Mise à jour le 20 octobre 2017
Elsa Tremblay de l’Université de Montréal étudie la SLA à cause d’une connexion personnelle.
Si t’avais à parler à quelqu’un qui a la SLA, qu’est-ce que tu lui dirais?
Si j’avais à parler à quelqu’un qui a la maladie, je lui dirais qu’en ce moment on est vraiment dans une période pleine d’espoir, que c’est vraiment le moment où on peut espérer probablement le plus des dernières années parce qu’en ce moment il y a plein de médicaments qui sont en cours de phase clinique, certains en Phase 2, en Phase 3, et qui montrent vraiment des bénéfices très importants, comme, par exemple, le Masitinib, le Pimozide, il y a plein d’alternatives comme ça.
Il y a aussi différentes stratégies qui ont été mises au point pour, justement, venir contrer. Il y a certaines – dans certaines formes de la maladie il y a des protéines qui sont mal formées, qui ne sont pas correctes puis en fait on a des traitements, soit des anticorps ou différentes stratégies qui vont permettre de neutraliser ces protéines-là, qui vont donc permettre une meilleure probablement survie des patients et permettre d’abaisser, si on veut, la pathologie.
Donc je pense qu’en ce moment c’est une grande période d’espoir et j’aimerais dire aux gens, n’arrêtez pas d’espérer parce que je pense qu’on va réussir un jour à traiter cette maladie-là. On n’aura peut-être pas un seul médicament. Je crois qu’on peut avoir différentes cures pour différentes formes de maladie, différents cours génétiques mais je crois qu’éventuellement, on va arriver avec des médicaments qui vont permettre vraiment de traiter individuellement les patients et de les aider, justement, à mieux survivre avec la maladie et possiblement à les guérir.
Forum virtuel de la recherche
Mise à jour : Elsa Tremblay figurait parmi les plus de 20 conférenciers qui ont participé au Forum virtuel de la recherche de la Société canadienne de la SLA en août. Vous pouvez écouter sa présentation intégrale en ligne ici.