société canadienne de la SLA (SLA Canada) est heureuse de collaborer avec iMD Health pour fournir une éducation sur la santé, numérique et facilement accessible et à jour aux prestataires de soins de santé, aux personnes vivant avec la SLA et leur famille sur la plateforme iMD 

Donner aux Canadiens touchés par la SLA les moyens d’être des consommateurs informés de l’information sur la SLA est l’une des pierres angulaires du mandat de la Société canadienne de la SLA. Le fait d’être présent sur la plateforme iMD contribuera à ce que davantage de personnes aient accès aux informations dont elles ont besoins pour prendre des décisions concernant leur santé et défendre leurs intérêts et ceux de la communauté de SLA.

iMD Health est l’une des plus grandes plateformes numériques d’éducation sur la santé en Amérique du Nord, offrant une technologie innovante qui facilite un dialogue significatif entre les professionnels de la santé et les personnes à l’intérieur de la salle d’examen, dans les hôpitaux et les pharmacies et lors des consultations virtuelles. La plateforme primée d’iMD permet aux professionnels de la santé d’accéder instantanément à plus de 110 000 graphiques éducatifs, vidéos et autres ressources informatives couvrant plus de 6 000 sujets de santé. 

iMD Health rassemble le contenu médical de plus de 100 organismes de santé à but non lucratif et de fabricants de produits pharmaceutiques et le met à la disposition des professionnels de la santé au moyen d’un seul outil facile à utiliser. Ils peuvent envoyer en toute sécurité du contenu par courriel à leurs patients pour qu’ils le consultent ultérieurement, ce qui permet aux patients de mieux comprendre leur maladie et leur plan de traitement et en fin de compte d’améliorer leur état de santé. En outre, l’iMD Health héberge de milliers de ressources destinées aux professionnels de la santé (HCP), y compris des informations sur les médicaments, les directives de pratique clinique et les soins adaptés à la culture. 

Les ressources de la Société canadienne de la SLA sont désormais disponibles gratuitement sur iMD Health. Cela signifie que le réseau établi de prestataires de soins de santé de l’iMD peut envoyer aux personnes vivant avec la SLA des dossiers ressources contenant de l’information fiable sur la compréhension de la maladie, la prise en charge des symptômes, la santé sexuelle, le soutien et les services, le soutien aux jeunes, le soutien aux aidants naturels, les conditions associées, la recherche et les initiatives d’interventions. Les ressources comprennent également des outils professionnels pour l’apprentissage des professionnels de la santé. 

Les personnes vivant avec la SLA peuvent s’auto-éduquer et devenir des participants actifs dans leurs soins avec le site public de l’iMD. Ici, vous pouvez accéder à des ressources fiables, intéressantes et vérifiées sur le plan médical par la Société canadienne de la SLA, ainsi que par plus de 100 organismes de bienfaisance et organismes de santé. 

La Société canadienne de la SLA est heureuse d’être un partenaire de contenu d’iMD Health. Répondant à un énorme besoin de connaissances, de sensibilisation et d’éducation actuelles et crédibles sur la SLA, nous donnons aux Canadiens atteints de la SLA des moyens de s’orienter dans les réalités actuelles de la SLA, d’être des consommateurs informés sur la SLA, et de plaider efficacement en faveur du changement. C’est un moyen d’y parvenir et nous encourageons les professionnels de la santé et leurs patients à utiliser nos ressources sur la plateforme. 

La Société canadienne de la SLA se joint à la communauté mondiale de la SLA pour reconnaître le mois de juin comme le mois de la sensibilisation à la SLA. Plus de 3 000 Canadiens vivent avec la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie neuromusculaire qui paralyse les personnes parce que le cerveau n’est plus en mesure de communiquer avec les muscles du corps que nous sommes habituellement capables de bouger à volonté. Les personnes atteintes de SLA sont confrontées à un déclin progressif et dévastateur de leur capacité à parler, marcher, manger, avaler et finalement respirer. Il n’existe actuellement aucun traitement pour cette maladie qui comporte un risque à vie de 1 sur 300 pour chacun d’entre nous.

Il y a de plus en plus d’espoir pour les personnes qui reçoivent un diagnostic de SLA. Deux thérapies modificatrices de la maladie sont disponibles au Canada et au moins deux autres sont en cours d’approbation et de remboursement par Santé Canada, mais il reste encore beaucoup à faire pour garantir à tous les Canadiens atteint de SLA un accès équitable, abordable et rapide à un plus grand nombre d’options thérapeutiques. Avec l’accélération du développement thérapeutique, les essais cliniques sont un aspect important de l’accès, la Société canadienne de la SLA vous demande de lever la main pour soutenir la poursuite de la construction du Canada comme destination principale pour les essais cliniques sur la SLA.

« La SLA emporte les gens bien trop vite. Sans traitement, la communauté SLA n’a d’autre choix que de mesurer le temps non pas en termes de mois ou d’années, mais en termes de perte – perte de fonction et perte de vie », a déclaré Tammy Moore, PDG de la Société canadienne de la SLA. « Mais des progrès ont été réalisés et les possibilités de développement thérapeutique sont plus nombreuses que jamais. C’est pourquoi nous demandons au public de se rassembler et de partager son soutien pour renforcer le Canada en tant que centre de recherche nécessaire au développement de nouvelles options de traitements pour les personnes vivant avec la SLA. Cette démonstration de soutien à la communauté fera la différence alors que nous plaidons auprès de l’industrie et que nous investissons pour renforcer les capacités à travers le Canada. »

Pour les personnes atteintes de SLA, les essais cliniques au Canada sont synonymes d’espoir et de possibilité de participer à des thérapies potentiellement avant-gardistes. Le renforcement des capacités à l’échelle nationale permettra à tous les Canadiens d’avoir un accès équitable aux traitements expérimentaux et éprouvés les plus prometteurs pour la SLA. Pour soutenir cet objectif, la Société canadienne de la SLA continuera à :

  • Établir des relations précoces avec l’industrie qui investit dans le développement de nouveaux traitements par le biais d’essais cliniques et s’efforcer de maintenir le Canada dans le radar de chaque entreprise;
  • Fournir un soutien administratif au Réseau canadien de la recherche sur la SLA (Canadian ALS Research Network ou CALS) en tant que groupe coordonné de cliniques de SLA à travers le Canada, afin d’assurer la préparation aux essais cliniques;
  • Établir des relations stratégiques et favoriser la collaboration entre les chercheurs, les cliniciens et l’industrie;
  • Renforcer la capacité clinique et la préparation aux essais cliniques en finançant la recherche et les bourses dans tout le pays par le biais du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, y compris les bourses de recherche clinique;
  • Être une source d’information pour les Canadiens sur le développement des médicaments jusqu’à l’accès aux thérapies approuvées, afin de permettre aux gens de prendre des décisions éclairées et de défendre l’accès aux traitements.

Montrez votre soutien en ajoutant votre nom (en anglais seulement) à la liste croissante des Canadiens qui croient en la nécessité de multiplier les occasions de participer à la recherche sur la SLA et qui souhaitent que le Canada soit une destination incontournable pour l’industrie dans ses essais futurs.

Pour en savoir plus sur les essais cliniques sur la SLA au Canada et sur ce que signifie participer à la recherche sur la SLA, assistez à un webinaire en direct à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à la SLA, le 21 juin à 12 h 00 HE. Inscrivez-vous dès maintenant (en anglais seulement)!

Tout au long du mois de juin, la Société canadienne de la SLA organisera également la Marche pour vaincre la SLA dans plus de 20 endroits en Ontario et virtuellement pour ceux qui ne peuvent pas assister à un événement en personne. La Marche pour vaincre la SLA de la Société canadienne de la SLA est la plus grande collecte de fonds organisée par des bénévoles pour l’organisation, unissant les Canadiens dans leur désir de vaincre la SLA. Les recettes de la Marche pour vaincre la SLA permettent à la Société canadienne de la SLA de fournir des services et un soutien aux personnes vivant avec la SLA en Ontario, et d’assurer un financement solide pour les meilleures recherches canadiennes sur la SLA. Pour plus d’informations, visitez walktoendals.ca.

De plus, la Société canadienne de la SLA soulignera la Journée Lou Gehrig (en anglais seulement) le 2 juin, en même temps que la Major League Baseball et les Blue Jays de Toronto, qui joueront contre les White Sox de Chicago à Toronto.

« Plus de 1 000 Canadiens reçoivent un diagnostic de SLA chaque année, soit 2 à 3 personnes par jour qui apprennent cette nouvelle dévastatrice qui leur coûtera la vie et aura un impact durable sur leur famille », a déclaré Tammy. « Nous espérons sensibiliser le public à cette maladie tout au long du mois de juin et au-delà, afin de nous aider à collecter des fonds essentiels qui nous permettront d’investir dans la recherche et de défendre les intérêts des personnes atteintes de SLA et de leurs familles. »

À propos de la SLA et de la Société canadienne de la SLA
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie implacable et actuellement en phase terminale. Elle paralyse progressivement les personnes parce que le cerveau n’est plus capable de communiquer avec les muscles du corps que nous sommes habituellement capables de bouger à volonté. Au fil du temps, à mesure que les muscles du corps se détériorent, une personne vivant avec la SLA perd la capacité de marcher, de parler, de manger, d’avaler et, éventuellement, de respirer. Plus de 3 000 Canadiens vivent avec la SLA et environ 1 000 Canadiens sont diagnostiqués chaque année. Quatre personnes sur cinq vivants avec la SLA mourront dans les deux à cinq ans suivant le diagnostic.

La Société canadienne de la SLA s’efforce de changer ce que cela signifie de vivre avec la SLA. Ancrés et informés dans la communauté canadienne de la SLA, nous répondons au besoin urgent non satisfait de traitements qui changent la vie en investissant dans des recherches de haute qualité qui alimentera la découverte scientifique et en engageant l’industrie, en soutenant une capacité clinique accrue et en plaidant pour un accès à des traitements équitables, abordables et rapide à des thérapies éprouvées.

Répondant à un énorme besoin de connaissances, de sensibilisation et d’éducation actuelles et crédibles sur la SLA, nous donnons aux Canadiens atteints de la SLA des moyens de s’orienter dans les réalités actuelles de la SLA, d’être des consommateurs informés sur la SLA, et de plaider efficacement en faveur du changement. En Ontario, nous offrons des services communautaires directs pour aider les gens à s’orienter dans la SLA.

Fondé en 1977, nous sommes un organisme de bienfaisance enregistré qui ne reçoit aucun financement gouvernemental de base – notre travail est soutenu par de généreux donateurs qui partagent notre vision d’un avenir sans SLA.

 

Rejoignez la conversation et connectez-vous avec la communauté SLA en ligne. Retrouvez la Société canadienne de la SLA sur TwitterInstagram, ou sur notre page Facebook.

 

Pour plus de renseignements
Société canadienne de la SLA
media@als.ca
437-703-5440

Au cours des dernières années, la Société canadienne de la SLA, en collaboration avec la communauté SLA et une coalition de groupes de patients à travers le Canada, a alerté les Canadiens sur les conséquences des changements proposés au règlement du Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB).

Nous craignions que les nouveaux changements proposés, qui incluent des facteurs supplémentaires de réglementation des prix et l’augmentation du nombre de pays à partir desquels le CEPMB compare les prix des médicaments, ne créent que de nouveaux obstacles à l’accès à des thérapies innovantes pour les personnes vivant avec la SLA.

C’est pourquoi, avec les défenseurs de la communauté, nous avons joint nos voix à celles des personnes de tout le Canada et avons demandé au gouvernement d’équilibrer les efforts visant à faire baisser les prix d’une manière qui encourage l’innovation et offre une certaine souplesse pour les besoins des Canadiens vivant avec des maladies rares.

Le 14 avril 2022, l’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé a annoncé que le gouvernement ne procédera pas aux modifications liées aux nouveaux facteurs de réglementation des prix, ce qui signifie que les réformes n’iront de l’avant qu’avec les changements apportés aux pays de comparaison.

Cette annonce est un événement important pour la communauté SLA dans la réforme des processus d’accès aux médicaments et montre qu’en travaillant ensemble pour approcher le gouvernement par une combinaison de moyens au niveau organisationnel et au niveau individuel, nous pouvons faire entendre notre voix.

La Société canadienne de la SLA remercie les membres de la communauté SLA pour leurs efforts inspirants et inestimables dans la défense des droits.

« Le besoin de disposer rapidement aux thérapies pour les personnes vivant avec la SLA est crucial, c’est pourquoi nous voulons que le Canada soit un pays de tête pour les thérapies de la SLA. Nous sommes encouragés par la décision du gouvernement de ne pas aller de l’avant avec le règlement tel que proposé. Ce n’est que la première étape d’une longue série de mesures visant à rationaliser les processus d’accès aux médicaments et à répondre aux besoins des Canadiens. » Tammy Moore, PDG, Société canadienne de la SLA

 

Pourquoi les réformes du CEPMB ont-elles posé problème?

  • Le CEPMB est un organisme fédéral de réglementation et de déclaration qui fixe le prix auquel les entreprises vendent leurs médicaments brevetés aux distributeurs du pays.
  • Bien que les changements proposés aux lignes directrices du CEPMB aient pour but de faire baisser les prix des médicaments, ils ont plusieurs implications potentielles pour les personnes vivant avec la SLA, notamment en ce qui concerne l’accès aux thérapies innovantes.
  • Les changements proposés ont créé des obstacles potentiels pour que le Canada soit considéré comme un marché viable pour mener des essais cliniques et mettre des thérapies sur le marché.
  • Cela aurait pu signifier que les thérapies contre la SLA testées aujourd’hui dans le cadre d’essais cliniques pourraient ne pas être disponibles pour les Canadiens aussi rapidement qu’elles sont nécessaires, même si elles sont jugées sûres et efficaces par Santé Canada.
  • Plusieurs thérapies contre la SLA font actuellement objet d’essais cliniques dans le monde entier. Nous croyons qu’il est essentiel que la voie d’accès aux médicaments du Canada encourage le développement, la vente et le remboursement d’un plus grand nombre de thérapies éprouvées au Canada, tout en veillant à ce que ces thérapies soient accessibles à tous les Canadiens en temps opportun et à un coût abordable.

 

Élevons nos voix ensemble :

  • La Société canadienne de la SLA a commencé à défendre cette question en tant que membre de la Coalition canadienne des organismes de bienfaisance en santé (CCOBS) en décembre 2017, lorsque le gouvernement fédéral a proposé les modifications.
  • Au cours des cinq dernières années, nous nous sommes adressés directement au gouvernement en tirant parti des occasions de répondre directement au CEPMB :
  • Nous avons contacté l’honorable Patty Hadju, l’ancienne ministre fédérale de la Santé (en anglais seulement), pour lui faire part de notre inquiétude quant aux conséquences des changements proposés pour la communauté SLA.
  • Notre délégation de 35 défenseurs de la communauté et le personnel de la Société canadienne de la SLA ont discuté en détail l’impact négatif des changements sur les personnes vivant avec la SLA lors de la journée sur la Colline du Parlement en mars 2020.
  • En 2020, la Société canadienne de la SLA s’est jointe à une coalition avec d’autres organismes de bienfaisance dans le domaine de la santé qui ont lancé une campagne pour informer le public et soulever la question de la réglementation du CEPMB auprès du gouvernement. La coalition se poursuit aujourd’hui et plaide pour des réformes du processus d’accès aux médicaments.

 

Comment vous avez contribué à créer du changement :

  • La décision du gouvernement de ne pas aller de l’avant avec les amendements qui créeraient des obstacles pour les entreprises souhaitant introduire des médicaments novateurs au Canada indique que nos voix ont été entendues et que le gouvernement a réagi.
  • Ce changement a été rendu possible grâce aux membres de la communauté SLA et d’autres groupes de patients qui ont élevé leur voix contre les réformes du CEPMB et ont défendu l’accès des Canadiens aux thérapies innovantes.

 

Quelle sera la suite des choses?

  • Les modifications apportées au règlement seront publiées au Canada Gazette à la fin du printemps 2022 et entreront en vigueur le 1er juillet 2022.
  • Il s’agit d’une victoire étonnante pour les personnes atteintes de SLA, leurs proches et tous les Canadiens atteints de maladies rares.
  • La Société canadienne de la SLA continuera de plaider pour que les Canadiens vivant avec la SLA aient accès à des thérapies éprouvées pour la SLA de façon opportune, équitable et abordable.
  • Mise à jour – Décembre 2022: En octobre 2022, le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) a publié son nouveau modèle de lignes directrices et a lancé une période de consultation avec les parties prenantes. La Société canadienne de la SLA a soumis des commentaires sur la consultation et a envoyé une lettre au ministre de la Santé, M. Duclos, en tant que membre de la coalition Protéger notre accès.

L’élection fédérale 2021 prendra fin dans moins d’une semaine! Le jour de l’élection étant fixé au lundi 20 septembre 2021, il est plus important que jamais de connaître les enjeux qui vous intéressent avant de voter.

La Société canadienne de la SLA a communiqué avec des représentants de chacun des principaux partis politiques pour obtenir plus de détails sur la façon dont ils soutiendraient la communauté canadienne de la SLA s’ils étaient élus. Nous leur avons demandé comment ils comptaient accélérer l’accès aux traitements pour la SLA nouvellement approuvés, investir dans la recherche indispensable sur la SLA, faire connaître le Canada comme un environnement viable pour les traitements novateurs, et faire participer les patients de manière significative aux tables de décision critiques.

Alors que vous vous rendrez aux urnes le 20 septembre, nous espérons que ce blogue vous fournira davantage d’informations sur l’influence des politiques des différents partis sur les personnes et les familles vivant avec la SLA. Lisez les réponses et les plateformes de chaque parti pour en savoir plus.

La Société canadienne de la SLA souhaite remercier les partis pour leur participation et leurs réponses.

Remarque : Les autres réponses envoyées à la Société canadienne de la SLA avant le jour de l’élection seront publiées au fur et à mesure. La Société canadienne de la SLA a donné à chaque parti environ trois semaines (jusqu’au 10 septembre 2021) pour répondre à notre demande fin que nous puissions partager chaque réponse avec la communauté de la SLA.

DES QUESTIONS

Première question

L’accès aux médicaments prend actuellement trop de temps pour une personne atteinte de SLA ou d’une autre maladie terminale. Au mois de juin, en collaboration avec la communauté canadienne élargie de la SLA, ALS Canada a publié une déclaration de principe qui proposait deux solutions pour fournir les thérapies approuvées par Santé Canada aux Canadiens atteints de SLA dans un délai qui reflète réellement les besoins urgents de cette communauté.

Vous et votre parti appuierez-vous les deux priorités suivantes et, si oui, pouvez-vous expliquer comment :

  1. Travailler avec les provinces et territoires pour mettre en place un mécanisme de financement provisoire pour rembourser immédiatement les traitements de la SLA approuvés par Santé Canada.
  2. Réduire le circuit d’accès aux médicaments, y compris ce qui relève de la compétence fédérale, pour que les processus d’approbation et de remboursement associés aux thérapies de la SLA ne prennent pas plus de 18 mois.

 

Deuxième question

Les investissements généraux dans la recherche sur la SLA sont essentiels pour développer des traitements plus efficaces et faire du Canada un leader dans les domaines de la recherche médicale et des sciences de la vie. Notre proposition pré-budgétaire pour 2022 a demandé au gouvernement d’investir 35 millions de dollars sur cinq ans pour étendre la portée de CAPTURE ALS, pour la faire passer d’une initiative pilote à une plateforme scientifique en libre accès de premier plan. CAPTURE ALS est une plateforme de recherche qui permettra aux chercheurs canadiens d’étudier pourquoi les symptômes de la SLA et la progression de la maladie sont si différents d’une personne à l’autre. Nous croyons que le gouvernement fédéral a un rôle à jouer et doit soutenir cette initiative essentielle. Dans le même temps, la législation pharmaceutique du Canada est vitale pour transformer le Canada en un marché viable qui facilitera l’accès rapide aux traitements les plus récents et les plus innovants. Le gouvernement doit créer un environnement où le Canada sera considéré comme un marché viable pour conduire des essais cliniques, approfondir l’approbation réglementaire et lancer des traitements nouveaux et innovants rapidement.

Que fera votre parti pour investir dans la recherche sur la SLA et renforcer la position du Canada en tant que marché viable pour les nouvelles thérapies, la recherche et le développement, qui faciliteront l’accès rapide des Canadiens aux nouvelles thérapies, au vu des options limitées dont disposent actuellement les Canadiens atteints de SLA?

Troisième question

Les patients et leurs familles sont au centre des soins de santé : ils en sont les principaux bénéficiaires et sont directement touchés lorsque des changements sont apportés au système de santé. C’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de changements qui affectent la vie des Canadiens atteints de SLA et d’autres maladies terminales rares. Étant donné l’importance vitale de l’apport des patients dans la création d’une stratégie nationale pour les maladies rares et de l’Agence canadienne des médicaments, le point de vue des personnes atteintes de SLA et d’autres maladies rares doit être écouté et pris en compte.

Lorsque vous examinerez les changements de politiques concernant les Canadiens atteints de maladies rares, comment votre parti s’engagera-t-il à la participation significative des patients de la communauté de la SLA lors des réunions décisionnelles?

Réponses des parties

REMARQUE : Toutes les réponses proviennent directement des partis. La Société canadienne de la SLA ne les a pas éditées ni modifiées de quelque façon que ce soit. 

Bloc Québécois

Aucune réponse n’a été reçue.

Bloc Québécois Plateforme

Parti conservateur du Canada (en anglais seulement)

Six years before becoming the Leader of Canada’s Conservatives, Erin O’Toole participated in the Ice Bucket Challenge and added his voice to those raising awareness about ALS. He joined the Internet phenomenon in memory of Gerry Johnston, a business leader and former police officer from Durham, Ontario.

Many Canadians, including Mr. O’Toole, know someone who has been affected by this devastating terminal disease. That is why Canada’s Conservatives stand with the ALS Society in your efforts to raise awareness and promote advocacy so that scientists can continue to research and help those who are suffering.

We know that it is only through awareness, advocacy, and understanding that the ALS community can promote research and help Canadians with the services they need. Continued research into slowing and stopping ALS is critical. We will also ensure that Health Canada includes the voices of patients and their families in its efforts to bring an end to the devastating effects of ALS.

Within Canada’s Recovery Plan, we have a detailed plan to secure the future of Canada’s universal healthcare system. We have attached the chapter of our plan addressing this important priority.

A Detailed Plan to Secure Healthcare
The COVID-19 pandemic has exposed the cracks in our healthcare system and reminded us all of the need to strengthen it. Canada’s Conservatives believe that the federal government should pay its fair share. Under the last Conservative government, federal transfers to the provinces grew at six per cent per year. Unfortunately, in 2017, the Trudeau government cut this in half, putting lives at risk.

Canada’s Conservatives will take immediate action to restore health funding and to tackle the urgent crises of mental health and addiction.

Secure, Predictable Funding
Canada’s Conservatives will meet with the Premiers within the first 100 days of forming government to propose a new health agreement with the provinces and territories that boosts the annual growth rate of the Canada Health Transfer to at least six per cent. This will inject nearly $60 billion into our healthcare system over the next 10 years.

Treating Mental Health as Health – the Canada Mental Health Action Plan
Mental health and addiction were serious problems long before COVID hit. After a year of lockdowns made them worse, these are crises that our government needs to address. Canadians are suffering and dying. It’s time for real action – and a new approach.

Canada’s Conservatives will introduce the Canada Mental Health Action Plan that will:

  • Propose to the provinces that they partner with us by dedicating a significant portion of the stable, predictable health funding to mental health to ensure that an additional million Canadians can receive mental health treatment every year;
  • Encourage employers to add mental health coverage to their employee benefit plans by offering a tax credit for 25% of the cost of additional mental health coverage for the first three years;
  • Create a pilot program to provide $150 million over three years in grants to non-profits and charities delivering mental health and wellness programming; and
  • Create a nationwide three-digit suicide prevention hotline.

Supporting Canadians Suffering from Addiction
Canada’s Conservatives will treat the opioid epidemic as the health issue that it is. We believe that law enforcement should focus on dealers and traffickers. The last thing that those suffering from addiction should have to worry about is being arrested. Any interaction the government has with them should focus on keeping them safe and helping them recover.

To help more Canadians recover from addiction, Canada’s Conservatives will revise the federal government’s substance abuse policy framework to make recovery its overarching goal. We will reorient the Canadian Drugs and Substances Strategy towards ensuring that everyone suffering from addiction has the opportunity to recover and to lead a drug-free life and that all policies that fall under the Strategy have the reduction of harm and promotion of recovery as their objectives. To realize this goal, we will:

  • Invest $325 million over the next three years to create 1,000 residential drug treatment beds and build 50 recovery community centres across the country.
    • This will give spaces to those who suffer from addiction, their families, and those who have recovered where they can get the help they need and support each other.
  • Support innovative approaches to address the crises of mental health challenges and addiction, such as land-based treatment programs developed and managed by Indigenous communities as part of a plan to enhance the delivery of culturally appropriate addictions treatment and prevention services in First Nations communities with high needs.
  • Partner with the provinces to ensure that Naloxone kits are available for free across Canada.

Supporting Canadians Who Are Suffering
Canada’s Conservatives believe that the Government of Canada should have appealed the Quebec Superior Court decision on Medical Assistance in Dying. Instead, the Trudeau government passed a vague law with no safeguards that devalues human life.

When it comes to Medical Assistance in Dying (MAID), Conservatives will:

  • Reinstate the ten-day waiting period to make sure somebody does not make this decision at their lowest point.
  • Restore the requirement for two fully independent witnesses to ensure that a vulnerable person is not being forced or coerced.
  • Require that any discussion of MAID only occur if raised by the patient and prevent healthcare workers from suggesting it to someone who is not seeking it. Canadians living with disabilities report regularly being in situations where MAID is suggested to or pushed on them and report how this undermines their sense of security in healthcare environments.
  • Repealing the Bill C-7 provision allowing MAID for those with mental health challenges.
  • Require any patient receiving MAID to be informed/reminded immediately before receiving it and given the opportunity to withdraw consent.
  • Protect the right of patients to choose to receive care in a MAID-free environment.
  • Require healthcare practitioners approving MAID requests (MAID accessors) to examine and consult directly with the patient before approving the request (with allowances made for virtually-enabled examination where required).
  • Require MAID assessors to complete MAID assessor training to ensure full awareness of and compliance with laws and best practices around MAID.

A Conservative government will also invest in palliative care. To help Canada become a place where all Canadians who suffer are offered relief, we will double the direct federal investments in palliative care. The Canadian Hospice and Palliative Care Association has estimated that under 30 percent of Canadians who need it have access to palliative care services.

Réponse du Conservateur Société canadienne de la SLA

Conservateur Plateforme

Parti vert du Canada

Aucune réponse n’a été reçue.

Vert plateforme

 

Parti libéral du Canada

Aucune réponse n’a été reçue.

Libéral Plateforme

 

Nouveau parti démocratique du Canada

Notre pays doit saisir l’occasion de travailler à la découverte d’un remède pour la SLA et nous devons nous assurer que toutes les personnes touchées par cette maladie foudroyante ont accès à des traitements de haute qualité et à des soins empreints de compassion.

C’est pourquoi un gouvernement néo-démocrate travaillera avec les provinces et territoires afin de mettre en place un régime public universel d’assurance-médicaments le plus rapidement possible – avec une date de lancement cible en 2022. Nous créerons une agence indépendante chargée d’établir et de superviser la liste des médicaments et des appareils couverts par l’assurance-médicaments. L’agence sera dirigée conjointement par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et comprendra une forte représentation de patient·es.

Nous sommes bien conscient·es de la nécessité de veiller à ce que les personnes atteintes de maladies et de troubles rares soient bien soutenues et que les traitements médicaux prometteurs soient accessibles. Nous pensons qu’il faut veiller tout particulièrement à ce que les décisions relatives à l’inscription sur les listes de médicaments soient adaptées à ces exigences et aux futures innovations pharmaceutiques. Notre objectif est de dresser une liste de médicaments exhaustive que toutes les provinces et territoires accepteront de couvrir sans frais directs pour les patient·es en échange de paiements de transfert fédéraux dédiés.

Le gouvernement fédéral a la responsabilité de financer la recherche qui permettra d’accélérer les progrès vers l’élaboration de traitements efficaces pour la SLA. En raison de la rareté des cas de SLA, la concurrence pour l’obtention de subventions des IRSC est plus difficile, et le financement de la recherche moins attrayant pour les partenaires industriels. De plus, en l’absence d’une population de survivant·es, le financement populaire est limité – d’où la nécessité d’un soutien public ciblé. Nous sommes d’accord pour dire que CAPTURE ALS représente un investissement important dans la recherche sur la SLA qui a le potentiel de faire des découvertes significatives et marquantes sur cette maladie.

Réponse du NDP Société canadienne de la SLA

NPD Plateforme

Plus tôt dans l’année, Amylyx, un fabricant, a annoncé son intention de demander à Santé Canada l’approbation de son médicament AMX0035. Nous avons révisé l’article de blogue publié initialement en 2018, qui porte sur la façon dont les médicaments sont mis à la disposition des Canadiens, afin de vous aider à vous familiariser avec les étapes requises, avec leur but, avec les jalons franchis en cours de route et avec les échéanciers applicables.

En bref, le processus allant de l’approbation réglementaire au remboursement public (c’est-à-dire la décision d’un régime d’assurance-médicaments provincial de rembourser entièrement ou partiellement) est simplement trop long. En fin de compte, nous aimerions que Santé Canada adopte des processus simplifiés pour permettre aux traitements de la SLA d’être accessibles rapidement et équitablement aux patients, et ce, peu importe leur lieu de résidence. Nous intensifierons nos efforts d’intervention pour revendiquer ce besoin. Entre-temps, voici un aperçu de l’approche actuelle.

Santé Canada doit autoriser la vente du médicament au Canada

Fonctionnement

  • Santé Canada effectue un examen du médicament afin d’évaluer son innocuité, son efficacité et sa qualité.
  • Le processus commence lorsque le fabricant du médicament dépose une présentation de nouveau médicament (PNM) auprès de Santé Canada. Santé Canada doit accepter la PNM avant d’entamer le processus d’examen réglementaire.
  • Si Santé Canada conclut que les avantages du médicament l’emportent sur les risques connus, elle émettra un numéro d’identification du médicament (DIN) et un avis de conformité (AC). Le médicament sera alors approuvé au Canada et les médecins pourront commencer à le prescrire. À ce moment-là, toutefois, il est seulement accessible à ceux qui peuvent le payer de leurs poches ou en obtenir le remboursement en vertu d’un régime d’assurance privé.
  • Si le médicament ne reçoit pas d’avis de conformité, son fabricant a la possibilité de fournir des renseignements supplémentaires, de soumettre à nouveau la demande à une date ultérieure avec des données supplémentaires ou de demander à Santé Canada de reconsidérer sa décision.

Combien de temps dure le processus?

L’examen standard prend un an, tandis que l’évaluation prioritaire exige 180 jours. Les traitements de la SLA bénéficient généralement d’un examen prioritaire.

Les régimes publics et privés d’assurance-médicaments doivent déterminer s’ils couvriront les coûts associés au médicament

Fonctionnement

Le fabricant du médicament présente une demande au titre du Programme commun d’évaluation des médicaments, qui est régi par un organisme fédéral appelé Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS). (Au Québec, ce processus est géré par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux [INESSS].)

Le Programme commun d’évaluation des médicaments évalue les preuves cliniques et économiques du médicament, et celles relatives aux patients et aux cliniciens. Il en résulte des recommandations et des conseils qui sont utilisés par les régimes fédéraux, provinciaux et territoriaux d’assurance-médicaments pour décider si les coûts du médicament seront couverts par des programmes publics.

La rétroaction des patients et, depuis 2020, celle des cliniciens, sont des éléments clés du Programme commun d’évaluation des médicaments. Les groupes de patients sont invités à partager leurs expériences,  perspectives et attentes à l’égard du médicament évalué, alors que les cliniciens ont l’occasion de formuler des commentaires sur les avantages du traitement d’un point de vue clinique. Ensemble, les patients et les cliniciens renseignent l’ACMTS sur les réalités d’un diagnostic de SLA et sur la façon dont les traitements qui ont un impact, si modeste qu’il soit, peuvent sensiblement améliorer la qualité de vie des patients.

La Société canadienne de la SLA prévoit recueillir la rétroaction des patients au sujet d’AMX0035 à l’intention de l’ACMTS et invitera la communauté canadienne de la SLA à contribuer à cette démarche. Si vous désirez y participer, abonnez-vous à notre bulletin électronique pour être avisé.

À la fin du Programme commun d’évaluation des médicaments, on émettra l’une des recommandations suivantes :

  • que le médicament soit remboursé;
  • que le médicament soit remboursé selon des critères ou des conditions cliniques; ou
  • que le médicament ne soit pas remboursé.

La recommandation finale est transmise aux régimes d’assurance-médicaments participants et au fabricant, puis affichée sur cadth.ca.

Après l’achèvement du Programme commun d’évaluation des médicaments, les régimes d’assurance-médicaments du fédéral, des provinces et des territoires peuvent choisir de collaborer par l’intermédiaire de l’Alliance pancanadienne pharmaceutique (APP) afin de déterminer le fonctionnement d’un remboursement public dans chaque territoire de compétence en fonction de négociations effectuées avec le fabricant.

Ensuite, chaque territoire de compétence réalise généralement son propre examen indépendant pour déterminer si le médicament sera couvert par les régimes publics d’assurance-médicaments, et de quelle façon. Une fois l’examen terminé, les autorités sanitaires du territoire de compétence (p. ex., le ministère de la Santé) prendront la décision définitive concernant la couverture en vertu du régime public d’assurance-médicaments. Les régimes d’assurance-médicaments publics qui décident de couvrir le traitement, en totalité ou en partie, concluent une Entente de remboursement avec le fabricant.

De plus en plus, les régimes d’assurance-maladie privés font référence à la recommandation de l’ACMTS au moment de décider s’ils couvriront ou non un médicament.

Combien de temps dure le processus?

  • En 2018, Santé Canada, l’ACMTS et INESSS ont annoncé le lancement d’un programme d’examen coordonné, en vertu duquel le Programme commun d’examen des médicaments acceptera des soumissions six mois avant la réception prévue d’un avis de conformité de la part de Santé Canada.
  • Le délai cible du Programme commun d’évaluation des médicaments est d’environ six mois. Cependant, il existe plusieurs variables qui peuvent influer sur le processus et le prolonger d’une année ou plus.
  • Les échéanciers relatifs aux travaux de l’Alliance pancanadienne pharmaceutique et, subséquemment, aux Ententes de remboursement avec les régimes d’assurance-médicaments peuvent s’échelonner sur jusqu’à deux ans, selon le territoire de compétence. Cependant, il existe souvent, tout au long du processus, des moyens pour les patients, les groupes de patients et les aidants de faire pression pour accélérer le processus.

Le prix du médicament est fixé

Fonctionnement

  • Pendant que Santé Canada prend des décisions en ce qui concerne l’approbation et le remboursement du médicament, et pendant toute la durée de son brevet, le médicament est assujetti à des mécanismes de contrôle des prix qui relèvent du Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB). Le CEPMB est l’organisme fédéral qui fixe le prix maximal que les entreprises peuvent exiger au moment de vendre leurs médicaments au Canada (ex. : hôpitaux, pharmacies, régimes de médicaments publics et privés, et acheteurs individuels).
  • Le fabricant du médicament doit soumettre des renseignements précis sur ses prix au CEPMB lors du lancement initial du médicament, puis deux fois par année par la suite. Le CEPMB publie sur son site Web de l’information au sujet de ses examens de prix.
  • Le gouvernement fédéral a récemment mis à jour les lignes directrices portant sur l’établissement des prix applicables aux médicaments brevetés au Canada. Celles-ci doivent entrer en vigueur le 1er juillet 2021. La Société canadienne de la SLA est l’une des nombreuses organisations ayant exprimé des craintes à l’égard de l’impact potentiel de ces réformes. Nous croyons que le modèle utilisé pour déterminer les prix doit tenir à la fois compte de l’abordabilité et de l’accès.

Comment puis-je accéder à un médicament si aucun prix n’a encore été fixé?

Il n’est pas nécessaire que le CEPMB ait fixé un prix définitif pour que les patients puissent se procurer un médicament. En général, pourvu que Santé Canada ait approuvé le médicament et que celui-ci soit disponible, les cliniciens sont en mesure de le prescrire en fonction de la monographie du produit. Toutefois, selon le statut et les résultats des négociations de l’APP et les décisions de remboursement des régimes de médicaments privés et publics, les patients devront peut-être payer de leurs poches pour accéder à un médicament donné.

Étude de cas : Radicava

Voici la chronologie applicable à l’approbation et au remboursement de Radicava, le traitement contre la SLA le plus récent à être offert au Canada. La Société canadienne de la SLA a présenté la rétroaction des patients et lancé une campagne de sensibilisation au cours de laquelle plus de 3 600 Canadiens ont envoyé des courriels à leur ministre de la Santé provincial (ou l’équivalent) pour demander à la province de prendre une décision rapide en faveur du remboursement de ce médicament. En date de mai 2021, la province de l’Î.-P.-É. n’avait encore pris aucune décision de remboursement. Donc, si vous résidez dans cette province, veuillez songer à contacter votre ministre de la Santé.

Infographic explaining the Radicava (Edaravone) treatment process

CONTEXTE :

 

 JUIN 2020 LIGNES DIRECTRICES DU CEPMB

La Société canadienne de la SLA a communiqué avec différents intervenants, dont l’OCMR, la Coalition canadienne des organismes de bienfaisance en santé et d’autres organismes de bienfaisance en santé et l’industrie, afin de mieux comprendre les changements apportés à l’ébauche de juin 2020 des lignes directrices du CEPMB (lignes directrices de juin 2020) et leurs répercussions sur les personnes qui vivent avec la SLA.

Nous comprenons que les lignes directrices révisées du CEPMB ont été élaborées dans le but de rendre les médicaments plus accessibles aux Canadiens, et nous apprécions d’avoir l’occasion de formuler des commentaires et les efforts supplémentaires qui ont été faits pour les mettre à jour. Toutefois, notre examen des lignes directrices révisées visant à les commenter s’est révélé difficile.

Les lignes directrices provisoires révisées de juin 2020, qui pourraient avoir des répercussions importantes sur la façon dont le prix des médicaments sera établi à l’avenir, sont en elles-mêmes un obstacle au dialogue et aux commentaires, car le libellé utilisé n’est pas accessible aux Canadiens qu’elles visent à protéger.

Nous sommes préoccupés par le manque de clarté entourant l’application concrète de ces réformes proposées et la façon dont cette incertitude pourrait influencer le nombre d’essais cliniques disponibles au Canada, créer des délais plus longs pour l’examen des traitements, et ultimement, faire en sorte que moins de traitements arrivent au Canada, ce qui limiterait l’accès des patients ayant des besoins non comblés. Sans validation par étude de cas de ces lignes directrices, nous ne pouvons pas évaluer l’impact sur les Canadiens.

En même temps, nous sommes conscients des nombreux développements qui ont créé l’environnement obscur dans lequel les lignes directrices révisées du CEPMB seront mises en œuvre.

En fin de compte, nous croyons que les lignes directrices mises en oeuvre par le CEPMB doivent déboucher sur des prix justes pour les médicaments brevetés. Bien que nous n’ayons ni l’expertise ni le mandat de déterminer si le prix d’un médicament est trop élevé ou trop bas, le modèle utilisé pour déterminer le prix doit trouver un équilibre entre l’abordabilité et l’accès.

 

RÉPERCUSSIONS SUR LES PERSONNES VIVANT AVEC LA SLA

L’accès abordable aux traitements est important pour les personnes qui vivent avec la SLA, mais à titre de communauté qui continue à faire face à une maladie terminale dévastatrice, cela ne peut pas être atteint aux dépens d’un accès rapide.

Il existe actuellement un pipeline important d’essais cliniques prometteurs de phase 2 et 3 en cours, et les Canadiens qui vivent avec la SLA aujourd’hui, et ceux qui recevront un diagnostic de SLA à l’avenir, doivent avoir accès à ces traitements au Canada. Pour que cela soit possible, les entreprises pharmaceutiques doivent voir le Canada comme un marché viable pour mener des essais cliniques et rechercher l’approbation réglementaire. Les efforts destinés à diminuer les prix doivent être faits de façon équilibrée afin de continuer à encourager l’innovation et de ne pas entraîner de délai pour le lancement et l’introduction des nouveaux médicaments sur le marché canadien.

Toute modification de la voie d’accès aux médicaments au Canada – y compris le CEPMB – se doit d’être souple et adaptée aux besoins des personnes vivant avec la SLA, et de favoriser le développement, la vente et le remboursement des traitements éprouvés au Canada. Il est essentiel que les traitements contre la SLA éprouvés de demain soient accessibles aux Canadiens de façon rapide, équitable et abordable.

 

RECOMMANDATIONS :

Il faut faire des efforts pour accroître l’accès abordable aux traitements de façon à s’assurer que les Canadiens aient un accès rapide aux traitements et aux essais cliniques de nouveaux médicaments et que cet accès soit représentatif des besoins, des expériences et des perspectives de tous les Canadiens.

Cliquez ici pour consulter la réponse de SLA Canada aux consultations publiques organisées par le CEPMB (disponible en anglais seulement)

Dans le cadre de la campagne électorale fédérale 2019, êtes-vous curieux de savoir ce que les partis disent sur les enjeux qui peuvent toucher la communauté de la SLA au Canada?

La Société canadienne de la SLA a demandé aux principaux partis ce qu’ils feraient, s’ils étaient élus, pour aider les gens et les familles qui vivent avec la SLA.

Plus particulièrement, nous leur avons demandé comment ils s’y prendraient pour accroître l’accès équitable, rapide et abordable aux traitements contre la SLA éprouvés et l’engagement des patients, pour fournir un financement dédié à la recherche sur la SLA, et pour mettre en oeuvre une stratégie de soins palliatifs.

Alors que vous vous préparez à voter le 21 octobre, nous espérons que ce blogue vous renseignera sur les enjeux qui touchent les gens et les familles qui vivent avec la SLA. Lisez ci-dessous les réponses de chaque parti pour en savoir plus.

La Société canadienne de la SLA souhaite remercier les partis pour leur participation et leurs réponses.

*REMARQUE : Toutes les réponses proviennent directement des partis. La Société canadienne de la SLA ne les a pas éditées ni modifiées de quelque façon que ce soit.

 

Question 1

Le parcours actuel vers l’accès aux médicaments est trop long pour une personne vivant avec une maladie terminale. Comme nous en avons été témoins avec un nouveau traitement pour la SLA, une année s’est écoulée depuis l’approbation prioritaire de Santé Canada et il n’y a encore aucun échéancier en vue pour les décisions concernant le remboursement et les prix. Comme plus de 60 traitements potentiels pour la SLA sont en cours de développement, que fera votre parti pour améliorer l’accès équitable, opportun et abordable à des traitements éprouvés pour la SLA et comment vous assurerez-vous que les perspectives des gens avec ce vécu seront prises en compte de facon significative tout au long du processus?

 

Parti conservateur du Canada

Aucune réponse n’a été reçue.

 

Parti vert du Canada (en anglais seulement)

The Green Party will expand the single-payer Medicare model to include Pharmacare for all Canadians. We will also create a bulk drug purchasing agency, and reduce drug patent protection periods.

 

Parti libéral du Canada (en anglais seulement)

Liberals believe that all Canadians – but especially those living with ALS – deserve consistent, timely access to the treatments they rely on. That’s why our government has taken several steps over the past four years to streamline this process. We are reviewing drugs and medical devices more quickly and finding ways to support innovative treatments coming to Canada.

Health Canada has accelerated the review of many new medicines, and we continue to expedite reviews so that Canadians get quicker access. We’ve also taken steps to reduce the time between our approval and the recommendation for reimbursement, which means that new drugs will be covered by drug plans sooner. Finally, we are modernizing the Special Access Programme to better meet the needs of patients and physicians. Most recently, Health Canada approved Edaravone (Radicava) in Canada for the treatment of patients with ALS in October 2018.

As well, we are in the process of establishing the new Canada Drug Agency which will help to further streamline the process through which new treatments are approved in Canada. A re-elected Liberal government will also move forward, working with provinces, territories and stakeholders, with the creation of a national formulary and the implementation of a $500 million per year rare disease strategy so that Canadians can have better access to high-cost treatments.

 

Nouveau parti démocratique du Canada (en anglais seulement)

Decades of Conservative and Liberal cuts and inaction have left too many Canadians digging deep into their pockets to pay for prescription medication.

Many people cannot take the medication they are prescribed because it’s too expensive or because the medication is not readily available.

Instead of making things better, Andrew Scheer and the Conservatives have closed the door on implementing universal pharmacare and negotiating fair prices and timely access to new therapies with drug companies.

The Trudeau Liberals claim that pharmacare is on its way but they have made no realistic investments that would help implement pharmacare soon rather than decades from now.

This hurts Canadians, especially those who need expensive, life-saving medication. It’s time for Canadians to have a federal government that’s in it for them.

Jagmeet Singh and the NDP have a bold vision to provide Canadians with head-to-toe health coverage. Affordable health care is our top priority – this is why we’re making a historic investment in universal pharmacare.

Our pharmacare plan ensures that all Canadians will have access to prescribed medication, at no cost.

An NDP government will invest $10 billion in our pharmacare plan. Investing in people and expanding access to medication will improve Canada’s position as a priority country for new drug launches and health research.

We will work with drug companies, experts, provinces and territories, and patients with lived experiences to develop a national formulary and ensure that patients and their families have timely access to new drug therapies covered by our plan.

 

Question 2

Les recherches sur la SLA ont réalisé plus de progrès au cours des cinq dernières années que pendant les 100 précédentes, élan sur lequel il faut tabler pour développer des traitements efficaces. Actuellement, le Programme de recherche de la Société canadienne de la SLA est le seul au Canada qui octroie exclusivement des fonds à la recherche sur cette maladie et il est entièrement capitalisé à l’aide de dons. Nous croyons que le gouvernement a un rôle à jouer pour consacrer des fonds aux recherches sur la SLA. Que fera votre parti pour investir dans le financement des recherches sur la SLA?

 

Parti conservateur du Canada

Aucune réponse n’a été reçue.

 

Parti vert du Canada (en anglais seulement)

The federal government can and should lead the way in demonstrating a better model of health care. It is important that health care challenges are addressed at a federal level and that vulnerable populations receive equal access to care.

Scientific research is the foundation of innovation. The Green Party will invest in scientific research and implement the full funding recommendations from Canada’s Fundamental Science Review. We are happy to work with members of the ALS Society of Canada to determine research priorities at the federal level.

 

Parti libéral du Canada (en anglais seulement)

Liberals know that health research is one of the most important investments we can make as a nation – transforming lives at home and abroad. Unlike the last government – who cut funding and muzzled scientists – we strongly support our health researchers, investing over $1.1 billion annually in the Canadian Institutes of Health Research, with an additional $350 million in 2018. This includes significant investments in ALS research, with close to $20 million in ALS research over the past five years.

This supports research from institutions across Canada through investigator-initiated research programs and is focused on understanding the underlying mechanisms of ALS and trying to find treatments. For example, we’re supporting the work of Dr. Janice Robertson from the University of Toronto, who is investigating the potential cause of ALS. CIHR has a long history of partnering with the ALS Society of Canada to advance ALS research and supporting the Canada Brain Research Fund. Finally, we were thrilled to appoint world leading ALS researcher Dr. Michael Strong as the new President of the Canadian Institutes of Health Research in 2018. Dr. Strong actually developed the international criteria for diagnosing ALS, the aptly named “Strong Criteria.”

A re-elected Liberal government will continue to make major investments in health research – including ALS research – to ensure our researchers keep making life changing breakthroughs that make a meaningful difference in the lives of Canadians with ALS.

 

Nouveau parti démocratique du Canada (en anglais seulement)

In 2017, the NDP supported ALS Society of Canada’s pre-budget request for $25 million over five years in research to help build upon the momentum of the ice-bucket challenge at the time. The Trudeau Liberals rejected the request – the Liberals have made its priorities quite clear.

An NDP government will ensure that Canada is a leader in innovative health research. We will work with universities and health professionals to make sure that public
research on critical health issues continues to flourish. This is especially needed for rare diseases like ALS.

 

Question 3

Alors que les défis et les lacunes du système de soins palliatifs du Canada s’accentuent, comment votre parti mettra-t-il en oeuvre le Cadre sur les soins palliatifs au Canada et améliorera-t-il l’accès aux soins palliatifs et leur qualité pour les Canadiens, y compris les personnes vivant avec la SLA?

 

Parti conservateur du Canada

Aucune réponse n’a été reçue.

 

Parti vert du Canada (en anglais seulement)

The Green Party is committed to implementing the Framework on Palliative Care in Canada . We support innovative home-sharing plans and other measures to allow people to stay in their own homes as long as possible. We will work to create more long-term care beds in neighbourhood facilities. We will also consult with caregivers and employers to create a work environment where caregivers are not penalised for taking care of a loved one, exploring options to increase flexibility, EI and tax credits, and work sharing.

 

Parti libéral du Canada (en anglais seulement)

Liberals believe that Canadians approaching the end of their lives should live out their days in comfort and dignity, in the setting of their choice. We know that palliative care is both one of the most essential and most difficult parts of our health care system – it’s literally a matter of life and death.

We were proud to unveil Canada’s first-ever Palliative Care Framework, but we know that it alone is not enough – so we’re putting our money where our mouth is. This starts with the largest investment in Canadian history in home and community care – which includes palliative care – an unprecedented six billion dollars. We’re also supporting targeted initiatives that – bit-by-bit – help more Canadians get access to palliative care. These range from $1.9 million for the Canadian Hospice Palliative Care Association to improve advance care planning to two million for the Canadian Virtual Hospice to expand virtual services and resources to $600,000 for the Canadian Home Care Association to improve delivery of care at home.

We also know that in order to make palliative care more accessible it needs to be well integrated all throughout the health care system. That is why we have provided more than $6 million to Pallium Canada in order to expand palliative care training across the country so that health professionals are fully able to support Canadians and their families in their end of life needs.

These investments will help bring the comfort of palliative care to more Canadians. But we’re just getting started. A re-elected Liberal government will continue to expand access to to palliative care nationwide, supported by an additional six billion dollar towards our health care system.

 

Nouveau parti démocratique du Canada (en anglais seulement)

New Democrats have made health care our priority, which is why we are advocating for head-to-toe health coverage, including palliative care.

We successfully put forward the motion in 2013 that helped establish the Framework on Palliative Care in Canada.

Now, our historical investment in pharmacare means that people can afford expensive medication they need if they choose to receive palliative care outside hospital settings.

This is important because drug therapy helps control symptoms at the end of life.

We will improve access and quality of palliative care as part of our National Seniors Strategy so that we have a stronger, cohesive approach to planning care for our aging population.

We will ensure that caregivers are supported as part of this strategy. In order to help make life a little more affordable for caregivers, who are overwhelmingly women, we’ll make the Canada Caregiver Tax Credit refundable. This will provide thousands of dollars to the most low-income caregivers, many of whom have given up work completely to care for a loved one.

New Democrats believe Canadians and their families have the right to make the choice for the kind of care they would like to receive that is dignified and compassionate.