Lorsque vous désirez effectuer un mouvement volontaire, un signal se déplace de votre cerveau à travers les motoneurones de votre moelle épinière et aboutit dans le muscle où le mouvement est réalisé. La zone de votre corps où les muscles et les nerfs communiquent s’appelle la jonction neuromusculaire.
Elsa Tremblay, étudiante au doctorat au sein du laboratoire du Dr Richard Robitaille et récipiendaire d’une bourse de recherche doctorale ALS Cycle of Hope offerte par la Société canadienne de la SLA, utilise des modèles animaux pour étudier les modifications de la jonction neuromusculaire causées par la SLA. Des tests expérimentaux révèlent des différences évidentes dans les jonctions neuromusculaires des souris atteintes de SLA qui affectent la fonction musculaire et la fatigue. On a espoir qu’en ciblant ces différences, de nouveaux traitements contre la SLA pourront être développés. Un essai clinique de phase 2 portant sur la pimozide, un médicament qui améliore la communication de la jonction neuromusculaire dans le cadre d’études sur les animaux, est financé par l’entremise du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA.