Research-Rebrand_FR_P4-865x455

Bien que l’année 2020 ait été imprévisible et pleine de défis, les chercheurs dans le domaine de la SLA ont continué de réaliser des progrès scientifiques majeurs au Canada et dans le monde entier. L’équipe de recherche de la Société canadienne de la SLA a relevé les principales nouvelles scientifiques qui ont fait les manchettes en 2020 et un aperçu des nouvelles prometteuses pour 2021.

Le milieu de la recherche en matière de SLA a poursuivi son travail sans relâche malgré la pandémie de COVID-19.

La pandémie de COVID-19 a posé des difficultés sans précédent à la plupart d’entre nous, et notamment aux chercheurs canadiens et étrangers spécialisés dans la SLA. Les fermetures de laboratoires et les restrictions concernant les interactions en personne ont soulevé des difficultés pour tous ceux qui se consacrent à la recherche fondamentale et clinique dans le monde entier. Face à cette crise, les chercheurs se sont rapidement adaptés afin de maintenir l’élan croissant que connaît la recherche en matière de SLA depuis quelques années.

Pour soutenir le milieu canadien de la recherche dans le domaine de la SLA durant cette période, le Programme de recherche de la Société canadienne de la SLA a joué un rôle important en aidant les chercheurs à nouer des liens virtuellement. Nous avons proposé une série de nouvelles activités d’apprentissage en ligne, invité régulièrement les spécialistes de la recherche fondamentale et clinique à faire part des problèmes auxquels ils sont confrontés et des meilleures pratiques qu’ils ont adoptées, et lancé une plateforme de communication en ligne pour permettre aux stagiaires de se réunir à des fins d’apprentissage et d’échanges de connaissances.

Les innovations découlant des opportunités créées par la pandémie, telles que les nouvelles méthodes de surveillance à domicile aux fins des essais cliniques ou l’élargissement de l’application des techniques de télémédecine, sont susceptibles de favoriser la recherche et les soins cliniques à l’avenir. En dépit des fermetures de laboratoires, les spécialistes de la recherche fondamentale ont pu poursuivre leurs travaux en procédant à des analyses de données, en rédigeant des articles de recherche, en déposant des demandes de subventions et en élaborant des plans de travail expérimentaux en vue d’études futures. Des congrès qui auraient normalement dû se tenir en personne ont été présentés sur un mode virtuel, comme le Symposium international sur la SLA/MMN, le plus important congrès scientifique et médical sur la SLA, ce qui a permis de constituer une plateforme d’échange de connaissances et de réseautage. C’est une source d’inspiration que de voir le milieu de la recherche dans le domaine de la SLA poursuivre son travail en vue d’un avenir où la SLA n’existera plus.

Publication de la première série de lignes directrices sur les soins des Canadiens vivant avec la SLA

En novembre 2020, les toutes premières recommandations canadiennes sur les pratiques exemplaires (RPE) sur la SLA ont été publiées dans le Journal de l’Association médicale canadienne. Un groupe de travail pancanadien composé de 13 membres a élaboré plus de 130 recommandations de ces lignes directrices au sein de 13 domaines d’intérêt afin de fournir une mise à jour sur l’évolution des pratiques exemplaires en matière de soins contre la SLA. Ce faisant, ils ont évalué des milliers d’articles publiés et évalués par des pairs, en plus de solliciter des commentaires auprès de Canadiens vivant avec la SLA, de sociétés de la SLA à travers le pays, ainsi que d’autres fournisseurs et organisations du domaine de la santé.

Ces recommandations sur les pratiques exemplaires établissent une norme nationale en matière de soins et de gestion thérapeutique des personnes vivant avec la SLA, et abordent les questions pertinentes au contexte canadien, comme l’aide médicale à mourir. Elles habilitent également les personnes vivant avec la SLA, leurs familles et les prestataires de soins de santé à prendre des décisions éclairées et collaboratives. Vous pouvez en apprendre plus ici à propos des recommandations canadiennes sur les pratiques exemplaires en matière de gestion thérapeutique de la sclérose latérale amyotrophique.

Résultats prometteurs de l’essai clinique de phase I/II portant sur le tofersen

Une étude publiée en juillet 2020 dans le New England Journal of Medicine a montré qu’un médicament expérimental appelé tofersen est un traitement prometteur d’une forme génétique de la SLA causée par des mutations dans le gène SOD1.

Les résultats de l’essai clinique de phase I/II, commandité par l’entreprise pharmaceutique Biogen, ont révélé que le tofersen est sûr et qu’il peut réduire les concentrations de la protéine toxique SOD1, que l’on soupçonne de contribuer à l’évolution de la SLA. Les données préliminaires indiquent également un potentiel de ralentir la perte des fonctions et de préserver la santé neuronale. Des chercheurs canadiens ont joué un rôle déterminant dans les études, notamment Dre Angela Genge (Montréal) et Dr Lorne Zinman (Toronto) qui y participent depuis le début. Les résultats positifs de cette étude ont mené au lancement de l’étude de phase III VALOR qui testera davantage l’innocuité et l’efficacité du tofersen; elle est en cours dans de nombreux centres du monde entier, dont quatre centres canadiens, à Calgary, à Edmonton, à Toronto et à Montréal (Institut neurologique de Montréal).

Si l’essai clinique de phase III est couronné de succès et que le tofersen est accepté comme nouveau traitement éprouvé de la SLA, il profitera directement à un petit pourcentage de personnes atteintes de SLA qui présentent une mutation du gène SOD1. En outre, les leçons tirées de cette étude clé aideront les chercheurs à élaborer de nouveaux traitements des autres formes de SLA.

Une nouvelle association de médicaments prometteuse pour le traitement de la SLA

Les résultats de deux études publiées en 2020 ont montré que l’AMX0035, un traitement expérimental en cours de développement par la société pharmaceutique Amylyx, pourrait ralentir l’évolution et prolonger la survie des personnes vivant avec la SLA.

L’AMX0035 est un médicament à prise orale renfermant deux petites molécules qui contribueraient à préserver la santé des motoneurones. L’essai clinique de phase II a admis 137 participants ayant fait l’objet d’évaluations sur une période de 24 semaines, principalement à l’aide de l’échelle ALSFRS-R (ALS Functional Rating Scale-Revised; échelle fonctionnelle de la SLA révisée). Les résultats de l’étude de phase II publiés en septembre 2020 dans le New England Journal of Medicine ont montré que l’AMX0035 était sûr et qu’il ralentissait d’environ 25 % le déclin fonctionnel chez les participants ayant reçu le médicament actif comparativement à ceux ayant reçu le placébo. Les données préliminaires ont également montré des bienfaits potentiels pour d’autres paramètres mesurés, notamment la force musculaire, la respiration et la fréquence des hospitalisations.

Une analyse de suivi des données à long terme tirées de cet essai clinique, incluant sa prolongation ouverte, a été publiée dans la revue Muscle & Nerve en octobre 2020. Les résultats ont montré que le traitement précoce à l’aide de l’AMX0035 pourrait prolonger la survie des personnes atteintes de SLA. Étant donné que de nombreux participants à cet essai prenaient déjà du riluzole et/ou de l’édaravone (Radicava), les chercheurs ont pensé que les effets de l’AMX0035 observés s’ajoutaient à ceux du traitement de référence actuel.

Bien que ces résultats représentent un pas dans la bonne direction, des essais cliniques plus longs et de plus grande portée pourraient être nécessaires pour mieux évaluer l’innocuité et l’efficacité de l’AMX0035 chez les personnes aux prises avec la SLA. Des discussions sont en cours entre Amylyx et des organismes de réglementation comme la FDA des États-Unis et Santé Canada pour déterminer la voie à suivre. La Société canadienne de la SLA fait des démarches auprès d’Amylyx depuis de nombreuses années pour l’inciter à mener des essais cliniques au Canada et/ou à y présenter des demandes d’homologation auprès des organismes de réglementation (le cas échéant).

Les résultats de deux essais cliniques de phase III sur la SLA ne répondent pas aux attentes

L’année dernière, les sociétés pharmaceutiques Orion Corporation et BrainStorm Cell Therapeutics Inc. ont les deux annoncé des résultats décevants à la suite de leurs études de phase III respectives sur le levosimendan et NurOwn.

Le levosimendan est un médicament à prise orale qui, comme l’ont montré des études précédentes, peut faciliter la contraction de certains muscles (comme le diaphragme). L’étude de phase III menée auprès de 492 participants dans 104 centres des États-Unis, du Canada, d’Europe et d’Australie, a été conçue pour déterminer si le levosimendan (ODM-109) peut préserver les fonctions respiratoires des personnes atteintes de SLA. En juillet 2020, Orion Corporation a annoncé que l’étude n’avait pas satisfait à son principal critère d’évaluation, à savoir la préservation de la fonction respiratoire des personnes atteintes de SLA.

En novembre 2020, BrainStorm Cell Therapeutics Inc. a annoncé les résultats de son essai clinique de phase III sur NurOwn, un traitement conçu pour convertir les cellules souches mésenchymateuses d’un patient atteint de SLA en cellules sécrétant des facteurs neurotrophiques, qui sont des substances censées favoriser et soutenir la réparation des cellules nerveuses. L’essai a admis 189 personnes vivant avec la SLA et évaluées sur une période de 28 semaines; il visait notamment à déterminer la capacité de NurOwn à modifier la vitesse du déclin de la fonction respiratoire mesurée avec l’échelle ALSFRS-R (ALS Functional Rating Scale-Revised ou échelle révisée d’évaluation fonctionnelle de la SLA). Les résultats de l’étude n’ont montré aucun ralentissement statistiquement significatif de l’évolution de la SLA chez les personnes traitées par NurOwn comparativement à celles sous placebo.

Tous les nouveaux traitements contre la SLA nous font espérer des résultats encourageants et, comme tous les autres acteurs du milieu, la Société canadienne de la SLA a été déçue par les résultats observés. Toutefois, comme c’est le cas pour tous les essais cliniques, les données, les observations et les renseignements tirés seront très utiles dans la perspective d’un avenir où la SLA sera vaincue.

De nouveaux essais cliniques prometteurs sont en cours

Le premier essai clinique visant à cibler les gènes non héréditaires (sporadiques) de la SLA a débuté en 2020. Cette étude de recherche clinique est le fruit de travaux précliniques ayant indiqué que des anomalies du gène de l’ataxine 2 (ATXN2) pourraient être un facteur de risque de SLA. Une étude ultérieure a montré que la réduction du taux d’ATXN2 dans les cellules avait un effet protecteur dans les modèles de souris de la SLA. En conséquence, l’entreprise pharmaceutique Biogen a commencé un essai clinique de phase I visant à évaluer l’innocuité et la tolérabilité d’un oligonucléotide antisens ciblant la réduction du taux d’ATXN2. À mesure que nous en apprenons davantage sur les susceptibilités génétiques complexes qui sous-tendent la majorité des cas de SLA, d’autres essais cliniques de ce type débuteront probablement et nous permettrons d’espérer la mise au point de traitements plus efficaces et personnalisés de cette maladie.

L’entreprise pharmaceutique Cytokinetics a entrepris les démarches pour le lancement d’un essai clinique international de phase III (COURAGE-ALS) sur son médicament, le reldesemtiv (un activateur d’une protéine musculaire), auquel prendront part environ 555 personnes vivant avec la SLA, notamment dans plusieurs centres canadiens. AlexionApellis et Annexon sont trois entreprises menant des essais cliniques sur des traitements de la SLA visant à inhiber divers aspects d’un mécanisme inflammatoire appelé « la voie du complément ». Mitsubishi Tanabe Pharma Development America a également commencé à tester une préparation orale de l’édaravone, tandis que les essais cliniques de phase III tant attendus sur l’ibudilast et le masitinib sont maintenant officiellement en phase de recrutement.

Enfin, la plateforme d’essais cliniques HEALEY a commencé sa phase de recrutement en 2020, et a récemment ajouté un sixième traitement au schéma thérapeutique. En Europe, la plateforme d’essais cliniques MND-SMART en est aussi à la phase de recrutement, et le lancement de la plateforme d’essais cliniques TRICALS MAGNET devient imminent, avec l’annonce de l’ajout d’un groupe innovant dans lequel des tests permettront de déterminer quels sujets sont susceptibles de répondre à un médicament déjà étudié selon leur constitution génétique.

Plus d’études sur la SLA réalisées en 2020 que jamais auparavant

Plus de 2 000 études de recherche sur la SLA ont été publiées dans des revues examinées par des pairs en 2020, soit le plus grand nombre jamais atteint. Cela prouve bien l’ampleur des travaux menés dans le monde entier afin de mieux comprendre la SLA, de concevoir des traitements et d’élargir nos connaissances sur la maladie, qui évoluent rapidement.

D’éminents travaux de recherche ont fait état d’une nouvelle voie inflammatoire clé qui pourrait devenir une cible médicamenteuse, laquelle semble commune à plusieurs modèles animaux de la SLA et détectable dans les échantillons de sang des personnes atteintes de SLA (1,2). Par ailleurs, des avancées majeures ont été réalisées dans notre compréhension de la forme de SLA liée au C9ORF72, ce qui pourrait aboutir à des traitements pour les personnes exprimant cette mutation génétique et d’autres mutations (1,2,3,4,5). Notons aussi les données montrant l’influence de l’axe intestin-cerveau/microbiote sur la SLA. De nouveaux liens génétiques uniques (1,2), de nouvelles stratégies d’administration des traitements et de nombreux travaux sur les biomarqueurs ont également été publiés. Ceci ne représente qu’une très petite partie des avancées réalisées en 2020, mais compte tenu de la progression du nombre et de la qualité des études consacrées à la SLA d’une année à l’autre, l’année 2020 a prouvé que même en période d’adversité, il y a de fortes raisons d’espérer des percées décisives en matière de traitement dans un avenir pas si lointain.

Fierté à l’égard de nos chercheurs canadiens qui continuent de faire avancer les choses

Depuis des décennies, les chercheurs canadiens dans le domaine de la SLA ont fortement contribué au développement des connaissances mondiales sur cette maladie, et l’année 2020 n’a pas fait exception à la règle. Les scientifiques canadiens ont joué un rôle important dans le développement de notre capacité à comprendre et à traiter la SLA, notamment par les moyens suivants : l’ajout d’un nouveau modèle de souris à ce domaine de recherche, la découverte d’un tout nouveau système biologique de protéines qui pourrait nous faire percevoir la maladie sous un angle nouveau, l’expertise dans le domaine des jonctions neuromusculaires (1), et les premières phases de la mise au point d’une nouvelle cible thérapeutique prometteuse. Les Canadiens ont également été des chefs de file dans le domaine de la recherche clinique, notamment par leurs travaux d’analyse de la parole de calibre mondial (12), des innovations dans le domaine de l’imagerie médicale (12) et leurs contributions novatrices en neuropathologie. Pour finir, nos chercheurs collaborent régulièrement avec leurs homologues internationaux sur d’importantes études de laboratoire ou en clinique et sur des essais cliniques. La Société canadienne de la SLA est fière de ses réalisations constantes et se réjouit d’aider les chercheurs canadiens à continuer de contribuer considérablement aux efforts déployés à l’échelle mondiale en vue d’un avenir où la SLA n’existera plus.

Pour obtenir d’autres exemples de l’excellence canadienne en recherche sur la SLA en 2020, consultez ces publications : 123456789101112131415161718192021

Engagement constant de la Société canadienne de la SLA en matière d’investissement dans la recherche sur la SLA

En novembre 2020, la Société canadienne de la SLA a annoncé un investissement de 650 000 dollars dévolu à trois nouveaux projets de recherche qui contribueront à la mise au point de possibles traitements de la SLA et au renforcement des soins cliniques au Canada. L’annonce a été faite à la suite de deux concours de subventions évalués par des pairs, qui a fait participer un groupe d’experts scientifiques à la hiérarchisation des projets fondés sur l’excellence scientifique ayant le potentiel de faire progresser le domaine de la recherche sur la SLA le plus rapidement possible, contribuant ainsi à la base de connaissances nécessaire au développement de nouveaux traitements.

Les partenaires qui ont contribué à l’allocation des subventions et bourses du Programme de recherche SLA Canada en 2020 sont les sociétés provinciales de la SLA de tout le Canada, qui reversent 40 % des recettes nettes de la Marche pour vaincre la SLA, Mitsubishi Tanabe Pharma Canada et la Fondation Vincent Bourque.

La Société canadienne de la SLA se réjouit également d’annoncer les résultats d’un troisième concours de subventions qui a eu lieu à l’automne 2020. Les projets financés grâce à cet investissement supplémentaire d’un million de dollars dans la recherche, rendu possible grâce à notre partenariat durable avec la Fondation Brain Canada – et par l’intermédiaire du Fonds canadien de recherche sur le cerveau, un partenariat novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada – seront présentés au début de l’année 2021.

Espoir durable pour l’avenir

En anticipation de 2021, de nombreux progrès se profilent à l’horizon.

Les résultats de l’étude de phase III VALOR en cours sur le tofersen, menée auprès de personnes atteintes de la forme de SLA liée à la mutation SOD1, devraient être publiés au cours du second semestre de 2021, et seront suivis du lancement d’une étude déterminante sur le tofersen dans le contexte de la SLA pré-symptomatique. Nous attendons également les résultats de l’étude de phase III sur l’arimoclomol d’Orphazyme, de l’étude de phase I de Biogen sur un oligonucléotide antisens ciblant la mutation C9ORF72, de l’étude de phase II MIROCALS sur l’interleukine-2, de l’étude de phase III TRICALS sur TUDCA, et bien d’autres encore. Il ne fait aucun doute que de nouvelles avancées dans notre compréhension de la SLA aux niveaux moléculaire, cellulaire et clinique nous ouvriront d’autres pistes qui nous permettront de traiter la maladie plus efficacement. L’année 2021 est porteuse d’un regain d’espoir et d’optimisme dans le domaine de la recherche sur la SLA.

Grâce au généreux soutien de ses donateurs et partenaires durant la pandémie de COVID-19, une période où le financement de la recherche en santé est particulièrement difficile, la Société canadienne de la SLA sera en mesure d’annoncer au début de l’année 2021 les récipiendaires de la subvention à la découverte SLA Canada-Fondation Brain Canada de 2020. Ce programme permettra d’appuyer huit nouveaux projets de recherche menés par des équipes de recherche pluridisciplinaires dont la mission est soit de découvrir les causes ou des traitements de la SLA, soit d’améliorer la qualité de vie des patients par la prise en charge des symptômes. Nous nous réjouissons également de présenter trois nouveaux concours de subventions en 2021, tout en continuant de soutenir le Réseau canadien de la recherche sur la SLA (Canadian ALS Research Network ou CALS), car nous sommes déterminés à continuer de soutenir la recherche fondamentale et clinique sur la SLA au Canada.


Remarque : Nous incluons les liens vers les publications, car nous savons que certains d’entre vous voudront consulter les articles originaux. Les résumés sont toujours accessibles, mais puisque bon nombre des revues sont offertes par abonnement, il faut parfois payer pour avoir accès à l’article complet.

Did you find this resource helpful?
YesNo
This site is registered on wpml.org as a development site. Switch to a production site key to remove this banner.