Lorsque nos cellules vieillissent, notre corps dispose d’un mécanisme pour « étiqueter » les protéines indésirables ou problématiques afin qu’elles puissent être éliminées. Malheureusement, la machinerie enzymatique de ce processus ne fonctionne souvent pas correctement dans la SLA et d’autres maladies neurodégénératives.
Le projet du Dr Shaw vise à identifier les protéines qui pourraient être responsables d’étiqueter les protéines indésirables ou mal repliées pour les éliminer des cellules dans les types courants de SLA.
« Si nous parvenons à identifier les protéines qui, selon nous, régulent ces processus », explique-t-il, « nous pourrons faire de ces enzymes des cibles potentielles pour des thérapeutiques à base de petites molécules ».
Sa transition d’autres maladies neurodégénératives à la recherche sur la SLA a été facilité par ses collaborateurs, notamment les chercheurs de longue date de la SLA, le Dr Martin Duennwald, également de l’Université Western, et la Dre Elizabeth Meiering de l’Université de Waterloo.
Bien que le Dr Shaw étudie les processus biochimiques les plus complexes, il se dit inspiré par la possibilité que ses recherches puissent faire la différence pour les personnes vivant avec la SLA.
« J’ai toujours voulu mener des recherches capables de faire une différence tangible, qui ont le potentiel d’améliorer la vie et la santé des gens », dit-il.
« À long terme, nous essayons d’identifier la cause des maladies comme la SLA. Ces types d’expériences sont très importants pour y parvenir », ajoute-t-il. « Je pense que ce projet peut avoir un impact sur la vie des gens. »