Les neurones du cerveau communiquent sans cesse les uns avec les autres. À l’instar d’un signal d’« arrêt » et de « départ », ces communications peuvent être inhibitrices ou excitatrices. Pour que notre cerveau fonctionne correctement, nous devons trouver l’équilibre entre ces deux signaux. Le fait d’avoir trop de communications excitatrices (signal de « départ ») a été lié à divers troubles, y compris la SLA.

La générosité dont ont témoigné les Canadiens à l’occasion du ALS Ice Bucket Challenge a permis à des chercheurs de l’Université de Toronto de découvrir qu’en ciblant spécifiquement les neurones moteurs du cortex moteur (une région du cerveau qui contrôle les mouvements volontaires) d’une souris, il est possible de corriger le déséquilibre qui existe en faveur des signaux « départ » et ainsi de retarder l’apparition des symptômes liés à la SLA. Pour ce faire, un virus a été utilisé pour introduire des protéines fabriquées (et activées par un médicament pharmaceutique) au cortex de souris qui ont été génétiquement modifiées pour porter une mutation d’un gène de la SLA (SOD1). Les résultats ont été publiés récemment dans la revue scientifique Brain, de sorte qu’ils soient partagés plus largement avec la communauté des chercheurs.

Pourquoi cette découverte est-elle importante? Il s’agit d’un nouveau domaine de recherche qui révèle aux chercheurs que cibler le cortex moteur en vue d’assurer l’équilibre entre les signaux inhibiteurs et excitateurs est un domaine qu’il vaut la peine d’étudier plus en profondeur, car il pourrait éventuellement retarder la progression de la SLA chez l’humain.

Ce travail a été appuyé par le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, en partenariat avec Brain Canada (par l’entremise du Fonds canadien de recherche sur le cerveau, avec l’appui de Santé Canada). C’est grâce à la générosité de donateurs que le Programme de recherche de la Société canadienne de la SLA a pu continuer à investir dans les découvertes qui jettent les bases qui nous permettront d’atteindre un avenir sans SLA. Bien que le rythme des recherches ne soit jamais suffisamment rapide, les investissements continus dans le Programme de recherche de la Société canadienne de la SLA contribuent à accélérer le rythme des découvertes ainsi qu’à mettre au point d’éventuels outils thérapeutiques pour le traitement de la SLA. Pour obtenir plus de renseignements sur cette étude, veuillez consulter le communiqué de presse intégral émis par l’Université de Toronto.

Grâce à vous, le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA peut continuer d’alimenter les découvertes scientifiques qui approfondissent notre compréhension de la SLA. Votre soutien fait toute la différence. Nous vous invitons à faire un don pour contribuer à un avenir sans SLA.

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